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Sandra est ambulancière urgentiste. Elle travaille en binôme avec Philip, infirmier urgentiste. Une de leurs patientes est décédée au cours de son transport vers l'hôpital.
Danilo Penã, un dangereux criminel, réussit à s'évader de l'hôpital où il était soigné. Il se réfugie chez la procureure Jana Berzelius qu'il fait chanter.
Une femme est retrouvée mourante, exsangue, les mains tranchées. Sandra et Philip interviennent en urgence.
L'autrice est présentée comme "la reine du polar suédois". Je dois avouer que la lecture "D'une mort lente" ne m'a pas du tout convaincu de la justesse de cette affirmation.
L'intrigue aurait pu être intéressante. Malheureusement, elle comporte trop de coïncidences qui nuisent à sa crédibilité, et qui, me semble t'il, auraient pu être évitées. En conséquence, le scénario tombe dans la facilité.
Les personnages, Sandra, Philip et son épouse, les policiers, sont crédibles et se posent les bonnes questions liées à leur rôle dans le roman. En revanche, le personnage de Jana Berzelius m'a paru totalement irréel : un passé qu'elle tient à garder caché ; des relations ambigües avec un truand en fuite ; un comportement privé en total décalage avec sa fonction. Une procureure qui ne rend pas hommage à la justice suédoise et un étonnant héros récurrent dans l'œuvre d'Emelie Schepp.
L'écriture est celle d'un thriller : simple et directe, sans fioritures inutiles (merci au traducteur). La narration est très rythmée : des découvertes et des rebondissements ; des changements de point de vue ; trois histoires qui se croisent. L'autrice parvient sans mal à retenir l'attention du lecteur. qui se laisse prendre au jeu.
C'est lorsqu'on arrive à la fin du roman qu'on se dit que les ficelles sont bien trop grosses, que le scénario aurait pu être mieux travaillé et que le personnage central de cette série de romans est vraiment bien étrange...
Loin de "la reine du polar suédois", je dirais qu'il s'agir d'un policier nordique bien décevant.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/08/16/dune-mort-lente-une-enquete-de-jana-berzelius-emelie-schepp-harper-collins-polar-nordique-decevant/
Excellent roman. Trouble, angoissant, voire glauque. Mais l'héroîne est attachante et on se demande bien comment elle va se tirer de l'imbroglio dans lequel elle s'est engagée. Trafic de drogues, trafic d'être humain;;; l'auteur dresse un portrait d'une Suède sombre aux prises à une immigration irrégulière qui se fait souvent dans des conditions abjectes. Une découverte.
Quand Jana , procureure, est appelée pour assister à l'autopsie d'un gamin de 9/10 ans elle ne sait pas qu'elle va enfin comprendre une partie de son passé que sa mémoire à effacée
En effet, ce gamin inconnu de tous, est soupçonné du meurtre de HansJuhlen , haut responsable de l'immigration en Suède.
Jana invoque une urgence de dossier et quitte précipitamment la salle d'autopsie ........ Ce qui laisse pantois tous ses collègues présents ......... Que se passe t-il ????
ce que personne ne sait c'est que Jana porte la même scarification sur la nuque que le gamin et ce signe a une signification bien particulière qu'il va falloir trouver.
Plus on avance dans la lecture de ce polar, plus on est surpris de découvrir de quoi sont capables certains hommes ......... on s'engouffre dans l'horreur ....... mais un roman tellement prenant ......
« La marque du père » est le quatrième tome des aventures de la procureure, Jana Berzelius. J’avais déjà adoré ses trois précédents : « Marquée à vie », « Sommeil blanc » et « D’une mort lente ». Vous pouvez d’ailleurs retrouver mes trois chroniques sur mon blog.
Dès son premier livre, l’auteure Emelie Schepp avait su me séduire par une écriture aboutie qui maîtrisait parfaitement les ficelles de l’excellent thriller dont les auteurs nordiques ont le secret. S’il y a bien une série que je ne pourrais que vous conseiller de lire dans l’ordre, c’est bien celle-ci. Autant parfois, je vous dirais que ce n’est pas trop grave, que vous pouvez faire abstraction d’un livre ou l’autre, autant ici, je trouve que c’est important afin de bien saisir les histoires personnelles des différents personnages.
Ce qui est aussi appréciable dans les livres de cette écrivaine suédoise est la fine construction de ces protagonistes. Elle ne se repose jamais sur ses lauriers et les cisaille de façon cohérente et addictive.
En plus de ce noyau constitué des personnages qui évoluent au fil des tomes, on a une enquête sur un meurtre doublé de la disparition d’un enfant. À aucun moment, l’une ou l’autre de ces parties qui constituent au final un tout, ne sera mise de côté ou bâclée, l’une au profit de l’autre. C’est un savant dosage qui fait la réussite de ce livre.
Le rythme est soutenu et ce, tout au long du récit. Les chapitres alternent entre l’enquête principale et les histoires personnelles des personnages centraux de la série. Étant donné que lesdits chapitres ne sont jamais très longs, cela permet au suspens de monter crescendo.
A peine, j’ai eu terminé ce tome-ci, à peine je voulais me lancer dans le cinquième. J’ai dû à tout prix freiner des quatre fers afin de pouvoir le savourer le plus longtemps possible. Mais étant faible, je ne tiendrai sûrement pas très longtemps. Le cinquième tome est sorti ce printemps, sous le titre de « L’appel de la sirène ». Je sais dès les premières pages qu’en ouvrant un des livres de cette auteure, je passerai un très agréable moment de frissons.
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