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Nanchang, capitale de la province du Jiangxi, Chine, printemps 1595, le jésuite italien Matteo Ricci rédige en langue chinoise un court traité de morale sur l'amitié, et sait qu'il est en train de jeter un pont entre l'Europe et l'Empire du Milieu.
Lorsque la Compagnie de jésus l'envoie à Macau en 1582, sa mission officielle est sans équivoque : réussir à pénétrer en Chine et s'efforcer de convertir les sujets de l'Empereur au catholicisme. Or il accomplira plus aisément une autre tâche : renonçant à faire montre d'impérialisme catholique, il va plutôt parler sciences (mathématiques, astronomie, cartographie, horlogerie) et philosophie avec les lettrés chinois.
Voilà qui invite à lire ce Traité non comme un ouvrage de propagande occidentale, mais comme une méditation philosophique d'un intellectuel religieux tourné vers le confucianisme et converti à la civilisation chinoise. Ce manuel de sagesse, qui rassemble quelque cent maximes à méditer ici ou là, au gré du contexte, délivre maints conseils à ceux qui ont souci de maintenir un commerce sain et sincère avec leurs amis.
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