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Un homme et une femme prennent le train ensemble. Ils ne se connaissent pas, ne se parlent pas. Ils ne partagent que cette habitude hebdomadaire du lundi matin. Ils ne se connaissent pas, mais ils se reconnaissent. Un hasard les fait s'asseoir l'un en face de l'autre. Que se passe-t-il alors entre eux ? Si peu de choses au début. Un frôlement, une jambe contre une autre jambe, un geste à peine ébauché, tout cela existe-t-il vraiment ? Mais cette incertitude du début, cette inadvertance deviennent vite une façon d'être ensemble, différemment, sans paroles, sans langage, hormis celui, ténu mais violent, de deux corps qui ont à se dire.
Quelques voyages suffisent à les lier. L'un et l'autre, seuls et ensemble, dans ce train du matin plein de nuit qui n'en finit pas. Les gestes se font plus précis, les audaces ne sont plus que des jeux entre eux. Ils sont seuls mais le sont-ils ? Les autres voyageurs les entourent. Dorment-ils vraiment ?
Gabrielle Ciam, dit beaucoup, avec très peu. Elle parle du désir brut, violent. Elle dit l'attachement de deux êtres en dehors de tout. Elle saisit la fugace et essentielle étincelle qui met le feu. Elle parle aussi de l'impossibilité terrible de la garder intacte.
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