« La réflexion historiographique s'attache à comprendre comment est possible cette activité
étrange, paradoxale et pourtant familière que l'on appelle «faire de l'histoire», c'est-à-dire produire
un discours vrai sur des réalités qui nous sont soustraites par le temps, des réalités avec lesquelles
nous ne pouvons plus entretenir de rapport direct et qui n'existent plus pour nous que sur le mode
de l'absence. » - Jacques Revel.
Les essais qui sont réunis dans ce volume ont été écrits à partir de la fin des années 1970. Ils
portent sur les sociétés d'Ancien Régime et privilégient deux aspects : l'identification des
ensembles sociaux et les identités culturelles.
Jacques Revel a ainsi choisi de placer ce recueil sous le pavillon de l'histoire sociale parce qu'elle
occupe à ses yeux une place centrale dans les analyses historiographiques.
Or, l'ambition de ce volume est, au-delà du thème proprement dit, d'aider à mieux comprendre les
pratiques de recherche en les replaçant dans leur contexte. L'auteur tient à montrer comment ces
pratiques se sont transformées en fonction du déplacement et du renouvellement des
questionnaires qui les orientaient. En effet, « si le temps de la discipline historique est bien
évidemment plus lent que celui de l'histoire, il n'en re ste pas moins que pour qui a la possibilité de
le considérer avec quelques distances, l'évidence s'impose d'un changement profond dans nos
manières de penser comme dans nos manières de faire. C'est de cela d'abord que ce recueil
voudrait rendre compte ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
