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Le livre publié mystérieusement en 1938 sous le titre François, par le père Auguste Valensin s.j., a rencontré un beau succès. Réédité jusqu'en 1964, il est oublié depuis. On y découvrait un jeune homme surdoué élevé en-dehors de toute norme et de toute contrainte, happé par la vie mystique et mort à 19 ans. Le jésuite, directeur de conscience et précepteur, avait veillé à montrer en François un modèle intemporel dont il avait été le mentor, le père spirituel.
François Mauriac en rendait compte en ces termes : « Avant l'agonie, ce n'est pas une dernière parole, c'est un dernier dessin qu'il nous livre : ces quelques traits d'une main mourante, cet arc, cette flèche, cette croix, ce rien qui exprime tout, me persuade qu'il détenait le pouvoir de charger un simple trait de ce même mystère que Mozart exprime avec trois ou quatre notes » (Billet, 9 décembre 1938).
Les textes recoupés et recomposés par le père Valensin voilaient le vrai visage de François d'Espiney (1916-1935), un jeune Lyonnais peintre, poète et philosophe, pour qui le langage amoureux sert avant tout à dire l'amour de Dieu. Ce livre présente les lettres et le Journal de François sans coupure d'après les originaux.
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