"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qu'il s'agisse de l'administration, des questions fiscales et monétaires, du conflit avec la papauté, des affaires flamandes ou encore du procès du Temple, Philippe le bel, intransigeant sur ses prérogatives et secret dans ses démarches, se montra bien un « roi de marbre » froid et impénétrable, comme l'a un jour remarqué un envoyé du roi d'Aragon. Un roi aussi qui s'entoura de conseillers dont, n'en déplaise aux légendes malveillantes, il n'a nullement été le jouet : le livre définitif de jean Favier, paru en 1978, tord le cou à ce cliché et à bien d'autres.
Quant au travail remarquable qu'au début de sa carrière (1963) le grand médiéviste a consacré au dernier des grands serviteurs de Philippe le Bel, le chambellan Enguerran de Marigny, quasi-« vice-roi » à la fin du règne, il n'était plus disponible depuis des décennies. Il fournit un précieux contrepoint à la biographie du souverain.
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