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Tempête rouge

Couverture du livre « Tempête rouge » de Tsering Dondrup aux éditions Picquier
  • Date de parution :
  • Editeur : Picquier
  • EAN : 9782809714173
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Lire Tempête rouge, c'est comprendre que l'on a entre les mains un texte exceptionnel. Exceptionnel par son sujet?: ce roman raconte la révolte d'une communauté de pasteurs nomades contre l'impitoyable mainmise chinoise sur le Tibet, à la fin des années 1950. La population est décimée, les... Voir plus

Lire Tempête rouge, c'est comprendre que l'on a entre les mains un texte exceptionnel. Exceptionnel par son sujet?: ce roman raconte la révolte d'une communauté de pasteurs nomades contre l'impitoyable mainmise chinoise sur le Tibet, à la fin des années 1950. La population est décimée, les terres confisquées, les hommes emmenés en camp de travail forcé. Maladies, famine, violences, injustices. Vingt années noires de cauchemar.
Exceptionnel également par son esprit libre et provocateur car ce témoignage est celui d'un romancier qui possède la parfaite maîtrise de son art, joue de tous les registres, de l'horreur à l'humour, et n'hésite pas à prendre pour héros de son histoire un lama bon vivant mais aussi arriviste et lâche, dont les déboires et les ruses placent le rire au coeur de la tragédie.
Ce roman qu'aucune maison d'édition n'a accepté de publier en Chine, car jugé trop dangereux, a été interdit six mois après sa publication à compte d'auteur. Tsering Dondrup, un des plus éminents écrivains tibétains d'aujourd'hui, a été démis de son poste d'archiviste et ses demandes de passeport pour voyager à l'étranger lui sont régulièrement refusées.

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Articles (1)

Avis (6)

  • La traductrice, Françoise Robin, dans un long avant-propos fort intéressant, explique la genèse de ce livre, comment l’auteur à rusé pour que, une première fois, son livre soit publié, à compte d’auteur -aucune maison d’éditions tibétaine autorisée n’a voulu publier ce livre par peur de...
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    La traductrice, Françoise Robin, dans un long avant-propos fort intéressant, explique la genèse de ce livre, comment l’auteur à rusé pour que, une première fois, son livre soit publié, à compte d’auteur -aucune maison d’éditions tibétaine autorisée n’a voulu publier ce livre par peur de représailles- et vendu avant que les autorité chinoises ne puissent l’interdire. Lors de sa reparution, il est interdit et Tsering Dondrup ne peut plus quitter le territoire.

    Le livre paraît sans chronologie logique, pour mieux me perdre et me retrouver. Nous sommes fin 50, Ce roman décrit l’apocalypse qu’ont subi les tibétains de la région de l’Amdo sont envahis, étouffé par l’armée chinoise et doivent renoncer à toute leur culture, leur croyance et se soumettre entièrement à la dictature maoïste. Sinisation à marche forcée avec son corollaire de morts, déplacés, emprisonnement dans des camps de travail qui n’ont rien à envier aux camps russes ou allemands.
    Le héros de ce livre ? Un lama qui ne ressemble en rien à la figure de sagesse à laquelle l’on pense de suite. Une réincarnation de Bouddha qui n’en a pas la sagesse, la frugalité, la droiture, non il est pleutre, gourmand, arriviste, prêt à tout pour son petit confort égoïste.
    Il est tour à tour, « exposé » auprès des autorités chinoises comme garant de la bonne volonté du pouvoir, puis, après la révolte de 1958, le voici en camp de travail où sa veulerie excelle à dénoncer ces congénères, même le seul fidèle sujet qui le respecte encore. Comme le dit le chef du camp «  ça, ce n’est pas du mouchardage, c’est du service mutuel. On peut dire aussi que c’est ^pr la sauvegarde de tous. »
    Les tempêtes rouges, outre les tempêtes de ce sable rouge qui surgissent dans la région, est l’image de l’armée rouge qui déferle tel un nuage de sauterelles et qui ravagent tout sur leur passage tant et si bien que lorsque Yak Sauvage Rinpoché est enfin libéré, après vingt années d’enfermement, ne reconnaît plus son pays, son Tibet qui est devenu chinois. Le rouge, couleur porte bonheur pour les chinois, devient le signe du malheur du peuple tibétain.
    « Frappés au visage, leur sang se mettait à couler » Dans le livre, il ‘agit bien sûr du sable de la tempête rouge, mais….
    Un roman vraiment exceptionnel par ce qu’il m’apprend de la guerre au Tibet, région de l’Amdo plus particulièrement. La plume de l’auteur qui, tel un peintre, joue sur les palettes de l’humour, voire du rire en suivant le lama, de l’horreur, de la description, du récit permet une lecture plus qu’agréable avec, pour valeur ajoutée, la bonne traduction de Françoise Robin. Tsering Dondrup ne minimise pas l’attitude de certains tibétains, dont de hauts dignitaires religieux qui ont, sur les mains, du sang de leurs compatriotes.
    Tsering Dondrup dénonce la sinisation à marche forcée, les exactions commises en son nom, l’éradication de la civilisation tibétaine, son environnement par la disparition des forêts qui font que les tempêtes rouges climatiques sont de plus en plus nombreuses et fortes et ce pendant vingt années et cela perdure sous une autre forme non moins violente. Bien entendu, tout ceci au nom de la libération du Tibet !
    Un coup de cœur pour ce livre fort, dérangeant et beau.

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  • J’étais impatiente à l’idée de découvrir ce roman, pour son sujet, mais aussi pour le courage de son auteur, qui a risqué sa vie pour partager la version romancée de ce pan de l’Histoire du Tibet, à partir des documents trouvés dans les archives où il exerçait. Depuis la publication de son...
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    J’étais impatiente à l’idée de découvrir ce roman, pour son sujet, mais aussi pour le courage de son auteur, qui a risqué sa vie pour partager la version romancée de ce pan de l’Histoire du Tibet, à partir des documents trouvés dans les archives où il exerçait. Depuis la publication de son roman, Tesring Dondrup subit d’énormes pressions, et sa vie quotidienne s’en ressent fortement. Je pensais dévorer ce livre, tant j’étais curieuse de découvrir ces événements dont j’ignorais l’existence. Je savais que la Chine avait commis de terribles exactions au Tibet (et en commet sûrement encore), mais je n’en avais qu’une vague idée. Or, j’ai mis un temps fou à le lire, pour plusieurs raisons :
    La première, c’est la dureté des événements racontés, qui a nécessité des pauses régulières pour respirer et me changer les idées. Heureusement que le personnage principal, Yak Sauvage Rinpoché, a un côté désopilant tellement il est désespérant dans ses comportement, pour alléger la tension de l’intrigue.
    La deuxième, c’est le choix éditorial, ou de traduction, je ne sais pas, de créer un glossaire en fin d’ouvrage pour tout ce qui concerne les termes tibétains ou références culturelles. De par son sujet, les renvois sont nombreux, et si les informations sont très intéressantes, j’ai trouvé très lourd les allers-retours incessants entre le corps du texte et le glossaire. J’ai beau l’avoir marqué par un post-it pour le retrouver rapidement, ça a haché ma lecture. Même si ça avait surchargé les pages, je crois que j’aurais préféré avoir les explications en bas de page, au moins en quelques mots, quitte à les retrouver effectivement dans un glossaire après. J’ai essayé, au bout d’un moment, de lire l’intégralité du glossaire avant de continuer ma lecture, mais les entrées sont trop nombreuses pour que je les retienne toutes, et j’ai dû continuer les allers-retours.
    C’est vraiment dommage, car j’ai par ailleurs beaucoup apprécié la traduction de Françoise Robin, qui a su garder certains éléments dans leur langue d’origine, ce qui renforce leur importance dans la culture et les traditions tibétaines. Son glossaire est lui aussi vraiment intéressant. Mais il hache vraiment trop la lecture à mon goût.
    J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, brut, sans détour. Il décrit avec un réalisme incroyable le quotidien des nomades déportés, alternant par moment avec des retours sur la vie « d’avant », dans les montagnes du Tibet.
    La vie de Yak Sauvage Rinpoché et de ses compagnons d’infortune est terrible, incommensurable. En effet, comment comprendre ce qu’ils ont vécu, dans les camps de travail où ils ont été déportés, dans la chaleur ou le froid extrême, avec peu ou pas à manger. Je suis contente d’avoir persévéré dans ma lecture, car c’est important que ce type d’histoire soit diffusée au plus grand nombre, notamment en occident où ce genre d’événements peine à être connu à cause de la censure chinoise. C’était il y a soixante ans, ça a duré près de vingt ans… c’était hier et j’ai l’impression que c’est déjà oublié, hormis par les concernés qui ont survécu à ce massacre. Car les conditions dans lesquelles les chinois les ont fait vivre s’apparente à des meurtres de masse…
    Françoise Robin, qui est par ailleurs Maître de conférences de langue et littérature du Tibet à l’INALCO, présente la révolte en Amdo en 1958 dans le rapport de groupe interparlementaire d’amitié du Sénat du 18 juin 2012, « L’histoire du Tibet du XVIIème au XXIème siècle ». Si vous êtes curieux d’en apprendre plus sur ces événements, vous trouverez le compte-rendu par ici.
    Tempête rouge est, sous forme romancée, une chronique acerbe mais hélas réaliste d’une période récente de l’histoire du Tibet et de la Chine. On y découvre comment le gouvernement chinois a, à défaut de faire rentrer dans son moule les nomades tibétains, massacrés ces pauvres gens, dont la principale faute était de vouloir conserver leurs traditions. Je rends hommage au courage de l’auteur, qui vit en chine et a pourtant décidé de raconter ce morceau d’Histoire.
    J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Picquier. Merci à eux pour la confiance.

    https://leslecturesdesophieblog.wordpress.com/2019/06/14/tempete-rouge-tsering-dondrup/

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  • Je suis un peu déçu par la lecture de ce livre. L'histoire ne m'a pas vraiment captivé malgré tout le mal que s'est donné l'auteur pour publier celui-ci (censuré en Chine).
    J'avais du mal parfois à suivre l'histoire, à identifier les personnages, leur rôle, leurs fonctions... De plus, il faut...
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    Je suis un peu déçu par la lecture de ce livre. L'histoire ne m'a pas vraiment captivé malgré tout le mal que s'est donné l'auteur pour publier celui-ci (censuré en Chine).
    J'avais du mal parfois à suivre l'histoire, à identifier les personnages, leur rôle, leurs fonctions... De plus, il faut souvent se référer au glossaire en fin de volume pour bien comprendre les termes, mots et autres expressions spécifiques tibétains et cela devient vite pénible à la longue.

    Merci tout de même à Lecteurs.com de m'avoir fait découvrir ce livre que j'ai gagné il y a 1 mois à un jeu-concours.

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  • Quel orage que cette Tempête Rouge. Nous découvrons avec émoi le destin tragique du Tibet de 1958 à la fin des années 1970, le pays ayant vécu la "libération" par la République populaire de Chine de Mao Zedong, avec son lot de massacres, d'emprisonnement dans des camps de concentration, de...
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    Quel orage que cette Tempête Rouge. Nous découvrons avec émoi le destin tragique du Tibet de 1958 à la fin des années 1970, le pays ayant vécu la "libération" par la République populaire de Chine de Mao Zedong, avec son lot de massacres, d'emprisonnement dans des camps de concentration, de personnes spoliées et devant vivre dans la peur de l'emprisonnement, de la faim et du froid.

    Dans ce récit concentrationnaire, il aurait été facile de jeter la pierre uniquement sur les Chinois dominateurs ; mais le personnage principal, **Yak Sauvage Rimpoché**, un *lama* tibétain (en gros un chef spirituel de sa communauté, qui est censé être une réincarnation d'un grand maître du bouddhisme tibétain, c'est pourquoi on l'appelle *Rimpoché*) va donner toute sa saveur à ce récit. Anti-héros par excellence, pleutre, vil et en fin de compte si humain, il va dramatiser l'histoire et en rendre la lecture plus agréable.Vrai récit historique, c'est aussi lui qui va concentrer la somme des témoignages recueillis par l'auteur, et qui va montrer comment un *lama* peut se voir "transformer en puant incapable de tenir debout".

    J'ai eu la chance de discuter avec la traductrice du roman par l'intermédiaire des éditions Picquier,
    elle m'a ainsi expliquer la raison pour laquelle le livre original n'avait été traduit qu'à moitié : "la 2e partie, si elle est intéressante, est moins frappante que la 1e, ne serait-ce que par la quasi absence de Yak Sauvage Rinpoché. En effet, la 2e moitié reprend en grande partie la même époque et les mêmes événements, mais vus depuis principalement depuis le village et les laïcs, et non le monastère ou les camps."

    Cela démontre bien l'importance du choix du personnage principal, qui rend le récit plus savoureux, moins manichéen, plus drôle, moins tragique, plus supportable, moins ennuyeux. Mais l'art de Tsering Dondrup n'est bien évidemment pas absent, le style tibétain est je crois très bien rendu par la traduction, avec ses aphorismes, ses métaphores et ses tournures de phrases qui donnent une vraie couleur au récit.

    Le lexique en fin d'ouvrage permet également d'éclairer un grands nombre de termes et de concepts avec lesquels le lecteur européen lambda que je suis n'est pas très familier, que ce soit sur le Tibet (j'ai ainsi appris que l'hybride de la vache et du yak se nommait dzo si c'est un mâle / dzomo si c'est une femelle) ou sur la culture bouddhiste et son cycle si particulier de réincarnations.

    Un livre pour les amateurs d'histoires concentrationnaires et d'histoire tout court pour découvrir ces événements si récents et si tragiques sont injustement méconnus dans nos contrées, pour ceux qui veulent faire perdurer la mémoire d'une période entièrement passée sous silence par l'Etat chinois et qui encore aujourd'hui cherche à faire taire l'auteur de ce récit, Tsering Dondrup.

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  • « Tempête rouge », quel beau titre pour raconter cette tragédie qu’ont vécu les Tibétains.
    L’invasion du Tibet par la Chine engendre, la déportation, la maltraitance, la faim, la mort. Voilà l’histoire des tibétains et des pasteurs nomades pendant les années 50 et qui va continuer pendant...
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    « Tempête rouge », quel beau titre pour raconter cette tragédie qu’ont vécu les Tibétains.
    L’invasion du Tibet par la Chine engendre, la déportation, la maltraitance, la faim, la mort. Voilà l’histoire des tibétains et des pasteurs nomades pendant les années 50 et qui va continuer pendant encore 20 ans.
    C’est une histoire très peu connue, que nous découvrons à travers ce roman. Comment une t’elle torture a-t-elle pu être perpétrée par des « êtres humains » !
    Tsering Dondrup a choisi de nous raconter cette partie de l’histoire du Tibet avec des passages dans le roman, ponctués d’humour. Pour cela son héros est un lama du Tibet nommé Yak Sauvage Rinpoché, il est lâche et arriviste, mais on ne peu s’empêcher de s’attacher tout de même à lui.
    En hommage aux tibétains sacrifiés et au courage de l’auteur pour avoir osé écrire ce roman, celui-ci mérite d’être lu et connu.

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  • Tempête Rouge ou l’histoire de vingt ans de détention dans les camps de travail chinois, vue à travers le parcours du lama tibétain Yak Sauvage Rinpoché, suite à l’invasion de son pays par l’armée de Mao Zedong dans les années 50. Ces camps de travail ou de rééducation n’étant que des camps de...
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    Tempête Rouge ou l’histoire de vingt ans de détention dans les camps de travail chinois, vue à travers le parcours du lama tibétain Yak Sauvage Rinpoché, suite à l’invasion de son pays par l’armée de Mao Zedong dans les années 50. Ces camps de travail ou de rééducation n’étant que des camps de concentration destinés à éradiquer toute résistance et toute espérance d’un peuple face à son envahisseur.
    C’est toujours particulier de découvrir un pays au travers de sa littérature et ses écrivains. Dans le cas de Tsering Dondrup c’est surtout un coup de poing que j’ai reçu en découvrant ce qu’ont pu subir des tibétains littéralement déportés dans les camps de travail. Des camps où les droits de l’homme n’ont évidemment pas droit de cité. Humiliations, faim, violences et travaux forcés sont le lot quotidien des prisonniers. Cela confine au cauchemar et à l’Enfer de Dante.
    La force de ce livre c’est son histoire. Ecrit en 2006 par Tsering Dondrup, écrivain tibétain, il est publié à compte d’auteur car refusé par les maisons d’édition qui craignent les représailles du régime de Pékin. Finalement interdit, les autorités chinoises ont été jusqu’à interdire à l’auteur la sortie du territoire chinois. Quand un livre peut faire trembler, même légèrement, une dictature… Tempête Rouge est publié en France, treize années après sa sortie en Chine.
    Ce qui est frappant c’est l’humour dont fait preuve l’auteur tout au long du livre où l’on perçoit les tibétains tels qu’ils sont : des hommes tout simplement. Avec leurs lâchetés, leurs mensonges, leurs faiblesses mai aussi leurs moments de grandeurs, de générosité, de solidarité. C’est cet humour qui m’a fait traverser ce livre malgré l’horreur et le cauchemar de la situation.
    Bien évidemment je connaissais l’invasion chinoise, l’exil des tibétains, les répressions mais j’ai découvert grâce à ce livre ce qui est arrivé à l’intérieur du pays pour anéantir le Tibet. J’imagine que je ne suis pas le seul dans cette situation. C’est pour cela que ce livre est important.
    Il est d’autant plus important et actuel quand on sait qu’il y a actuellement environ un million d’ouïghours, cette ethnie musulmane de l’ouest de la Chine, placés dans ces fameux camps de travail. Ce livre de Tsering Dondrup est finalement un acte de résistance et de vérité. Le lire c’est soutenir cette résistance.

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