Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Alice a treize ans. Elle part en vacances avec ses parents et sa soeur Marie, son aînée de trois ans. Sur la côte d'azur écrasée de soleil, la famille retrouve un couple d'amis des parents. Durant cet été, Alice voit Marie changer. Les trois ans qui les séparent lui semblent de plus en plus infranchissables. Sa soeur s'éloigne. Elle observe aussi avec de plus en plus de réalisme le couple que forment ses parents : une mère psychologiquement fragile, instable et un père qui surjoue le bonheur familial pour prétendre que tout est normal.
On est jamais aussi lucide qu'à treize ans. Alice comprendra avant tout le monde le drame qui se noue durant ces vacances et qui marquera toute sa vie. Un premier roman fort et émouvant sur l'adolescence, la découverte de la séduction et des faux-semblants.
Alice à treize ans. Treize ans, c’est l’âge de l’adolescence dans tout ce qu’elle a de plus énigmatique, émotion, attirance, premiers émois, premières amours ; de plus interpellant, naissance à l’état de femme, bouleversement des corps; de plus individualiste, jalousie envers l’ainée, celle qui sait, qui a déjà « un peu » vécu, qui a l’expérience et qui plait aux garçons ; intransigeance envers les parents dont on exige l’amour, total, absolu.
Alice à un père qui ne sait pas quoi faire pour plaire à ses filles, une mère bipolaire, malade et fragile, et Marie, sa grande sœur de 16 ans, si jolie, si sure d’elle. Comme tous les ans pour les vacances d’été, Alice part au bord de la mer dans la maison familiale avec ses parents et sa sœur. Cette année, Paul, le collègue de son père, sera là aussi, et comme souvent, malgré la différence d’âge, c’est de lui qu’Alice va tomber amoureuse pour la première fois.
Mais les enfants de cet âge sont exclusifs, exigeants, sans pitié pour ceux qui se mettent en travers de leur route. Forte de ses convictions d’enfants, Alice va provoquer un drame dont elle ne se remettra sans doute jamais.
Construit en flashback entre cet été là et Alice aujourd’hui, à la fois étrange et étouffant de culpabilité, Treize est un roman sur la fin de l’enfance, sur la trahison, l’égoïsme des enfants, la maladie aussi, ici celle de la mère, qui fait que l’enfance des filles ne pourra jamais être celle d’enfants ayant des parents équilibrés. Failles profondes, déséquilibre, manque d’amour et de compréhension, vont s’ajouter au caractère intransigeant des ados, pour aboutir au drame dont on sait dès les premières pages qu’il va arriver, chronique annoncée du malheur, mais intrigue à l’atmosphère parfois lourde qui nous maintient en haleine jusqu’au bout
Bonjour tristesse
Treize ans, début de l’adolescence.
Treize ans, les premières règles.
Treize ans, les premiers émois amoureux.
Alice nous conte l’été de ses treize ans où elle va se découvrir rivale de sa grande sœur tellement admirée, où elle va se détacher de l’amour inconditionnel qu’elle éprouvait pour son père. Elle va surtout tomber amoureuse de Paul, ami de son père, 38 ans, séducteur.
Cette chronique douce amère parvient à nous faire partager les émotions d’Alice, ses doutes, ses rebellions. Elle nous tient en haleine grâce aux petites touches disséminées de-ci de-là et qui annoncent un drame.
Mais un bémol : le parti pris typographique. Tous ces mots écrits en capitales comme si j’étais incapable d’en comprendre l’importance pour Alice m’ont paru pénibles, et j’ai bien failli arrêter très vite ma lecture. C’eût été dommage, car Treize est un beau texte sur l’adolescence, découvert grâce aux « 68 premières fois ».
Alice, 13 ans est en admiration totale devant sa sœur aînée Marie de 16 ans. Sa mère dépressive et son père (prof dingue de jeux vidéos) les emmènent en vacances dans pour l'été.Cet été va être celui de tous les changements et découvertes en raison de la présence de Paul, ami du père, d'Aurélien, ami de Marie... Alice est perdue dans ce monde entre enfance et adolescence. Mais des années plus tard, Alice n'arrive toujours pas à tourner la page de cette fin d'été qui fut tragique.
Un 1er roman à saluer, que j'ai dévoré rapidement, prise dans les tourments d'Alice et ce besoin de savoir quel drame allait se produire...
Un roman plein d'émotions affleurantes, bien écrit, entre les tourments de l'âge adulte et le drame....
A découvrir
Voici une histoire très émouvante.
La narratrice Alice, treize ans, passe l'été au bord de la mer avec sa sœur Marie, 16 ans, et ses parents.
Alice se décrit comme banale et inintéressante à côté de sa sœur qui est très belle, qui est "plus" qu'elle dans tous les domaines. Alice est fascinée par Marie toujours pleine d'assurance, une grande complicité unit les deux sœurs mais Alice ne peut parfois réprimer des sentiments de jalousie et de rivalité envers elle "Mon modèle et ma pire ennemie".
Le père d'Alice est un héros pour elle, même si elle le juge trop gentil, trop peu présent, un peu lâche face à la bipolarité de sa mère.
Un collègue du père d'Alice a choisi de passer ses vacances avec sa femme à proximité de leur maison de vacances, il s'agit de Paul, 38 ans, un homme sur lequel Alice va tout de suite flasher. Elle va découvrir le désir et connaître, durant cet été, ses premiers émois amoureux, avoir ses premières règles, fumer son premier joint...
Aurore Bègue parsème son récit de chapitres où on retrouve Alice, devenue adulte et mère de famille, qui se souvient... Elle est devenue une "femme avec un éclat noir dans les yeux" qui se rend souvent sur une tombe. On pressent donc d'emblée que ces vacances vont se terminer tragiquement. Un sentiment de culpabilité semble ronger Alice...
Ce roman est très bien maitrisé, la tension est présente tout au long du récit et Aurore Bègue analyse finement les bouleversements de l'adolescence et les ravages de la culpabilité. Le sujet peut paraître banal mais le traitement qu'en fait Aurore Bègue lui donne toute sa valeur.
Un très agréable moment de lecture avec une famille que je ne suis pas prête d'oublier. Le dernier chapitre est particulièrement touchant
.http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/07/treize-daurore-begue.html
Treize ans, l’âge des premières fois et, cet été-là qu’elle passe au bord de la grande bleue avec sa sœur Marie, tellement belle, son père, et sa mère fragile, très fragile, Alice va les connaître : premières règles, premiers désirs, premier amour…
Entre présent et passé, Aurore Bègue nous raconte une tranche de vie particulièrement bouleversante. Elle maîtrise parfaitement l’art du suspense, distillant à coup de gouttelettes les éléments d’un drame annoncé. Elle décrit à merveille les affres de l’adolescence, les jalousies sororales, cet âge de toutes les découvertes, de toutes les souffrances. A l’aide d’une écriture toute en fluidité faite de légèreté et de profondeur mêlées, elle décortique l’âme, les douleurs, les souvenirs et l’impact de l’enfance sur la vie de l’adulte. Elle réalise ainsi une étude extrêmement pertinente de cet âge que l’on qualifie d’ingrat.
Treize est véritablement un très joli moment de lecture, triste et lumineux à la fois, qui ramène à sa propre expérience. L’auteur emplie d’empathie pour ses personnages a su la transmettre au point de me donner l’envie de serrer Alice dans mes bras, de la consoler de ses chagrins de petite fille puis de mère.
C’est sombre et pesant, ensorcelant et touchant, bouleversant, captivant. En un mot, c’est un merveilleux premier roman que je pense garder longtemps en moi.
http://www.echappee-litteraire.fr/2016/06/treize.html
L'été de ces treize ans, Alice part en vacances avec ses parents et sa sœur, de trois ans son aînée. Cet été, tout va changer pour elle et sa famille. Entre ses premiers émois, ses premières règles mais aussi, et surtout, les premières rivalités avec sa sœur, Alice nous fait découvrir sa famille et nous narre le drame qui va tous les marquer à vie et dont elle se sentira toujours coupable.
Alice est une jeune fille très attachante et qui m'a beaucoup plu. Elle se compare beaucoup à sa sœur, se trouve moins jolie, moins gracieuse. Elle est aussi plus renfermée, plus mal dans sa peau, autant sa sœur à des amis ici sur le lieu de leurs vacances, autant elle a plus de mal à s'intégrer. Les trois ans qui les sépare toutes les deux les éloigne de plus en plus.
C'est une lecture que j'ai adoré. On suit cette famille lors de l'été qui va marquer leur vie. On sait qu'un drame va se jouer mais on ignore lequel. Il y a donc beaucoup de suspense, j'avais très envie de savoir ce qui allait se passer. Bien que certains rebondissements soient prévisibles, la fin, elle, m'a énormément surprise et plu. Elle est très émouvante et je ne m'attendais pas du tout à ça.
L'écriture est un point que j'ai également beaucoup aimé. Aurore Bègue décrit avec justesse les affres de l'adolescence, ou du moins cette période un peu flou, quand on est plus tout a fait dans l'enfance mais pas encore ado. On se reconnait forcément dans ce qu'elle nous décrit.
Un premier roman prenant, plutôt rapide à lire et à la fin touchante.
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/06/27/34016913.html
« Tout aurait pu être comme d'habitude.
Nous serions rentrés le dernier jour d'août, deux adultes, deux enfants déjà nostalgiques mais le teint doré, et nous aurions repris le cours de notre vie, comme toutes les fins d'été précédentes, car ce n'était pas censé se passer comme cela, de manière aussi absurde, aussi insensée, n'est-ce pas ? »
Alice a treize ans. Comme chaque année, elle part en vacances sur la Méditerranée avec ses deux parents et sa grande sœur Marie, seize ans. Elle observe cette dernière tester son pouvoir de séduction sur les garçons. Elle subit aussi, comme d'habitude, les fragilités psychologiques de sa mère et son père qui feint de voir l'état de sa femme.
Cet été est cependant particulier car Alice rencontre Paul, un ami de son père, proche de la quarantaine, et dont elle tombe amoureuse. On n'est pas sérieux quand on a treize ans.
Annoncé comme cela, on pourrait s'attendre à un banal roman sur l'adolescence : découverte de l'amour, incompréhensions des parents, jalousies entre sœurs... Cependant, dès le prologue de ce très beau roman, on sait d'avance que ces vacances vont très mal finir, qu'un drame va se produire. Le lecteur se retrouve ainsi à enquêter : il va traquer les moindres indices pour découvrir qui est la victime et quelles circonstances ont mené à ce drame. Treize est ainsi l'âge où la vie d'Alice bascule, le nombre qui porte malheur. Comment se construire pour devenir adulte quand on subit une telle épreuve et qu'on se sent coupable ?
Je me suis plongée avec délice dans ce roman à double facette. Les vingt dernières pages m'ont noué l'estomac quand on découvre le pourquoi du comment.
Je vous recommande chaudement ce premier roman. N'hésitez pas à le glisser dans la valise des vacances.
Treize de Aurore BEGUE
Lechatquilit.e-monsite.com
Alice a 13 ans, l’année où tout arrive : le premières règles, les premiers joints, les premiers amours, etc…
Elle a une soeur Marie, 16 ans, belle, qu’elle admire et jalouse tout à la fois.
Sa mère est alcoolique et dépressive.
Comme tous les étés, leurs parents les emmènent en vacances au bord de la mer. Marie y a ses amis et même un petit ami, avec qui elle va connaître sa première fois.
Alice, elle, va tombée amoureuse d’un ami de son père, Paul qu’elle va essayer de séduire.
Les parents des filles, décident de partir en voyage en amoureux afin de se retrouver à un moment où cela va mal dans leur couple, les laissant à la garde de leur ami Paul.
Pendant cette absence, quelque chose de grave va se produire, aux yeux d’Alice, déclenchant au retour des parents, un drame, qu’elle se reprochera toute sa vie, appréhendant, ensuite dans sa vie de femme de mettre au monde sa deuxième fille.
J’ai découvert dans ce petit roman, un livre troublant, sur une adolescente qui se cherche et qui a du mal à se trouver, à un moment où tout change dans son corps, dans son coeur et dans dans sa tête. Elle va vivre un drame qu’elle devra porter toute sa vie, avec un sentiment de culpabilité qui ne la quittera plus.
C’est un livre bien écrit que nous livre l’auteur. Il est à la fois, dérangeant et tendre, mais aussi plein de fraîcheur et convient bien pour un livre de vacances à lire sur la plage.
Extraits :
Est - ce que ma mère aussi ressentait cela, cette sensation d’être étrangère à sa propres famille ?
Je ne crois pas en Dieu, pourtant, ce jour - là, à cet endroit - là, je joins toujours mes mains et je marmonne quelque chose qui ressemble à une prière, mais purement égoïste, adressée à moi, au ciel, aux fleurs fraîches, et j’ai de nouveau treize ans.
Moi, j’avais envie de fuir. Tout m'oppressait. Et comme chaque fois que les choses m’échappaient, j’écrivais. Tous les matins, avant même que l’on m’appelle pour le petit déjeuner, je sortais mon carnet secret de sous le matelas et je commençais à le noircir - y revenant autant de fois que possible dans la journée - de courtes histoires remplies d’enfants qui se posaient d’étranges questions, d’enfants qui ne voulaient pas grandir, d’enfants qui découvraient un monde parallèle dans un jardin, une armoire ou de l’autre côté du miroir.
Je ne savais pas que les adultes avaient un nom pour ce que Paul faisait avec moi et que cela s’appelait flirter. Et que ne comprenais pas au sens profond dû termes qu’il était tout à fait improbable et inconvenant qu’un homme de presque quarante ans flirte au petit déjeuner avec la fille de treize ans d’un de ses meilleurs amis.
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