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Malgré son titre rébarbatif, ce livre qui a été traduit dans de nombreuses langues ne l'était pas encore en français alors que c'est une oeuvre extrême- ment originale, qui fait penser parfois à Kafka, ou à un conte à la Voltaire.
Tainaron consiste en une série de lettres envoyées par une femme d'une ville qui porte ce nom à un ancien ami ou amant resté au pays, de l'autre côté d'un vaste océan. On ignore pourquoi elle s'y trouve. C'est une ville peuplée d'insectes où un ami qu'elle s'est fait sur place, le Capricorne, la guide à tra- vers le dédale de ses rues, l'étrangeté de ses us et coutumes, les dangers et la beauté d'un monde en perpétuelle métamorphose.
Chaque lettre ou presque nous parle d'un aspect particulier de cette ville inquiétante et extraordinaire : de ses jardins aux fleurs géantes qui peuvent vous gober tout entier, d'un curieux cortège qui emplit les rues comme un fleuve, d'immolations sur une colline dominant la cité, d'une reine des bour- dons qui collectionne les souvenirs heureux des autres, d'un prince oublié de ses propres sujets... Au milieu de tout cela, la narratrice cherche son chemin et sa place, entre les souvenirs de son monde ancien et les sollicitations d'une étrangeté à la fois inquiétante et fascinante.
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