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Un chemin vers la liberté sous l'Occupation ; du réseau Varian Fry au Débarquement de Méditerranée

Couverture du livre « Un chemin vers la liberté sous l'Occupation ; du réseau Varian Fry au Débarquement de Méditerranée » de Daniel Benedite aux éditions Felin
  • Date de parution :
  • Editeur : Felin
  • EAN : 9782866458508
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

On estime à plus de 2000 le nombre de personnes sauvées par le réseau parmi lesquelles Marc Chagall, Heinrich Mann, Max Ernst, André Breton, André Masson, Marcel Duchamp, Lion Feuchtwanger, Hannah Arendt, Stéphane Hessel, Anna Seghers et tant d'autres.

Lorsque Varian Fry est contraint de... Voir plus

On estime à plus de 2000 le nombre de personnes sauvées par le réseau parmi lesquelles Marc Chagall, Heinrich Mann, Max Ernst, André Breton, André Masson, Marcel Duchamp, Lion Feuchtwanger, Hannah Arendt, Stéphane Hessel, Anna Seghers et tant d'autres.

Lorsque Varian Fry est contraint de quitter le territoire à son tour, c'est Daniel Bénédite qui assume seul la responsabilité du C.A.S. Entre l'hostilité des services diplomatiques américains et la surveillance des autorités de Vichy, Bénédite joue des milles et une combines dont Marseille a le secret, il faut tenir une double comptabilité, blanchir l'argent, trouver des passeurs, des lieux sûrs, de nouveaux itinéraires pour assurer le passage de leurs « clients » et de leur famille par le Portugal, la Martinique ou Cuba ce qu'il fera jusqu'à ce 2 juin 1942 où la Police viendra lui signifier son accusation pour « atteinte à la sureté de l'Etat ». Gaston Defferre son jeune avocat lui conseille de fuir, commence alors une nouvelle vie.

Bénédite va alors « se mettre au vert » comme il l'a fait pour tant d'autres avant lui : fauxpapier, nouvelle identité, travail sur un chantier forestier loin des villes où il retrouve certains de ses « protégés », des réfractaires, des juifs, des républicains espagnols.
Mais ses talents d'organisateur lui donnent bientôt l'occasion de devenir responsable de son propre chantier qu'il va petit à petit transformer en groupe résistant, prêt à prendre les armes lorsque l'ordre lui en sera donné. Intégré par la Résistance locale, il reçoit un parachutage d'armes le 10 mai 1944. Arrêté par les Allemands, huit jours après, pour détention de faux papiers, Daniel Bénédite est emprisonné à Brignoles, Draguignan, puis Marseille, où il est libéré par les FFI le 16 août. Revenu dans le Var, il est nommé adjoint au commandant FFI de l'arrondissement de Draguignan.

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