80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Oui je l'ai aimé cet homme même si la poussière de ses os répandue sur la terre l'aurait empoisonnée que rien n'aurait repoussé à cet endroit, je l'aimais, c'était un menteur, un manipulateur, un assassin, il m'a rendue folle, jamais prise dans ses bras, j'ai attendu, les miens vers lui tendus portant le terrible, le triste cadeau de l'amour, celui-là qu'il fallait toujours laisser tomber et qu'il ignore le bruit d'avalanche que ça faisait cet amour éparpillé à ses pieds, pour lui ça n'avait rien à voir avec les cadeaux de Noël, c'était à jeter, et quand je pleurais il m'en remontrait, disait est-ce que je vous paye pour pleurer votre mère, sous-entendu cette putain qu'avait la dalle la plus en pente de Barcelonnette voire des Basses-Alpes, c'est qu'elle en a pris ma mère, pauvre femme qui tenait absolument à ce qu'il y ait un Dieu et rien qu'à me voir on se posait la question et souvent à peine j'étais entrée dans la pièce d'écriture du Chleuh que grimace de dégout, mais voilà, il avait sa Juive, l'aurait laissée pour rien au monde en fait, c'est la faute aux Juifs, c'est la faute au lampiste, oui affreux besoin d'aimer encore.»
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année