Cette nuit-là, Ingrid a promis à Caitlin qu'elle la suivrait où qu'elle aille.Pourtant, le lendemain matin, Ingrid était partie... pour toujours.Le suicide de sa meilleure amie percute Cailtin de plein fouet. Comment continuer à vivre sans les rires, la complicité, les sessions photo dans le cinéma désaffecté et les secrets qu'elles partageaient au quotidien ? Et surtout, pourquoi ? Se lever le matin ressemble désormais à un challenge impossible. Pourtant, il faut bien retourner au lycée...
Le seul indice qu'Ingrid a laissé derrière elle, c'est son journal.
Peut-être Caitlin saura-t-elle comprendre ce que son amie a traversé et pourquoi elle a pris une telle décision ? Au fil des pages, elle devra affronter la vérité, mais aussi ses propres démons...
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L'histoire est difficile et l'atmosphère particulièrement sombre et oppressante car elle traite du suicide, un thème très fort, du point de vue de ceux qui restent, qui luttent chaque jour et qui doivent vivre avec cette terrible perte. Il y a également cette culpabilité de ne pas avoir vu que la personne n'allait pas bien et de ne pas avoir réussi à la retenir.
Le récit est séparé en 4 parties, 4 saisons. Chacune d'entre elles symbolisent une étape du deuil de Caitlin. Même si je me suis ennuyée une bonne partie de l'intrigue, j'ai trouvé le concept intéressant car c'est dans un voyage émotionnellement très fort que l'auteure nous embarque. L'héroïne passe par le déni, la culpabilité, l'acceptation, le pardon jusqu'à se tourner peu à peu vers le chemin du bonheur.
Par ailleurs, on découvre également des extraits du journal de sa meilleure amie décédée, Ingrid, qui permettent à Caitlin et au lecteur de comprendre comment celle-ci a pu arriver à mettre fin à ses jours.
Pour conclure, il est difficile de parler de ce livre. Même si je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur, au final, je me rends compte que c'est un roman qui se vit à cause des nombreux sentiments qui s'en dégage !
Le sujet de Tiens bon est un sujet qui me touche profondément. J'étais donc curieuse de voir comment Nina Lacour abordait le deuil et le suicide dans son roman. Je me suis lancée sans attentes particulières, prête à découvrir l'histoire de Caitlin et d'Ingrid. Je remercie encore une fois Lucie de luxnbooks pour son concours. C'est grâce à elle et aux Éditions Hugo New Way que j'ai pu découvrir cette histoire.
Cette histoire ne m'a pas laissé de marbre, elle m'a particulièrement émue. À plusieurs passages, les émotions sont présentes et fortes, et ont réveillé des sentiments en moi qui m'ont mis les larmes aux yeux. Le suicide je trouve que c'est à la fois un acte égoïste pour l'entourage et à la fois « courageux » pour éteindre son instinct de survie est porter atteinte à ses jours... Je peux comprendre, mais c'est quelque chose qui me gêne, et il en sera jamais autrement. À la fin du roman, il y a une note de l'auteure très intéressante. Je vous conseille de la lire, autant parce que cette histoire raisonne particulièrement à Nina Lacour mais aussi pour le message transmis.
J'ai beaucoup aimé la construction du récit. Nous suivons Caitlin dans ses étapes du deuil. Le roman est découpé par saison et au fil des saisons, Caitlin va traverser ses différentes étapes. On va suivre ses doutes, ses peurs, sa colère, ses remises en question, sa culpabilité, et petit à petit, ses petits pas tournés vers le bonheur, incertains certes, mais menant dans cette direction. Caitlin va tenter de comprendre, guérir, pardonner et avancer. J'ai aimé suivre tout ce cheminement. C'est un personnage attachant et qu'on a envie d'aider face à son désespoir, à sa colère et sa tristesse.
Parsemés dans le récit, nous avons des morceaux du journal intime d'Ingrid. Comme pour Caitlin, ces passages vont nous permettre de connaître Ingrid, mais aussi de comprendre son geste. C'est intéressant et rajoute de la profondeur au roman.
Toutefois, une petite chose m'a dérangé, je ne sais pas si cela vient de l'écriture même de l'auteure ou de la traduction, mais je l'ai trouvé plusieurs flous et un peu brouillonne. J'ai relu certains passages pour bien comprendre, car d'une phrase à l'autre je ne comprenais pas le lien, comme s'il y avait des ellipses de mots. Il fallait deviner le lien entre les deux. C'était déstabilisant.
En bref, j'ai beaucoup aimé Tiens bon, suivre Caitlin pas à pas dans son deuil; des passages touchants et des personnages attachants.
Avant de commencer cette chronique, j’aimerai applaudir le travail d’édition. L’objet livre est magnifique! Les dessins sont très beaux sur les couvertures, tout comme les couleurs. La couverture est en papier mate et est super agréable au touché!
Dans cette histoire, nous faisons la connaissance de Caitlin, une adolescente qui vient de perdre sa meilleure amie, Ingrid. Anéantie par le suicide de cette dernière, il est très difficile pour Caitlin de reprendre sa vie en main. Elle doit pourtant continuer à vivre avec son souvenir au lycée et surtout en cours de photo. Alors que sa moitié à mis fin à ses jours sans aucune explication, Caitlin pense trouver les réponses à ses questions dans le journal qu’elle a laissé.
Nous suivons le deuil de Caitlin dans l’année qui suit ce tragique évènement. La jeune fille peine à comprendre ce geste, alors qu’elle n’a remarqué aucun signe. En effet, Ingrid semblait aller bien! Et en tant que meilleures amies, elles passaient énormément de temps ensemble, à rire et à prendre des photos. J’ai aimé découvrir les émotions de Caitlin quant au deuil dont elle fait face. Nous ressentons le manque de sa meilleure amie, la violence, la culpabilité ; la souffrance qu’elle éprouve.
Nina LaCour aborde des thèmes sensibles et forts. Elle nous dépeint ouvertement les sentiments de Caitlin et de façon juste. L’auteure ne nous épargne pas. La dimension psychologique du thème principal, qui est le suicide, est très bien travaillé. Nous y découvrons surtout l’impact que laisse cet acte sur les proches ainsi que leur processus de guérison. Chacun fait son deuil différemment et, le fait de suivre Caitlin dans ce processus, rend ce roman très intime. Ainsi, Caitlin parvient à se reconstruire doucement, au fil des saisons, et à reprendre goût à la vie.
L’intrigue est bien menée et le suspens est présent. Tiens bon est un roman avec peu de dialogues, qui laisse plus de place aux émotions de Caitlin. Les sujets abordés sont touchants et bouleversants! La plume de Nina LaCour est fluide et légère, malgré les thèmes déchirants. Tiens bon est le roman New Way le plus touchant que j’ai pu lire. C’est une histoire intense et riche en émotion qui aura un impact sur tout les âges. Je vous invite à le découvrir.
« Tiens bon » est le nouveau roman phénomène de la collection New Way.
Il a été mis en avant et plébiscité. Alors que vaut cette dernière sortie et mérite-t-elle autant d’éloges ?
Caitlin et Ingrid étaient amies pour la vie. Jusqu’à ce que cette dernière se suicide.
Caitlin ne comprend pas. C’est un énorme coup de massue qui s’abat sur elle. Un soir, elles s’imaginaient adultes, le lendemain Ingrid était morte.
Pourtant, la vie continue et Caitlin doit aller de l’avant, même si c’est difficile. Dans sa tête tournent toujours les mêmes questions concernant le suicide de sa meilleure amie. Le seul indice qu’elle a est le journal intime d’Ingrid, qu’elle a trouvé par hasard.
Peut-être un moyen pour elle de savoir pourquoi elle a voulu s’éteindre à tout jamais ?
Avec « Tiens bon », la collection New Way offre aux lecteurs un roman puissant et intensément dramatique. C’est une histoire difficile qui nous fera tous réagir. La vie n’a jamais été dépeinte avec autant de noire, mais aussi avec autant de lumière.
Au fil des saisons, sur une année, nous allons suivre Caitlin.
Nous la découvrons alors qu’elle apprend le décès de sa meilleure amie. Elle ne comprend pas, elle est perdue, elle est au fond du gouffre. Elle se laisse aller, ne voyant pas les jours défiler. Nous faisons aussi la connaissance de ses parents, démunis face à la détresse de leur fille.
Dès les premières pages, notre coeur est serré dans un étau.
Nous ne connaissons pas Ingrid et pourtant c’est comme si nous avions perdu nous aussi une amie. Nina LACOUR arrive avec génie à faire en sorte que le personnage le plus important de l’histoire, le plus présent, soit aussi celui qui n’existe plus. Tel un fantôme, Ingrid plane de scène en scène, reste collée à Caitlin. La sensation qu’elle nous regarde est très pesante et donne au récit un aspect un peu mystique qui alourdit l’ambiance générale.
Bien évidemment, le suicide est la thématique principale de cette histoire.
Plus que de se focaliser sur la mort du personnage et le « pourquoi », nous découvrons aussi comment les proches, ceux qui restent, réagissent à la mort et essayent de se reconstruire. Nina LACOUR offre une dimension très psychologique à son histoire, nous faisant réfléchir à l’impact que laisse le suicide derrière lui. Il touche tout le monde, de la personne la plus proche à la plus éloignée. Même nous, en tant que lecteur, on est directement ému par cette tragédie.
La dépression aussi est très présente.
Dépression qui mène à faire des gestes irréparables. Caitlin aussi est en plein dedans et plus d’une fois j’ai tremblée pour elle. J’avais peur, j’étais stressée et angoissée de la voir plonger toujours et encore plus et qu’elle commette elle aussi des actes graves.
Il y a beaucoup de suspens pendant toute cette lecture, notamment parce que nous ne découvrons pas d’un seul bloc ce que contient le journal intime d’Ingrid. Caitlin ne veut pas tout lire puisque ce sont les derniers mots qu’il lui reste de sa meilleure amie. Ainsi, nous lisons en même temps qu’elle petit bout par petit bout. Comme elle, on a peur ; comme elle, on regrette. Car plus nous découvrons ce qu’elle écrit et plus le doute s’installe. Et si tout cela avait pu être évité ? Ces doutes sont très présents dans la tête de Caitlin.
Parfois, au détour d’une page de ce journal, nous avons le droit à une illustration. Nous avons vraiment l’impression de plonger dans le vrai journal et cette véracité renforce tous les sentiments qui se bousculent dans notre coeur.
La fin est à l’image du libre : douce-amère.
Ce n’est ni noir, ni blanc, ni ouvert, ni fermé. C’est un final comme si on disait « au revoir » à un ami. On ferme une porte qui nous sépare, mais on va continuer à vivre chacun de notre côté. Les personnages peuvent continuer à évoluer, comme nous, sans qu’on ait besoin de plus d’éléments pour être convaincus par cette histoire.
En conclusion, « Tiens bon » est probablement le récit le plus touchant jamais paru dans la collection New Way. Nina LACOUR aborde la suicide d’une manière peu commune, avec un regard différent, avec le « après » pour ceux qui sont vivants.
C’est dur, c’est sombre, c’est touchant. Au fur et à mesure des révélations, que cela soit du côté de Ingrid ou de Caitlin, nous sommes touchés par des sentiments qui sont autant positifs que négatifs. Au fil des pages, nous découvrons une histoire bien plus intense et travaillée que ce que l’on peut imaginer. C’est un récit très psychologique, sur plusieurs niveaux, qui saura toucher le coeur de tout lecteur peu importe son âge.
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2019/10/tiens-bon-nina-lacour.html )
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