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Thierry Metz. Révélé par Le Journal d'un manoeuvre (Gallimard-L'Arpenteur, 1990), considéré comme l'un des grands poètes français de la fin du xxe siècle, il publie plusieurs recueils aux éditions Jacques Brémond, Arfuyen, L'Arrière-Pays, Opales et Pleine Page jusqu'à l'écriture de son oeuvre testamentaire, L'Homme qui penche, parue chez Opales/Pleine Page après sa disparition en avril 1997.
La poésie de Thierry Metz procède par évidement (« Ne rien emporter le matin, ne pas s'alourdir »), car il s'agit de s'atteindre et, pour cela, de se retirer, de trouver le point, l'angle d'attaque des mots, d'échapper à leur « directivité », à leur « empire », à leur charge, à leur passé. Le travail poétique se fait et se défait à ce carrefour, dans le conflit de l'outil et de son objet, qui est aussi sa source supposée (supposée parce qu'inatteinte et présente).
La capacité de marcher tient à la disponibilité physique du marcheur, celle de parler rejoint un parler poétique originel dont les matériaux seraient élémentaires et acteurs (la terre, les arbres, l'eau ou le thé, les gestes, la main).
Tout ce pourquoi est de sel est le fruit de sa rencontre avec Marc Feld. Resté inédit, il peut enfin paraître aujourd'hui et constituera l'un des ouvrages majeurs du poète tant « le travail de se simplifier » s'y manifeste dans la tension d'un dialogue avec des images qui en cisèlent le verbe.
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