Des ouvrages qui ont fait votre bonheur et que vous recommandez
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Des ouvrages qui ont fait votre bonheur et que vous recommandez
Quel plaisir de lire ce récit au style alerte, pétillant pour raconter la vie de du Comte Rostov ; reconnu coupable d'avoir menacé les idéaux de la société, il est condamné à la réclusion à perpétuité à l'hôtel Metropol près de la Place Rouge où il réside depuis quatre ans : s'il met les pieds dehors, il sera abattu !
Pendant "cet exil", il va côtoyer des personnages tous plus attachants les uns que les autres.
On sourit en lisant les incidents farfelues, l'excentricité du Comte et des autres protagonistes. Qu'il est agréable de déambuler dans cet hôtel au charme désuet.
Un roman qu'il ne faut pas prendre au sérieux ; l'histoire de la Russie est en arrière-arrière plan.
Il est surtout question de solidarité, de prendre la vie du bon côté, d'amour paternel, de légèreté, d'amitié.
J'ai terminé ce livre le sourire aux lèvres et au regret de quitter tous ces séduisants personnages
Un livre que j'ai eu comme cadeau, la couverture est tellement belle et originale. Je ne suis pas habituée à ce genre de lecture mais j'ai trouvé ce livre passionnant. Un comte obligé de rester dans un hotel pendant plusieurs décennies vous me direz que cela doit être d'un ennui ... et bien pas du tout. Il s'adapte, fait des rencontres, pense au passé, et avance dans l'âge avec une petite fille qui lui arrive par une ancienne connaissance. J'ai beaucoup aimé ce livre, racontant une vie et un destin, je le conseille vivement.
J'aime énormément les romans dont l'intrigue a lieu dans un hôtel. Le cocktail parfait est au rendez-vous à savoir un personnage plein de mystère, des secrets et une dose d'humour. Ce roman nous plonge au coeur de la Moscou du communisme, où la jeunesse dorée russe se mêle à la politique et aux jeux du pouvoir.
Ce qui est appréciable avec ce roman c'est de découvrir le siècle dernier en Russie, c'est une page d'histoire qu'écrit Amor Towles.
Un livre à le croisée des auteurs russes mais écris par un américain, pas banal. Une longue épopée pour comprendre la période Russe/URSS des années 20 au années 50 au travers du regard d'un Comte qui accepte sa destinée, celle d'être à côté du miroir de l'âme de cette société naissante et de ses ressentis.
Une bien belle histoire qui vous accroche jusqu'à la dernière ligne.
Le livre s’ouvre sur un poème du Comte Alexandre Ilitch Rostov, publié en 1913. Puis, vient le compte-rendu de la comparution du même Comte, le 21 juin 1922, devant un tribunal du peuple, pour ce même poème. Il risque le peloton d’exécution. Heureusement, quelques camarades bien placés, appréciant ledit poème, font qu’il est assigné à résidence dans le Metropol hôtel où il séjourne. Las, il ne pourra JAMAIS en sortir sous peine d’être immédiatement exécuté. Bien entendu, il ne séjournera pas dans sa suite, le 217, mais au 5ème étage dans une chambre mansardée minuscule, avec quelques uns de ses meubles.
« Les bolcheviques, férocement déterminés à refondre l’avenir dans un moule façonné par leurs propres soins, n’auraient de cesse qu’ils n’arrachent, ne brisent et n’effacent jusqu’aux derniers vestiges de sa Russie à lui ».
Son état d’esprit, son éducation le poussent à trouver le positif dans sa nouvelle vie. Il va, avec sa nouvelle amie, une gamine de neuf ans, Nina, qui change toute sa ligne de vie, explorer le grand hôtel de haut en bas. Juste avant son départ de l'hôtel, Nina lui offre le passe qui ouvre les portes du haut en bas de l'hôtel. J’ai apprécié le respect qu’il a envers « le petit personnel ». D’ailleurs, pour donner un sens à sa vie, il devient serveur en chef et met tout son art à bien servir les clients, sans ostracisme, ni se rabaisser. C’est ça la classe ! Avec le chef, un français et le maitre d’hôtel, ils forment un trio de choc, féminisé par la grâce et la complicité de Nina, Sofia et Marina.
Alexandre donne des cours de civilisations française, anglaise, américaine à une huile bolchevique, Ossip. Une amitié naît qui va au delà des divergences politiques et permet des échange savoureux.
« Les américains et nous serons les seules nations à avoir appris à balayer e passé plutôt que de nous incliner devant lui. Seulement eux ont agis de la sorte au nom de leur cher individualisme, alors que nos efforts à nous sont au service du bien commun. »
Un beau, ou plutôt, mauvais jour, Nina lui confie sa fille, Anna. Son mari est emprisonné en Sibérie, décide de le suivre, trouver un logement et revenir chercher la petite. Sauf qu’elle ne revient jamais et que de oncle Alexandre, il passe au statut de papa
Le roman est découpé en chapitres, successions de petites histoires qui jalonnent les trente années que durent l’assignation à résidence d’Alexandre Ilitch Rostov.
S’il ne peut sortir humer l’air du temps, Alexandre en ressent les soubresauts, les changements ; celui du directeur un bon soviétique comme l’entend le Politburo . Les réunions, tables en U, remplacent les bals donnés dans la salle des fêtes de l’hôtel, l’accordéon et les chants révolutionnaires ont supplanté les orchestres de musique de chambre ; Camarade est utilisé d’office, interdiction de dire monsieur le comte ou madame… Le dîner avec Khrouchtchev est raconté avec toute la malice d’Amor Towles
A l’instar d’Alexandre, Amor Towles écrit avec une grande élégance, bienveillance, humour. Je n’ai pas ressenti de haine face au pouvoir bolchevique mais une recherche de l’âme russe avec toutes ses contradictions. J’ai ressenti la pression politique, l’oppression, le manque mais également la débrouillardise, une certaine résistance, ne serait-ce que dans l’attitude du comte.
Amor Towles, sous les lambris dorés du Grand Hôtel me fait vivre l’arrivée du socialisme, puis du totalitarisme russe avec élégance, malice, retours en arrière vers le passé et les fastes de la vie d’avant et les couloirs du Grand Hôtel.
Les dessins de la très élégante couverture sont un condensé de la vie d'Alexandre Ilitch Rostov.
Un coup de cœur que je dois au blogue de Nicole
Au début des années 20, le comte Alexandre Rostov est condamné par un tribunal bolchevique à vivre en résidence surveillée dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou. Aristocrate et hommes de lettres, cet épicurien va durant trois décennies vivre une vie romanesque protégé par le personnel de sa prison. Jamais il ne céde une once de son élégance, de son sang-froid, de son humour. Il reste fidèle à ses valeurs et à ses ami(e)s. J' ai aimé l'atmosphère russe de ce bestseller américain. Un moment d'évasion très agréable. Une écriture fluide et généreuse. Des personnages attachants
Plongée dans un autre siècle, dans l'Histoire de la Russie, ses turbulences, ses violences... le tout sans bouger d'un palace.
Condamné par un tribunal bolchévique à vivre en résidence surveillée, à quelques encablures du Kremlin, dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou, le comte Alexandre Ilitch Rostov est un camarade si agréable. Le vieil et délicieux aristocrate est empreint de son éducation, fondamentalement bon et nous fait voyager... dans le temps !
Quelle joie cet ouvrage ! Je l'ai offert à 3 personnes tant j'ai aimé partager ce huis-clos pas si clos que ça..
Moscou 1922. le comte Alexandre Rostov est assigné à résidence à l'hôtel Metropol par les Bolcheviks avec interdiction d'en sortir sous peine d'être exécuté. Il va y rester trente ans sans rien changer à ses manières raffinées d'aristocrate, à son exquise politesse, à son urbanité, à sa patience.
Il va tenter de donner un sens à sa vie de reclus, en vase clos en savourant tous les menus plaisirs que lui offre son séjour : il visite l'hôtel Metropol dans ses moindres recoins accompagnée d'une petite ukrainienne, Nina, qui changera sa vie, il rencontre une flopée de gens, visiteurs, habitués ou employés de l'hôtel, il apprécie mets recherchés (bar au fenouil, bouillabaisse...) et grands crus. Il devient même serveur en chef au sein de l'hôtel sans aucune nécessité économique.
Lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman, encensé par la critique, à la magnifique couverture sensuelle au toucher, je m'attendais à vivre une belle expérience littéraire ; ce ne fut pas exactement le cas ; certes l'écriture est ciselée, l'ironie mâtinée d'humour, le style élégant comme le comte, la découverte de l'âme russe à travers ses écrivains les plus prestigieux et de tout un pan de l'histoire russe après la révolution est intéressante, la fin amène son lot de surprises mais je dois avouer que je me suis ennuyée à la lecture de ces 573 pages même si la relation d'Alexandre Rostov avec Nina puis sa fille Sofia a su réveiller mon intérêt et mon émotion.
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