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The sleep around and the lost and found

Couverture du livre « The sleep around and the lost and found » de Cecily Brown aux éditions Snoeck
  • Date de parution :
  • Editeur : Snoeck
  • EAN : 9783864421563
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les derniers tableaux de Cecily Brown, présentés à la Contemporary Fine Arts de Berlin du 28 août au 26 septembre 2015, sont rassemblés dans cet élégant volume. Ce n'est pas tant à la manière de procéder dans la peinture de Cecily Brown que Terry R. Myers, professeur à la School of the Art... Voir plus

Les derniers tableaux de Cecily Brown, présentés à la Contemporary Fine Arts de Berlin du 28 août au 26 septembre 2015, sont rassemblés dans cet élégant volume. Ce n'est pas tant à la manière de procéder dans la peinture de Cecily Brown que Terry R. Myers, professeur à la School of the Art Institute de Chicago, accorde le plus de place, il démontre plutôt de manière aussi stupéfiante que simple dans ses derniers travaux la pertinence de sa thèse quant à l'influence durable de la peinture dans l'art contemporain. Cecily Brown lui est la preuve que la fin de la peinture n'a pas seulement été sonnée trop tôt, mais surtout dans des conditions fausses. Le terme « swipe », associé aux travaux de Willem de Kooning et introduit alors, qui ne signifie, ni « dérober », ni « essuyer », a aussi trouvé un emploi dans les peintures à l'huile de Cecily Brown. Terry R. Myers n'en voit pas moins le nu de dos dans « Torch » ou la jambe dressée dans « The Triumph of Virtue » comme la preuve incontestable que « la peinture a toujours été l'un des meilleurs endroits où faire usage de la virtuosité pour être tout, mais vraiment tout, sauf vertueux ». Cecily Brown n'est-elle pas « encore et toujours préoccupée par la question de comment peindre aujourd'hui un personnage, comment le maintenir dans le tableau lorsqu'il est soumis à une telle pression pour disparaître ». Elle n'a pas seulement ce faisant repris depuis toujours le swipe, nommé d'après de Kooning, mais aussi le Slipping Glimpse, le regard glissant et fugitif. Pourtant, elle a « désormais atteint un point dans ses nouveaux tableaux où sa propre histoire fixe les conditions, tel qu'on se sent rappelé à d'autres moments de l'histoire de la peinture. De Kooning est ainsi devenu, au lieu du père qu'il faut tuer, un allié. Il se pourrait que Brown tire profit du fait d'avoir pris suffisamment de distance par rapport à lui, un espace intermédiaire résultant d'une série de combats essentiels entre l'autrefois et l'aujourd'hui. » C'est sans doute aussi pour cela que les nouveaux tableaux de Cecily Brown paraissent « les plus souverains qu'elle ait jamais réalisés ».

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