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Gary Gilmore est l'un des condamnés à mort les plus célèbres des Etats-Unis. Emprisonné à perpétuité pour homicides en juillet 1976, il demande la peine capitale, alors abolie depuis dix ans, et provoque l'étonnement du pays. Il sera fusillé cinq mois plus tard. Véritable contestataire, son histoire est aussi celle d'une famille, marquée au sang par le mormonisme et dont le destin est digne des plus grandes tragédies grecques : les Atrides de l'Amérique au XXe siècle.
Gary Gilmore, le frère de l’auteur, a été condamné à mort et fusillé le 17 janvier 1977. La peine de mort venait d’être rétablie dans l’Utah. Gary refusa de faire appel. Au contraire, il défiera les autorités en réclamant son exécution. Cette « expiation par le sang » étant une délivrance pour lui, la seule possibilité de rédemption selon les croyances mormonnes.
Pour tenter de dénouer les fils, voire conjurer le sort, Mikal tente de retracer son histoire familiale pleine de fureur et de violence.
[…C’est comme si toute personne issue d’une famille qui a produit un assassion devait elle aussi avoir en elle la même souillure, la même cruauté, comme si elle devait aussi être d’une manière ou d’une autre responsable de la violence qui s’est produite…]
Je n’avais rien lu de plus bouleversant, fort, essentiel depuis bien longtemps.
L’histoire de Gary Gilmore a également inspiré le livre de Norman Mailer « Le chant du bourreau »
Sans doute connaissez- vous Norman Mailer, écrivain américain et auteur du livre « le chant du bourreau ». Il y relate la vie de Gary Gilmore dans le couloir de la mort après l’assassinat de deux hommes. « Un long silence » est l’histoire de cette famille Gilmore, racontée par un des fils et donc frère de Gary. Une histoire atroce, la destruction d’une famille par la violence. Des vies brisées, la mort qui poursuit cette famille…Mikal éprouve le besoin de revenir sur sa vie ainsi que celle de ses parents et frères sans doute pour se débarrasser de ce mal être qui le poursuit, une enfance douloureuse pour tous ces enfants. Il ne cherche pas le pardon pour Gary, mais il nous donne des explications, des réponses pour expliquer les gestes de son frère. J’ai adoré.
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