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1859. Chez les Brown, la cause abolitionniste se transmet de père en fille. En pleine guerre de Sécession, la jeune Sarah suit les traces de son célèbre paternel, sacrifiant tout de sa vie de femme dans son combat pour la liberté...
2014, banlieue de Washington. En achetant cette vieille demeure sur Apple Hill, Eden pensait pouvoir guérir son désir d'enfant - que son corps lui refuse. Une nouvelle vie, de nouveaux voisins et, surtout, cette mystérieuse tête de poupée retrouvée dans la cave, lui ouvriront un autre chemin, tracé pour elle depuis plus de 150 ans...
Plusieurs décennies séparent ces deux femmes et pourtant leurs destins se rejoignent sur bien des points...
J'ai été moins emballée par cette histoire que "Un goût de cannelle et d'espoir". Je n'ai pas été assez captivée, emportée par l'histoire que j'ai trouvé un peu lente.
Il me reste encore "Le souffle des feuilles et des promesses" à découvrir...
Énorme coup de coeur. Un livre addictif et très émouvant, j en recommande chaudement la lecture.
Une jolie histoire, très agréable à lire. Des personnages attachants. Une plume agréable. De quoi passer un bon moment de lecture.
J'ai aimé ce parallèle entre deux époques, le lien qui les uni. J'ai aimé aussi découvrir l'existence de Sarah Brown, cette femme combattante et courageuse.
J'ai moins aimé cet excès de sentiments aussi bien chez Sarah et Freddy pendant la guerre de sécession que chez Eden en 2014.
J'ai beaucoup aimé ce roman ! Tout comme son premier livre, j'ai lu avec plaisir cette histoire, page par page. J'apprécie beaucoup le contraste des deux générations, ces allers-retours en 1859, puis en 2014. Deux histoires, deux femmes et leurs destins se rejoignent sur plusieurs points !
Je me suis beaucoup attachée aux personnages, autant à Sarah qu'Eden, leurs "petits" tracas, leurs actions et les femmes qu'elles deviennent au fur et à mesure que l'on tourne les pages.
J'ai préféré "Un goût de cannelle et de d'espoir".
Le principe narratif est un peu confus (le parallèle entre les 2 histoires est lent à venir) mais le cadre historique est fort intriguant.
En 1859, la jeune Sarah accompagne sa sœur et sa mère chez les Hill à New Charlestown en Virginie, pour voir une dernière fois leur père et mari l'abolitionniste John Brown, condamné à la pendaison après l'attaque ratée de l'arsenal de Harpers Ferry. Dans cette famille du Sud favorable à l'abolition de l'esclavage, Sarah se lie avec Freddy qui sera son correspondant privilégié à son retour à New-York. Mais elle sait que seule une solide amitié pourra les unir. La dysenterie l'a laissée incapable de procréer et elle ne peut envisager de priver l'homme qu'elle aime de son rêve de fonder une famille. A u mariage forcément malheureux, elle préfère les études, l'art et surtout la continuation de l'oeuvre de son père. Pour aider le ''Chemin de fer clandestin'' qui permet aux esclaves de passer du Sud au Nord, Sarah dessine des cartes camouflées dans de petits tableaux bucoliques ou sur le visage de poupées de porcelaine.
De nos jours, Eden vient d'arriver New Charlestown avec son mari Jack. Elle a quitté la ville, son travail et tout ce qui était sa vie pour profiter du calme de la campagne et enfin réaliser son rêve de fonder une famille. Après des années d'échec, son mariage ne tient plus qu'à un fil tant elle en veut au monde entier de sa stérilité. Quand son mari rentre avec un chien sous le bras, elle explose littéralement de colère, de rage, d'impuissance. C'est donc sa jeune voisine, Cloé, qui est chargée de nourrir et sortir l'animal. Mais malgré son refus initial, Eden finit par s'attacher à la boule de poils et à la fillette. Ensemble, elles découvrent une tête de poupée très ancienne dans le garde-manger de la maison et commencent une enquête pour en connaître la provenance.
Fidèle à son style, Sarah McCoy entremêle le passé et le présent pour raconter le destin de deux femmes liées par leur infertilité et une maison. Et dès les premières pages on s'intéresse à Sarah et la terrible époque qui précéda la guerre civile tout en faisant la connaissance d'Eden, une femme d'aujourd'hui minée par l'absence d'enfant. Mais très vite, les chapitres consacrées à la première prennent le dessus. Sans le savoir, nous connaissons tous son père, John Brown, ne serait-ce que par la chanson inspirée de son exécution qui fut l'hymne des Unionistes. En apprendre plus, sur lui, son combat, sa famille, est un vrai plaisir et une réelle découverte. Sa fille Sarah, artiste, féministe, vouée à la cause abolitionniste, est un personnage historique qui gagne aussi à être connu. Malheureusement, l'intrigue se focalise sur son histoire d'amour avec Freddy Hill alors que là n'est pas l'essence de cette femme engagée et combative. Mais l'auteure semble engluée dans les bons sentiments et c'est encore pire dans les chapitres concernant Eden. La description de la petite ville américaine avec les gentils voisins, la gentille libraire, le gentil épicier, la gentille antiquaire, les rues bien proprettes et le festival annuel et sa meilleure tourte, on a beau être en 2014, on se croirait dans un épisode de La petite maison dans la prairie. C'est un peu une Amérique fantasmée où tout le monde est harmonie et amour, jusqu'à l'écoeurement. Et Eden est un personnage inintéressant, capricieux, larmoyant et immature qu'on peine à apprécier.
Après le fabuleux Un goût de cannelle et d'espoir, Sarah McCoy déçoit dans ce deuxième roman qui manque de puissance et se complaît dans la facilité et la mièvrerie. Tout n'est pas à jeter, le style est fluide, la partie historique instructive mais l'ensemble n'est pas convaincant. Peut mieux faire.
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