"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le diagnostic est irrévocable. D'ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Confronté à son destin, ce prof de tennis de trente-cinq ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir.
Comment se préparer à vivre dans l'obscurité ? Sur qui compter ? Alors que le monde s'éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d'obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d'enfance. Les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens, à l'instant présent et aux autres. Il tente de gagner le match de sa nouvelle vie.
C'est l'histoire lumineuse d'une renaissance, d'une transmission familiale et d'un amour hors normes. Une immersion sensorielle dans un univers méconnu.
Une jolie lecture, douce et agréable !
Vincent, professeur de tennis, apprend, à 35 ans, qu'il va devenir malvoyant dans quelques semaines. On le suit dans son déni, ses doutes, ses mensonges, ses rencontres avec ce lourd secret. L'autrice décrit très bien tout ce qu'il doit réapprendre à faire, on ne se rend pas compte de tout un tas de petites choses, si faciles à réaliser quand on voit, qui deviennent un calvaire si on perd la vue. Alors, oui c'est un peu telephoné, on se doute bien de comment ça va finir, mais ce n'est pas grave, j'ai pris plaisir à plonger dans le noir avec Vincent.
On annonce à Vincent, 35 ans, qu'il va devenir aveugle. Extrêmement vite, dans trois à quatre semaines. Diagnostic irrévocable, la sentence est tombée, le choc !
Emilie, son amie, s'écarte. Vincent décide de s'isoler dans la maison de ses grands-parents. Le refis d'abord, comment se prépare à vivre dans le noir, dans l'obscurité ? La raison ensuite, avec l'amitié d'Arnaud, l'amour pour et de Coline...
A la campagne, les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens pour se reconstruire (ce qui me renvoit automatique au très beau roman de Mélissa Da Costa "Les lendemains").
Une belle histoire, lumineuse, pleine de sentiments comme une Renaissance, histoire de montrer qu'on peut survivre à la nuit ! C'est simple, j'ai tout aimé dans ce roman : l'histoire, les personnages, les relations entre chaque protagoniste, le dénouement, ce petit coté humaniste, aux valeurs véhiculés.
Une histoire touchante, une plume vivante, fluide et dynamique. La découverte de Karine Lambert est belle. Une documentation sur les malvoyants qui se fait ressentir entre les lignes, ce qui rend le roman encore plus grand.
Les intermèdes entre les chapitres sous forme de liste ou de réflexion sont une idée fabuleuse, que j'ai vraiment aimé, un petit côté qui rend le roman très vivant.
Un livre qui traite d'un sujet difficile d'une façon toute une légèreté, avec une forme pleine d'espoir au fort potentiel émotionnel.
Un roman à la couverture vive et au titre qui m'ont attirée dont je ne regrette pas la lecture. Le thème du "comment vivre après l'annonce d'une grave maladie" abordé souvent ces dernières années est ici traité avec finesse et sensibilité et nous pousse à nous interroger nous-mêmes. Les passages sur les souvenirs familiaux avec les grands-parents sont touchants. C'est une lecture touchante
Karine Lambert nous emmène cette fois tutoyer le « monde de la nuit ». En effet, son personnage principal, professeur de tennis, perd la vue suite à une Neuropathie optique de Leber. Il est évident que ce diagnostic va tout bouleverser dans sa vie. Ses projets, son quotidien et son rapport à la vie et aux gens ne seront plus jamais les mêmes. L’auteure nous décrit avec sensibilité la difficulté de l’acceptation et de la résilience quand tout semble partir à vau-l’eau, quand le sens si important qu’est la vue nous est privé soudainement.
Ainsi, nous accompagnons Vincent dans son accueil du diagnostic, l’arduité à l’accepter, et les décisions professionnelles mais aussi personnelles qui s’en suivent. Nous le voyons évoluer, se heurter aux obstacles, se confronter aux peines, aux doutes, mais également aux espoirs. J’aime beaucoup les romans qui mettent en exergue le recul que l’on peut avoir sur la vie suite à une épreuve particulièrement difficile, certainement parce qu’ils résonnent profondément en moi.
Vincent va se tourner vers la nostalgie de son enfance et se découvrir une nouvelle passion. Il va rencontrer des pairs qui vont illuminer ses heures sombres chacun à leur façon : par leur aide, leur gentillesse, leur soutien, leur amitié, leur amour. C’est aussi une mise en lumière de la différence, de la façon dont elle est perçue et ressentie, et ce que l’on en fait.
Le petit bémol que je relèverai serait qu’il n’y a pas une forte dynamique dans le récit. En effet, on se laisse bercer par la tristesse, la colère et la renaissance du personnage, mais l’action est peu présente, ce qui peut engendrer quelques longueurs. Mais rien de bien méchant pour autant ! Ce roman nous invite surtout à nous laisser porter par les émotions et les sentiments largement présents dans le récit, à comprendre ce personnage et à se mettre à sa place. Comment réagirions-nous si nous devions devenir aveugle ? Quel avenir ? Quel chemin emprunter ?
En bref, Karine Lambert nous offre une histoire terriblement humaine qui nous rappelle que nous-seuls sommes les maîtres de notre vie et qu’il nous appartient de la vivre aussi pleinement que possible, malgré les épreuves qu’elle nous impose. Un joli roman qui nous fait passer un doux moment.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2019/05/08/lecture-toutes-les-couleurs-de-la-nuit-de-karine-lambert/
Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour leur envoi, via net galley, du roman Toutes les couleurs de la nuit de Karine Lambert. J'aime beaucoup cette romancière, découverte grâce à une amie qui m'avait offert son premier roman. Depuis, je lis toujours cette auteure avec plaisir :)
Vincent est professeur de tennis, il vient de fêter ses 35 ans. Et surtout il vient d'apprendre une terrible nouvelle...
Le diagnostic est irrévocable. D’ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Il avait tout pour être heureux, et tout à coup il expérimente le déni, la colère et le désespoir.
Comment se préparer à vivre dans l’obscurité ? Sur qui compter ?
Alors que le monde s’éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d’obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d’enfance...
Toutes les couleurs de la nuit est un joli roman que j'ai pris plaisir à lire d'une traite cette après midi.
Vincent est un homme qui a tout pour lui quand il apprend soudainement qu'il va perdre la vue.
Comme cela était malheureusement prévisible, sa compagne le quitte, ne supportant pas le futur avec un aveugle.
Lui qui était professeur de tennis va devoir arrêter... Bref, sa jolie petite vie ne va plus ressembler à rien !
Contre toute attente, c'est à la campagne que cet homme en colère va se ressourcer avec lui même et surtout apprendre à revivre.
J'ai aimé l'histoire de Vincent. Cet homme va perdre la vue, ce qui est vraiment terrible. Je pourrais supporter de ne plus entendre mais alors ne plus voir me rendre terriblement malheureuse ! Ne plus pouvoir lire, quelle horreur ! Je sais, il y a les livres numériques mais ce n'est pas pareil.
Son histoire m'a beaucoup touché, j'ai tout à fait compris ses réactions et j'ai trouvé ce roman crédible.
Une fois encore, la plume de l'auteure a fait mouche et je suis très contente de ma lecture.
Ma note : 5 étoiles
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