80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Ne sommes-nous pas récompensés de nos efforts ? Avons-nous été fous de braver la sottise des hommes ? De mépriser la haine et la calomnie ? Ce que vous voyez-là n'est sans doute que la frontière d'un immense royaume sous-marin... un royaume que nous allons visiter ensemble, dont nous allons emporter des photographies, dont nous ferons la description dans notre journal de route et que demain nous révélerons aux physiciens modernes.
Un mois sous les mers de Tancrède Vallerey, constitue un fort bel exemple de la vivacité de la littérature populaire française de l'entre-deux-guerres. Paru en 1933, il démontre avec suspense et une propension à l'émerveillement peu commune que la science-fiction existait en France, sous sa forme actuelle, sans référence obligée à un genre que les Américains s'approprièrent. Les références de Vallerey, ce sont plutôt les récits de Rosny aîné et ceux d'H. G. Wells, donc une tradition spéculative bien européenne - mais le sense of wonder est bien là. Narrant les péripéties d'un voyage, non pas dans les grands fonds marins mais bien en-dessous, ce texte faussement linéaire surprend par sa modernité et son implacable mécanique, qui embarque imperceptiblement le lecteur vers une conclusion digne des plus grands classiques.
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