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Après Le Poète assassin, cet ouvrage est une nouvelle réflexion sur le pouvoir magique, fantastique (tyrannique ?) du langage. Une fête des mots, rien que des mots, une plongée dans les années 50 dont le sujet n'est ni la mort d'un homme, ni le football, mais le verbe.
Le propos est donc un pari : celui de laisser un type soliloquer, brailler, étriller, ripailler jusqu'à plus soif avec les mots, en une logorrhée de cuistre, de menteur, de bravache, de capitan, que sais-je ? De matamore ?
Un match dure quatre-vingt-dix minutes, c'est la laideur assumée, celle d'un soûlard qui mange, broie, déchiquette les mots en une langue poétique ; extrêmement poétique même, raturée, travaillée, falsifiée, et faussement improvisée.
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