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Un pueblo, dos banderas / un peuple, deux drapeaux

Couverture du livre « Un pueblo, dos banderas / un peuple, deux drapeaux » de Henoc Saenz-Sancha aux éditions La Bruyere
  • Date de parution :
  • Editeur : La Bruyere
  • EAN : 9782750016692
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Quand la fiction dépasse la réalité 1931-2021

Nous sommes en février 1931 à Puerto Trujillo, c'est un petit village d'artisans potiers situé dans la province de Tolède, région de Castilla la Mancha. Ça fait tout juste un an que le roi d'Espagne Alfonso XIII vient de destituer son chef de... Voir plus

Quand la fiction dépasse la réalité 1931-2021

Nous sommes en février 1931 à Puerto Trujillo, c'est un petit village d'artisans potiers situé dans la province de Tolède, région de Castilla la Mancha. Ça fait tout juste un an que le roi d'Espagne Alfonso XIII vient de destituer son chef de gouvernement, le dictateur Miguel Primo de Rivera. L'intention du roi était à terme de conduire son pays vers une monarchie constitutionnelle pour pouvoir proposer à son peuple une démocratie.

Certainement que ce projet de transition avait dû germer dans sa tête un peu trop tard, car le monarque avait négligé et sous-estimé les manifestations antimonarchiques qui se propageaient dans tout le royaume. Suite à l'accord de San Sebastian, sorte de conseil révolutionnaire où toutes les forces républicaines actives étaient représentées, la victoire des partisans pour la République aux élections municipales du 12 avril 1931, devait ressortir une majorité républicaine dans les plus grandes villes du pays mais pas du tout en milieu rural, encore moins au niveau général. Ce fut quand même interprété à tort par le roi comme une victoire républicaine, qui avait, pas moins de deux jours après ce fameux scrutin, initié une impression de raz de marée pour la République.

Certainement par peur de subir le même sort qui avait été réservé jadis à son lointain cousin M. Louis Auguste de France, qui par manque d'anticipation en perdit même la tête, le souverain espagnol, poussé par l'effet des accords signés au Pays basque, sentant un vent mauvais titiller ses narines, préféra fuir et s'exiler à l'étranger.

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