Découvrez le nouveau roman de Philippe Besson Une bonne raison de se tuer publié aux éditions Julliard.
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Le roman se passe à Los Angeles, le jour de la première élection de Barack Obama. Une journée pour faire le point, pour peut-être tout changer.
Car finalement, y a t-il une bonne raison de ne plus vouloir vivre ? Perdre un enfant, drame indicible et inconcevable ? Avoir une vie insipide, solitaire et sans but ? C’est la question que pose Philippe Besson dans ce roman sensible et introspectif, lui qui sait si bien se mettre à la place de ses personnages, les incarner grâce à une profusion de petits détails qui leur donne vie, les rendant si proches et humains.
« Ce sont les détails qui causent les plus grandes violences. »
J’ai aimé retrouver la plume de Philippe Besson, la douceur et la mélancolie de sa prose, mais ce n’est hélas pas allé plus loin. J’ai manqué ce rendez-vous avec l’auteur, tout comme le rendez-vous entre Laura et Samuel, une confrontation que l’on attend avec impatience tout au long du roman et dont rien ne sort.
Je ne peux néanmoins que saluer l’auteur qui n’a pas peur d’aborder des sujets sensibles dans l’ensemble de ses romans, sujets de société comme le suicide ou le féminicide, ou questionnant le destin.
Je ne suis pas vraiment fan de Besson mais là, je reconnais qu'il a capté mon attention par une analyse pointue des deux personnages. Bon, évidemment ce n'est pas très gai mais le suspens est au rendez-vous.
Une femme qui décide de se suicider avant la fin de la journée,
Un père qui se rend à l'enterrement de son fils de 17 ans, et tente de comprendre pourquoi il s'est donné la mort,
Une histoire qui se déroule sur une journée, celle de l'élection de Barack Obama …
Un texte magnifique, rien de futile, rien d'inutile …
A découvrir impérativement !
Une bonne raison de se tuer nous raconte la vie durant quelques jours de Laura et Samuel. Laura, mère au foyer divorcée, a pris la décision de se donner la mort. Samuel, dont le fils vient de se suicider, se rend à son enterrement. Nous sommes aux Etats-Unis, pendant la semaine qui précède l’élection d’Obama.
De ce roman ressort l’effroyable abattement des personnages qui dans les deux cas est lié au suicide. Laura est un personnage simple, effacé, qui s’en remet constamment aux autres, et qui après un divorce et des enfants qui ont grandit n’arrive plus à trouver la flamme de la vie. Pour elle, tout a disparu. Samuel souffre de la mort de son fils, une horrible souffrance, qui le paralyse, le jette à terre et l’assomme.
Autant, j’ai compris Samuel, la mort d’un enfant est une des choses les plus horribles qu’ils soient, autant, Laura m’aura agacé, à se plaindre presque que sa vie a été ratée. Il fallait plus d’ambition, mais elle se contente d’attendre que la vie passe.
L’écriture est assez fluide, malgré des phrases longues, avec une ponctuation surchargée de virgules.
Je retiendrais de ce roman une étude de la vie, l’opposition de deux personnages, l’un qui souhaite se donner la mort, sans réelle raison, l’autre qui la vit par procuration, elle aussi donnée sans aucune raison. Le suicide serait une raison de s’effacer de la vie, sans aucune raison. Deux être tenus par un fil ténu à la vie alors qu’autour d’eux, la vie bat son plein.
Un roman lent, presque trop mou, qui veut que l’on s’apitoie sur le sort de personnes pas si différentes.
Un roman terrible mais magnifiquement écrit, sur l'effroyable solitude, sur la douleur sans nom, sur le suicide. Les personnages en sont très émouvants et l'écriture de Philippe Besson très agréable. j'ai vraiment beaucoup aimé la lecture de ce livre même si elle fut douloureuse tant il est aisé de s'identifier aux personnages prisonniers eux aussi des affres de la société moderne qui forge tant de désespoir...
Roman de la mélancolie moderne " une bonne raison de se tuer " explore le sentiment de vide dans lequel nous plonge la société contemporaine. Pour décrire cette solitude, p besson porte une attention soutenue à ces gestes machinaux. Au fond, le lent écoulement du temps est tout ce qui reste aux personnages bouleversants de ce roman. Hommage au film " une journee particuliére "d ettora scola, auquel il fait reférence, ce livre évoque en toile de fond une amérique malade mais son constat dépasse cette réalité : le desespoir reste, de toutes les menaces, la plus redoutable. P Besson, est un des mes auteurs préférés , ses romans sont traduits en 19 langues , bien aimé " son frere " adapté par le réalisateur patrice Chereau ' ( que j ai vu recemment en dvd)
Une bonne raison de lire, un art maîtrisé de l'écriture au profit d'une histoire qui hante encore mes nuits.
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