Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
james reid est un jeune homme romantique dont le principal défaut est d'avoir trop rêvé sa vie avant qu'elle ne commence véritablement.
durant l'été 1939, il embarque pour l'inde avec son régiment et, lors d'une escale au cap, croit trouver en daphné, jeune femme mariée, le grand amour qu'il attendait. a la fin de la guerre, il apprend que de cette liaison passionnée est né un enfant qui ne se sait pas illégitime. james va alors tout entreprendre pour rencontrer son fils.
James ,un jeune britannique ,est mobilisé en 1939 et envoyé en Inde pour contrer une probable invasion des Japonais.La traversée l'amène a faire escale au Cap où il rencontre Daphné ,une femme mariée ,avec qui il va vivre une passion torride .De cette passion naîtra un enfant .James n'aura de cesse de retrouver Daphné et son enfant des années plus tard alors qu'il se mariera et aura un enfant en Angleterre .
Comment une lectrice boulimique est complètement passée à côté de l’œuvre de Doris Lessing ? Je ne me l’explique pas et comblerai sans tarder cette immense lacune.
Fils d’un père ancien combattant de la Grande Guerre, d’une mère d’humeur plutôt joyeuse mais n’ayant guère le loisir de s’exprimer, James évolue en fils unique dans ce cercle fermé jusqu’à ce qu’il rencontre Donald, enfant d’une famille évoluée et progressiste.
Ensemble, les deux garçons sont mobilisés en 1939.
Sur le départ, James se remémore : « pendant vingt ans, sa mère s’était assise sous la lampe pour tricoter dans la solitude » en attendant son père qui rentrait du pub où il rejoignait quotidiennement ses amis anciens combattants et qui rentrait « empestant la bière ». Finalement il l’embrasse, elle, et « donne une bourrade amicale et filiale à l’épaule inflexible de son père ». Il part pour le sud-ouest de l’Angleterre. Journées d’entraînement, soirées dans les pubs pour beaucoup, travaux dans les fermes, lectures passionnées et première expérience sexuelle pour James. Enfin, le régiment est appelé à bouger et briser l’ennui, il rejoint l’Inde pour affronter « les Japs » qui approchent. C’est une traversée longue et traumatisante pour les troupes comme pour l’équipage, atteints par les souffrances physiques et morales, terrassés par un ennui profond.
Une escale au Cap est alors l’intermède qui conditionnera à jamais la vie de James.
La construction de ce roman se veut sans pause, même pas celle dont le lecteur se sert souvent pour fermer le livre le temps d’une nuit. A aucun moment, je n’ai eu envie de marquer une étape, tant j’ai été passionnée par cette histoire.
Histoire de la jeunesse anglaise d’avant-guerre, histoire d’un jeune homme dont le quotidien est marqué par la première guerre à travers le comportement taiseux de son père, introverti puis progressivement libéré grâce à son amitié avec Donald qui lui fait découvrir la politique, lui fournit les outils pour assouvir sa passion de littérature et de poésie. « Il savait que, s’il n’avait pas eu la poésie et les livres pendant ces derniers mois -non, ces dernières années maintenant- il se serait retrouvé chez les dingues ».
C’est aussi l’histoire d’une passion, dévastatrice, longtemps apaisée par une lueur d’espoir entretenue par la naïveté de James, et finalement une souffrance contenue mais sans limite, qu’aucun remède ne parviendra à apaiser.
L’histoire d’une passion décrite avec beaucoup de sensualité et de pudeur, triste mais non dénuée d’humour.
Un roman qui exprime aussi les sentiments d’une jeunesse anglaise d’entre- deux-guerres, aspirant à la paix et croyant au bonheur, persuadée que jamais les horreurs de la Grande-Guerre ne se reproduiraient, les dégâts de celle-ci étant encore tellement présents.
Un court roman, un véritable coup de cœur. C’est par ailleurs ma première découverte de l’œuvre importante de Doris Lessing, Prix Nobel de Littérature en 2007.
Quand ça ne va pas, je prends un livre de Doris Lessing. J’aime retrouver sa plume.
Le titre du livre et le thème pourraient faire penser à un roman de B.C.. C’est sans compter sur la plume et les mots de Doris Lessing.
J’y retrouve certaines thématiques de l’auteur : l’idéalisation (et non l’idéalisme) confrontée à la réalité, la confrontation de milieux sociaux différents, la démission masculine.
James, issu d’un milieu modeste, taiseux, est pris en charge par Donald qui lui sert de pygmalion. Grâce à lui, il s’ouvre à la politique et à littérature et Kipling ne le lâchera plus.
Arrive la mobilisation et le voici parti en Inde sur un bateau de croisière réarmé pour une traversée qui n’aura rien d’idyllique. Doris Lessing ne nous épargne aucun détail sanitaire pour nous faire ressentir l’état mental et physique de ces hommes à leur arrivée au Cap où ils font escales. Accueillis par les « bonnes familles » qui les reçoivent chez eux pour les remettre sur pied, James Reid tombe foudroyé d’amour pour une jeune anglaise mariée. Une brève idylle nait entre eux puis c’est le départ pour L’inde où il mourra d’ennui coincé derrière un bureau au lieu de guerroyer tel un chevalier des temps modernes.
Là aussi, la plume de Doris Lessing dépeint avec une grande habilité l’ennui, la chaleur, les anglaises couperosées, les colons tous puissants.
L’ennui étant source de tous les vices, James s’enferme dans une douce rêverie et écrit des lettres à sa dulcinée, lettres restées sans réponse directe.
Et cet « enfant de l’amour » qu’en est-il ? Et bien oui, il existe. Une semaine d’un tête-à-tête amoureux et torride a laissé un fruit : un petit garçon que James idéalise.
Tout ceci fera que le jeune homme ne vivra jamais sa vraie vie. Bien sûr, il se mariera, mais restera toujours prisonnier des filets qu’il s’est tressé dans la mémoire et le cœur. Il sera incapable de rebondir. Toujours à attendre à rêver sa vie plutôt que de la vivre ; il en résulte une vie d’ennui et de frustration.
Oui, j’ai aimé ce livre de Doris Lessing qui fouille l’âme humaine dans ses lâchetés et ses compromis.
1939, James, jeune anglais, est enrôlé pour l’Inde. Lors d’une escale au Cap, il rencontre Daphné.
La vie militaire occupe une large place dans ce roman. La partie passionnelle n’est pas assez approfondie pour que naisse l’émotion.
James, assez particulier, passe à côté de tout dans sa vie. A côté de ses parents, de sa jeunesse, du grand amour de sa vie, de sa carrière, de son fils, de sa vie de couple….
Ma première rencontre avec Doris Lessing est assez décevante.
Est-ce l’esprit et le style anglais, aves lesquels j’ai un peu de mal ? Ou est-ce ce roman là ?
Je tenterai un autre pour me faire une opinion sur l’auteur.
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