"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un très court roman d'un peu plus de 70 pages, agréable à lire, une sorte de délicieux bonbon à découvrir.
Beaucoup de personnes qui prennent le train le lundi matin, très tôt, au milieu de voyageurs endormis, se reconnaitront. C'est bien souvent un voyage silencieux, la fatigue nous accompagne encore un peu. Nous sommes dans l'observation et dans la rêverie comme le personnage de la femme.
Cette femme justement qui depuis 10 ans prend le train du lundi de 5h50 pour se rendre à Paris, toujours dans la même voiture, avec ses numéros de place préférentielles. Et puis il y a une rencontre fortuite faite de silences, de regards, de touchers, d'émotions, l'impression de ressentir de nouveau des sentiments de "jeune amoureux", le mystère aussi. Une rencontre hebdomadaire qui devient un rituel mais aussi une nécessité.
Le livre dégage beaucoup d'érotisme et de sexualité sans jamais tomber dans le pornographique même si Gabrielle Ciam appelle un chat un chat.
Il faut attendre la fin du roman pour en savoir un peu plus sur ces deux personnages et attraper quelques bribes sur leur vie respective. Le livre se renferme sur une fin laissant la porte ouverte à toutes les possibilités mais finalement le lecteur pourra surtout se poser la question de savoir si la singularité de cette rencontre ne réside pas dans le mystère et l'imagination, plutôt que dans la vérité.
Un bon conseil de lecture.
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