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Fatna El Bouih a 22 ans lorsqu'elle est arrêtée en 1977 pour "atteinte à la sûreté de l'État". Sous le règne du roi Hassan II, son pays, le Maroc, vit la tourmente des "années de plomb" (1956-1999), au cours desquelles la torture, les disparitions forcées, les détentions arbitraires sont utilisées à tout-va contre les opposant·es au régime. Fatna El Bouih est la première Marocaine condamnée pour ses opinions politiques à avoir publié sur son expérience carcérale. Témoignage sur les violences spécifiques infligées aux prisonnières des quartiers pour femmes, son livre participe de la lutte qu'elle n'a cessé de mener depuis sa libération pour défendre les droits des détenu·es. Il a été traduit une première fois en français par la maison d'édition marocaine Le Fennec, et diffusé sous le titre "Une femme nommée Rachid". Nous le présentons ici dans une nouvelle traduction de Souad Labbize, retravaillée avec Fatna El Bouih.
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