Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes !
Le grand roman de l'été 2022 ! Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n'existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre. Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue. Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d'une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.
« Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore ».
Dans sa cuisine baignée de soleil californien, Joyce rêve à sa fenêtre. Elle est blanche, elle est riche. Son horizon de femme au foyer, pourtant, s'arrête aux haies bien taillées de son jardin. Ruby, elle, travaille comme femme de ménage chez Joyce et rêve de changer de vie. Mais en 1959, la société américaine n'a rien à offrir à une jeune fille noire et pauvre. Quand Joyce disparaît, le vernis des faux-semblants du rêve américain se craquelle. La lutte pour l'égalité des femmes et des afro-américains n'en est qu'à ses débuts, mais ces deux héroïnes bouleversantes font déjà entendre leur cri. Celui d'un espoir brûlant de liberté.
Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes !
Premier roman d'Inga Vesper, explore les apparences sous toutes les coutures et ancre son histoire sous couvert d'une enquête de police dans une tranche de vie des femmes dans un quartier aisé de de Sunnylakes à Los Angeles en 1959.
Une plume fluide est efficace, une ambiance pesante et poisseuse, le portrait de ses femmes qui ambitionnent un autres destins, des hommes violents, une Amérique en proie au racisme et à la discrimination communautaire et avec de nombreuses fêlures. Les personnages sont profonds et attachants, l'autrice y intègre une pointe d'humours.
Communautarisme, Racisme, Amérique ségrégationniste, Famille, Sexisme, Fiction domestique, Mystère, Conditions des femmes et des femme au foyer, Disparition.
"Il y a tant de couleurs différentes. Le vert du gazon de mai. Le rose saumon des tomettes du patio. La palissade blanche qui entoure la maison. Les géraniums pourpres dans leurs pots en terre cuite. Le ciel aux frontières troubles, comme mon esprit rendu brumeux par la fatigue. Le bleu de la piscine est si profond et vif que je voudrais y tomber, y couler et me dissoudre comme une aspirine."
"Il y a de l'espoir dans les heures du matin, exactement comme il y a du désespoir dans l'après-midi qui s'étire comme du chewing-gum et pourtant ne mène à rien, une fois occupé par les lessives, le ménage, le dîner et les enfants qui courent partout et risquent toujours de tomber dans la piscine."
"La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l’université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l’église. Et voilà. Personne ne s’intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leur talents ou de leurs opinions."
J'ai adoré ce livre! Un premier roman d’Inga Vesper que je recommande vivement ! un régal, suspens tout au long du livre et des sujets très forts dont le racisme, la vie des femmes aux foyers, la liberté féminine, la difficulté d'émancipation tout nous touche . J'ai aimé cette combativité, le rôle de chaque personnage dans cette histoire, Des drames, des mystères et des rebondissements vont s'entremêler au fil des pages, donnant de la profondeur au récit.
« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore. »
Une envie de révolte et de liberté, un beau moment de lecture en une belle longue après midi.
J'ai enfin découvert ce roman qui me tentait depuis un moment, et c'était trop bien !
Où est Joyce ? Une femme blanche, mariée, 2 enfants qui a tout pour être heureuse dans cette banlieue chic de Sunnylakes.
Disparue d'un coup de sa cuisine avec pour seules indices une marre de sang et un pyjama d'enfant, elle est le fil conducteur de ce roman qui se passe à la fin des années 50, mettant en lumière conditions féminines de l'époque et ségrégation raciale, des noirs face à la suprématie des blancs américains. L’ambiance est lourde et pesante, il fait très chaud, des émeutes ont lieu, nous sommes à Santa Monica, en Californie
Un roman choral et policier puisqu'il y a une enquête.
Alternativement, la voix de la jeune domestique noire de la famille, Ruby se fait entendre, c'est elle qui découvre la cuisine, avec celle de l'inspecteur Mick, tandis que la voix de Joyce apparait de temps en temps, laissant libre cours à ses pensées.
Les pistes sont nombreuses pour retrouver cette mère de famille : que cache le mari Franck ? Les voisines et les amies du comité des femmes, l'ancien petit ami de Joyce, ont-ils tous quelque chose à se reprocher ?
Sans compter que la fille ainée de Joyce, Barbara, a des paroles bien mystérieuses.
Le duo flic blanc et fille noire fonctionne, Ruby est maligne et n'a qu'un rêve aller à l'université, elle pense à la récompense pour qui donnera des indices sur la disparition de Joyce, sa patronne. Mick va demander de l'aide à Ruby et, même si elle a du mal à faire confiance aux blancs qui l’exploitent, elle va aussi enquêter car elle éprouve de la compassion envers Joyce qui était une des seules femmes à ne pas la rudoyer.
Je n'ai pas vraiment vu venir la résolution de l'affaire, émettant plusieurs hypothèses.
L'auteure met en avant la psychologie féminine de l'époque, l’avancée des mœurs, les difficultés des femmes à s'émanciper.
C'était une lecture addictive que j'aurais pu lire d'une traite si j'avais eu plus de temps, avec cette atmosphère pesante qui m'a tenue en haleine.
Pour moi, c'est un polar domestique qui fonctionne très bien.
« Un long, si long après-midi » d’Inga Vesper m’avait fait de l’œil dès sa parution en 2022 en broché. Quelle joie donc quand il s’est avéré qu’il faisait partie de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Roman des Editions Points ! Et bien, j’ai vraiment bien fait d’attendre car je n’ai pas du tout été déçue. Il est un de mes coups de cœur de l’année 2024 !
Pour les nostalgiques de Desperates Housewives mais avec en prime une disparition mystérieuse et l’enquête en découlant, ce livre est parfait pour vous ! Décollage pour les Etats-Unis…
Bienvenue à Sunnylakes, une banlieue de Santa Monica, au cœur de la Californie. Des maisons chics, des gazons parfaitement entretenus, des habitants riches, bref, un petit paradis à première vue. C’est là que vit Joyce, une trentenaire, femme au foyer et mère de deux adorables petites filles. Un après-midi ensoleillé, Joyce disparait et des traces de sang sont retrouvées dans la cuisine par la femme de ménage, une noire-américaine, en charge de plusieurs maisons dans le quartier. Mais où est donc passée Joyce ? L’enquête démarre alors.
Le décor vous fera directement penser à plusieurs séries ou films américains, où tout semble être parfait. Pourtant, si on gratte un peu le vernis, on se rend compte que la vie n’y est pas forcément toute rose…. Les apparences sont souvent trompeuses et les coups bas ne sont pas en reste…
Inga Vesper signe ici un premier roman extrêmement riche en qualités. Son écriture est très fluide et agréable à lire. Le décor de son récit placé en 1959, c’est un bond dans le passé que le lecteur fait où aucun élément n’est oublié. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver tant dans les lieux que dans le temps. La minutie des descriptions va jusque dans les détails et c’est comme si l’autrice y avait elle-même vécu alors qu’elle est allemande, vit en Ecosse et surtout bien trop jeune pour avoir connu les années 50 !
C’était le temps où les noirs-américains étaient traités comme des gens inférieurs, où les ghettos selon les origines étaient encore plus marqués, où la police avait encore plus la gâchette et les coups faciles, où la femme était d’office un être inférieur par rapport à l’homme, … Bref, toute l’histoire a été parfaitement recherchée et travaillée.
Ce livre se dévore en peu de temps, tellement il tient son lecteur en haleine. Les pistes sont nombreuses quant à la disparition de Joyce et pourtant, on peut se tromper à chaque fois qu’une porte se ferme pour en ouvrir une autre.
Comme vous l’aurez compris, j’ai littéralement adoré ce livre et il me tarde de découvrir le second roman de cette autrice : « Un destin sauvage, si sauvage » paru également aux Editions de La Martinière.
C'est une banlieue californienne des années 50.
Des pelouses vertes et bien entretenues qui abritent les barbecues du week-end.
Des maisons vitrines où tout semble lisse et aseptisé.
Des femmes aux allures de fées du logis qui revêtent toujours leurs meilleurs atours et élèvent des enfants polis et bien élevés.
Des femmes qui attendent chaque jour le retour de leurs maris. Images modèles de la bonne épouse et de la bonne mère.
Mais voilà, comme souvent, en regardant de plus près, éclate leur mal être. Un mal être qu'elles noient dans des cocktails médicamenteux prescrits par leurs docteurs. Pour supporter la pesanteur de leurs jours et les attentions conjugales.
Joyce est de ces femmes- là. De celles qui ont suivi une route toute tracée en oubliant leurs propres aspirations. De celles qui en crèvent. Lentement mais sûrement.
Alors, quand commence ce roman, elle a décidé de partir. De créer. De vivre.
A t'elle réussi ? Là réside justement un des enjeux de cette intrigue. Car en fin d'après-midi, sa femme de ménage retrouve la cuisine ensanglantée. Et les deux enfants abandonnés.
Une enquête débute. Le genre d'enquêtes qui va mettre à jour de nombreux secrets et éclairer bien des pans de la société.
La narration se révèle polyphonique. Retentissent ainsi les voix de Joyce, de Ruby, la femme de ménage et de Mick, l'inspecteur. Avec leurs statuts d'outsider (Ruby est noire et subit de nombreux actes de racisme de la part notamment de ses employeurs tandis que Mick vient de New York et s'est vu rétrogradé), ils offrent des contrepoints intéressants. J'ai aimé ce choix de construction, ces aperçus sur l'environnement et sur les droits civils et des femmes.
Mais je dois avouer que je suis parfois restée en surface et que le dénouement ne m'a pas complètement satisfaite. A la fois car je me doutais de la clef du mystère. A la fois aussi car j'ai trouvé la séquence finale trop rapide et trop tapageuse. De même, j'aurais préféré que l'épilogue prenne plus son temps et développe plus certains nœuds de l'intrigue.
Néanmoins, malgré ces bémols, ce titre constitue une lecture agréable autour de cette thématique du vernis des apparences.
"Un long, si long après-midi" se lit très facilement. Joyce est une femme au foyer, vivant dans une banlieue chic. Comme toutes ces histoires, elle semble avoir une vie parfaite, une famille et un mari parfaits. Lorsqu'elle disparait, tout ce petit monde s'en trouve bouleversé. L'inspecteur, récemment muté, pensant découvrir une simple histoire dans une banlieue tranquille, va vite déchanté. Aidé de la bonne de Joyce, il va tenté de voir un peu plus clair dans cette maison et ce voisinage que rien ne soupçonne.
Ruby est un personnage que j'ai adoré. Je n'aurais pas eu la moitié de son culot. Cette jeune femme courageuse respecte ses valeurs et je l'admire. L'inspecteur, d'un autre côté, ne m'a fait ni chaud ni froid. Je l'ai trouvé sans grand intérêt. C'est vraiment Ruby qui rythme l'histoire et j'ai vraiment aimé son tempérament.
Cette enquête est stimulante et l'entourage de la disparu a tout pour plaire ! Je recommande vivement !
Eté 59, en Californie, Joyce, femme blanche mariée avec deux petites filles, disparait soudainement ; du sang est retrouvé dans la cuisine.
Ruby, jeune femme noire issue d’un milieu défavorisé, est femme de ménage pour gagner quelques cents de l’heure dans le quartier, et travaille entre autres chez Joyce qui la considère comme une amie est non comme une employée lambda noire et méprisable. C’est elle qui signale la disparition de Joyce et s’occupe des enfants déstabilisées. Le pitch est lancé. Que s’est-il passé ?
L’enquête sera menée par un flic moderne, précurseur de l’égalité des sexes et des gens de toute origine.
Inga Vesper place son roman dans le contexte très particulier des années 50 où les Etats-Unis sont encore un pays ultra ségrégationniste, mais où les femmes commencent à se révolter et veulent se libérer du joug des hommes, et les afro-américains à s’émanciper et à se rebeller contre la toute-puissance des blancs.
Pour un premier roman, l’autrice manie habilement le suspens, les fausses pistes, et campe une multitude de personnages tous plus complexes les uns que les autres, faits de faux-semblants et d’apparences, dans un paysage aseptisé d’un riche quartier de banlieue, qui n’est pas sans rappeler celui de Wisteria Lane (Desperate Housewives). Ca parle de racisme, d’amitié, d’amour, d’amant, de rêves brisés, interrompus, de pauvres et de riches, de sexisme, de violence. A travers de beaux portraits de femmes, Inga Vesper nous dépeint une Amérique pleine de préjugés, ségrégationniste, avant le basculement vers le droit des femmes et des noirs, une époque sensée être révolue mais on voit bien de nos jours, plus de soixante ans après, que rien n’est acquis.
Un bon moment de lecture avec ce thriller, véritable page turner qui nous garde éveillés tant que le mystère n’est pas éclairci. Suspense garanti.
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