"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un premier livre Après le bagne, l'empreinte des chaînes, Monique Gaigneux a dévoilé un secret familial : l'histoire de son ancêtre Victorien, condamné pour attentat à la pudeur et mort au bagne de Brest en 1843. Les faits honteux dont il s'est rendu coupable et sa condamnation auraient marqué ses descendants du « sceau d'infamie ». À nouveau, elle s'interroge. Est-il raisonnable de croire aux fantômes ? Quelles traces, alors, dans une vie de fille(s), de femme(s) et de mère(s), de ce fantôme? Pour l'auteure, en héritage, c'est certain, « un lourd manteau de honte » qui se révèle au fil de ruptures subies ou choisies. Ce qui l'entraîne sur un chemin d'errances avant que soit investie une terre d'enracinement. Alors, dans l'urgence d'une vie qui s'étire vers sa fin, écrire pour conter, par fidélité à une mère qui a dit « Toi qui as la parole, je te laisse à ton histoire !». Au rythme des pages, le récit exécute librement un tissage archéologique entre croyances et contes, souvenirs et rêves, et à l'instar des conteries du Moyen Âge, parachève un travail de libération et de réparation.
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