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Quand ce premier recueil de nouvelles, intitulé Terra Vergine, paraît à Rome en 1882, Gabriele D'Annunzio n'a pas vingt ans. Il n'est pourtant inconnu ni du public ni de la critique qui a déjà salué en lui l'"enfant précoce et terrible" de Primo Vere, poèmes écrits entre seize et dix-sept ans, et vient de le consacrer nouveau Pétrarque pour son Canto Novo, publié en même temps que Terra Vergine par Angelo Sommaruga. D'Annunzio confirmera plus tard, avec la mégalomanie qu'on lui connaît, le succès de cette oeuvre de jeunesse : "Mon nom était sur toutes les lèvres. Tout le monde me recherchait, m'encensait, me proclamait un dieu. Les femmes, surtout, s'émurent" Don Juan, dandy et romancier, né à Pescara le 12 mars 1863, Gabriele D'Annunzio fut poète dès l'enfance, puis dramaturge pour l'amour d'Eleonora Duse. Tour à tour député, héros de la Grande Guerre, il sort à peine d'un long purgatoire où l'ont plongé son nationalisme exacerbé et ses sympathies fascistes qui ont fait injustement oublier son influence sur la littérature de son pays et la sensibilité européenne de l'entre-deux siècles. Il est mort dans sa villa-musée du Vittorrale, sur les bords du lac de Garde, le 1er mars 1938.
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