"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Esseulé dans une canicule estivale, le narrateur, Gilles Morgenstern, revoit ses années de mariage, qui sont au nombre de treize. Sa femme, Ariane, est partie, non pas avec un amant, mais avec une amante, Mona, lesbienne notoire. Nous sommes donc chez les bacchantes et nous suivons toute la trame fantasmatique qui se déroule sous un crâne à propos d'une situation plus qu'ambiguë : les deux femmes sont à Fontainebleau.
L'époux délaissé, éminent critique gastronomique, imaginera, rêvera, présagera de ce qui se passe dans la suite luxueuse de l'Hôtel Lenoir, entre Mona et son épouse. Il sera bien en dessous de la réalité quant au harcèlement sexuel subi par celle-ci.
Intervient ici l'histoire de la petite culotte : au cours de ces treize ans de mariage, Ariane répudie peu à peu les trésors de lingeries fines dont Gilles Morgenstern n'a de cesse de la combler et qu'en l'absence de sa femme, il manie comme autant d'objets magiques indiquant le decrescendo du désir qu'Ariane avait pour lui.
Manquante, la pièce de lingerie incriminée, une culotte de soie blanche, est aussi mythique pour Gilles que la pantoufle de Cendrillon. Offerte par le dernier de ses amants avant qu'elle ne soit une femme mariée, Ariane a toujours refusé de la porter devant lui. Si elle l'a prélevée de ses tiroirs, c'est loin d'être un détail infime. Gilles Morgenstern, en août et par 30° à l'ombre, croit devenir fou. Il erre de rêves bleus en rouges cauchemars, où Ariane disparaît en compagnie de la tribade.
Bonjour livresque !
La petite culotte - Muriel Cerf
Direction l'obsession d'un mari pour l'absence de la petite culotte en soie blanche de sa femme dans la commode hongroise...
Attirée par la couverture, le titre et le résumé, j'avais envie de me plonger dans une lecture fine et sensuelle, peut-être érotique (ça change des thrillers noirs).
Et bien je me suis malheureusement perdue dans les phrases sans fin, parfois 3 pages avant d'y voir apparaître un "." ! Sans compter les parenthèses...
Je n'ai pas compris ce que Johnny Deep, Francis Cabrel ou encore les croquettes du chat venaient faire entre les mots parfois sortis de nul part de l'auteure. Je pense en avoir saisi les grandes lignes et l'espoir d'un homme qui fait le bilan de sa vie conjugale à travers ses souvenirs.. mais ça ne pas transpercée.
Ce ne sera donc pas pour moi un retour positif pour cette lecture qui m'a peut-être échappée..
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !