Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
En ce début de soirée, Sam Witell s'absente de sa maison pour une course rapide. À son retour, il a tout perdu : sa femme a été assassinée, son fils, Jonathan, six ans, a disparu. L'oeuvre d'un pédophile ? d'un psychopathe ? Sous la houlette de la procureure Jana Berzelius, les policiers Henrik Levin et Mia Bolander enquêtent. Si leurs soupçons portent d'abord sur le père, ce dernier semble avoir un solide alibi. Pourtant, de nombreuses zones d'ombre subsistent dans cette famille en apparence bien lisse... Pourquoi la défunte mère était-elle dépressive ? Jana Berzelius doit démêler cette affaire aux ramifications complexes tandis que son passé de tueuse menace de refaire surface. Il va falloir frapper vite, et fort...
Avec son héroïne aussi brutale qu'insaisissable, Emelie Schepp poursuit brillamment la série à l'origine de son succès.
À propos de l'auteur Lorsqu'en 2013, Emelie Schepp franchit les portes d'une librairie pour proposer Marquée à vie, son premier roman autoédité, elle ne se doute pas du succès éblouissant qui l'attend. Un éditeur traditionnel, 29 traductions et près d'un million de ventes plus tard, cette Suédoise née à Motala fait désormais figure de phénomène. Elle a été élue auteur de l'année au festival de Gotland en 2016 et 2017
« La marque du père » est le quatrième tome des aventures de la procureure, Jana Berzelius. J’avais déjà adoré ses trois précédents : « Marquée à vie », « Sommeil blanc » et « D’une mort lente ». Vous pouvez d’ailleurs retrouver mes trois chroniques sur mon blog.
Dès son premier livre, l’auteure Emelie Schepp avait su me séduire par une écriture aboutie qui maîtrisait parfaitement les ficelles de l’excellent thriller dont les auteurs nordiques ont le secret. S’il y a bien une série que je ne pourrais que vous conseiller de lire dans l’ordre, c’est bien celle-ci. Autant parfois, je vous dirais que ce n’est pas trop grave, que vous pouvez faire abstraction d’un livre ou l’autre, autant ici, je trouve que c’est important afin de bien saisir les histoires personnelles des différents personnages.
Ce qui est aussi appréciable dans les livres de cette écrivaine suédoise est la fine construction de ces protagonistes. Elle ne se repose jamais sur ses lauriers et les cisaille de façon cohérente et addictive.
En plus de ce noyau constitué des personnages qui évoluent au fil des tomes, on a une enquête sur un meurtre doublé de la disparition d’un enfant. À aucun moment, l’une ou l’autre de ces parties qui constituent au final un tout, ne sera mise de côté ou bâclée, l’une au profit de l’autre. C’est un savant dosage qui fait la réussite de ce livre.
Le rythme est soutenu et ce, tout au long du récit. Les chapitres alternent entre l’enquête principale et les histoires personnelles des personnages centraux de la série. Étant donné que lesdits chapitres ne sont jamais très longs, cela permet au suspens de monter crescendo.
A peine, j’ai eu terminé ce tome-ci, à peine je voulais me lancer dans le cinquième. J’ai dû à tout prix freiner des quatre fers afin de pouvoir le savourer le plus longtemps possible. Mais étant faible, je ne tiendrai sûrement pas très longtemps. Le cinquième tome est sorti ce printemps, sous le titre de « L’appel de la sirène ». Je sais dès les premières pages qu’en ouvrant un des livres de cette auteure, je passerai un très agréable moment de frissons.
Quatrième tome de la série Jana Berzelius et premier pour moi. Les bandeaux et l'appellation de "nouvelle star du polar suédois" qui doivent attirer des lecteurs mais qui personnellement me feraient plutôt fuir, annoncent des promesses tenues. J'ai beaucoup aimé et ai eu du mal à sortir du livre pour diverses taches beaucoup moins captivantes. L'originalité du roman est qu'outre Jana Berzelius qui est la figure centrale, deux autres personnages ont des rôles principaux et bénéficient d'un traitement approfondi : les deux enquêteurs. Là où beaucoup de polars font la part belle à un héros et oublient un peu les autres, Emelie Schepp construit une équipe. Jana a une vie particulière, une enfance difficile et violente lorsque les deux flics sont davantage dans la norme ; l'un est marié avec des enfants, tente de concilier vie de famille et travail et y parvient avec l'aide de sa femme et l'autre entame une relation avec un homme plus âgé et riche. Quant à Jana, elle se débat avec les démons de son enfance, surtout lorsque ceux-ci ont visage humain et la contraignent à certains comportements et actes. Elle débute timidement une relation avec son collègue Per et se limite à quelques échanges avec son père adoptif, ancien procureur, personnage trouble au cœur de l'enfance violente de Jana.
Le roman va vite bien que l'enquête piétine. L'intrigue principale est habilement alternée avec une secondaire qui concerne uniquement Jana et qui semble sans issue, ce qui donne un rythme et une ambiance prenants. C'est terriblement addictif, angoissant et ainsi que la suite, je lirais très volontiers les tomes précédents...
Ceux qui connaissent la procureure Jana Berzelius, seront ravis de la retrouver pour une nouvelle aventure. Quand à moi je la découvre pour la première fois dans La marque du père qui peut se lire indépendamment des autres. Alors que Sam Witell termine une course, il reçoit un appel angoissé de son fils Jonathan, six ans. Quelqu’un s’est introduit dans leur maison et Jonathan effrayé ne sait pas quoi faire. A son arrivée sa femme est retrouvée morte et son fils a disparu. L’affaire est confiée à Jana et c’est le duo de policier, Henrik Levin et Mia Bolander qui vont enquêter. En même temps, Danilo Pena est en détention et demande à Jana de venir le voir. La passé de Jana risque de remonter à tout moment alors qu’elle mène un combat infernal pour que ce ne soit pas le cas. Une intrigue bien ficelée avec un enlèvement d’enfant et la personnalité froide et distante de Jana que l’on commence à mieux cerner. J’ai bien accroché avec le kidnapping en revanche la personnalité de Danilo en tant que séducteur m’a laissée froide de même que la nouvelle liaison de Mia n’ajoute rien à l’histoire. Quand à la personnalité d’Henrik elle est aussi lisse que fade. On ne peut pas dire que ces personnages soient riches. En revanche ceux de Sam et de Jana m’ont tenu en haleine. L’intrigue était certes prenante, dommage qu’on devine si tôt dans la lecture de quoi il retourne, le suspense aurait pu être plus intense. Les combats menés par Jana même s’ils sont remarquables, m’ont parus peu réalistes, sa façon de laisser traîner les cadavres derrière elle sans être inquiétée manque de crédibilité. Malgré cela, j’ai passé un bon moment de lecture grâce à cette histoire de kidnapping qui était bien vue. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/06/25/38392926.html
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...