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Transformations ; une vie de rugby

Couverture du livre « Transformations ; une vie de rugby » de Thomas Lombard aux éditions La Martiniere
Résumé:

Conçu en deux parties, le livre évoque d'abord le parcours de Thomas Lombard avant d'exposer sa vision personnelle du rugby « pro », tel qu'il existe depuis 1995.

Junior au Chesnay, soutenu par un père lui-même rugbyman qui « n'attendait que ça », Thomas découvre grâce au rugby le sentiment... Voir plus

Conçu en deux parties, le livre évoque d'abord le parcours de Thomas Lombard avant d'exposer sa vision personnelle du rugby « pro », tel qu'il existe depuis 1995.

Junior au Chesnay, soutenu par un père lui-même rugbyman qui « n'attendait que ça », Thomas découvre grâce au rugby le sentiment d'appartenir à un groupe, et les indispensables valeurs de solidarité. Avec ses coéquipiers, il se sent « plus fort ». Une richesse incomparable pour un enfant unique. Et déjà « ce sentiment étrange mais tellement grisant, mélange de peur, d'excitation, qui vous traverse juste avant l'affrontement », qui est le même que l'on porte « le maillot du Chesnay ou celui du XV de France ».
Il passe en revue ses années au prestigieux lycée Lakanal de Sceaux, ses débuts au Racing club de France. Et bien sûr l'aventure du Stade français, tout juste repris par l'étonnant Max Guazzini, qui va révolutionner l'approche du sport. Un club avec lequel Thomas Lombard remportera quatre titres de champion de France. Après un tour en Angleterre (Worcester) et son retour au Racing, une malformation cardiaque mettant un terme à sa carrière, Thomas Lombard réussit sa transformation en devenant l'un des consultants les plus respectés du métier.

Passé d'acteur à spectateur, cette position particulière lui permet de revenir sur ces années (1995-2015) qui ont vu muter le rugby : professionnalisation du sport, enjeux financiers, pression sur les joueurs (cadences infernales, développement du physique et abandon de toute activité autre que le rugby pouvant avoir une incidence sur les performances), la victoire devenue « le bien suprême », l'arrivée de joueurs internationaux dans des équipes jusque-là très locales, les arbitres.
Et avec tout ça, le sentiment que ce sport reste unique : « Le tournoi reste magique. On est sur la tradition, on joue sur l'histoire, sur l'honneur, sur la fibre émotionnelle de revêtir un maillot frappé du coq. (.) la Marseillaise retentit enfin pour convaincre les plus réticents. Tout le reste peut, dès lors et pour l'espace de quatre vingt minutes, sembler bien superflu. »

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