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Foudroyé dans la fleur de l'âge, le peintre et décorateur genevois Paul Thévenaz (1891-1921) fut un fervent disciple d'Émile Jaques-Dalcroze. Le père de la Rythmique ne cacha pas sa peine devant «la disparition prématurée de ce grand artiste, de cet esprit ardent, sans cesse préoccupé de beauté et d'ordre, de ce coeur vaste, candide et tendre.» Ami intime de Cocteau qui lui destine un ballet dont Stravinski doit écrire la musique, Thévenaz enseigne la Rythmique à Paris aux élèves de Jacques Copeau comme aux rats de l'Opéra. Ayant émigré outre-Atlantique, fin 1916, il se constitue un cercle d'amis souvent «rich and famous», parmi lesquels le poète Witter Byner qui lui dédie sa «Ballad of a Dancer». À New York, Chicago, Miami, Paul - dit Paulet - danse, dessine, peint, expose. Il laisse de pénétrants portraits et d'admirables fresques décoratives. Comme l'écrit son ami diplomate Pierre de Lanux, «un homme nous apporta l'exemple continu de la plus véritable liberté. Ce fut Paul Thévenaz.»
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