« L'amour est le cristal du coeur Et le mur maître de la vie, la voûte Étoilée d'où naît enfin la voix de l'âme Et cette sincérité clef des jours, lumière Pure où notre espoir demeure. Ainsi que disent pour nous les écritures "Après t'avoir séduit je te conduirai au désert" Par-delà la douleur de tous les abandons Et le silence des grandes solitudes Le sentiment seul fait le mal arrêté Sur les vagues du sable et de la mer Telle l'oasis à la source première Et le puits mystérieux rayonnant sur l'absence » La voix qui parle, ici, ne révèle pas son identité mais s'adresse directement au lecteur, à sa conscience « sur le texte même de Transcription dans l'infini de qui ne peut être nommé dont je suis le messager ». Texte court et mystérieux, Transcription détient un secret relié aux circonstances même de son écriture. En un style étrange, à la fois biblique et obscur, il illustre des thèmes aussi actuels qu'intemporels sur la liberté, le mal, les « cités de solitude », l'éducation, l'amour, la mort. Dès lors, s'agit-il d'un chemin de vie, d'une transmission existentielle ou d'une transcription mystique ? Seul le lecteur peut répondre.
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