Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Par le biais des aumôneries d'hôpitaux et par son expérience de formatrice dans le monde du soin et de l'accompagnement, Monique Durand-Wood a pu rencontrer nombre de personnes confrontées à la maladie et à la mort. Mais ici, son ton se veut plus méditatif, plus poétique, plus personnel aussi.
Si, dans Merveilleuse humanité de Marie, elle pouvait à certains moments s'adresser à la Vierge, c'est dans Ta vie est éternelle à sa jeune soeur, disparue voici peu d'un cancer, qu'elle parle comme à travers une forme de dernier accompagnement méditatif. Comment croire que cette proche est atteinte par un mal incurable et lancinant à l'intérieur d'elle-même ? Comment imaginer qu'elle est en train de vivre un temps de passage ? Que dire face à ce corps qui est en train de changer ?
Sans verser dans le larmoyant grâce à la médiation du langage poétique, Monique Durand-Wood relaie à sa manière la plainte de Job, mais aussi sa certitude que son « libérateur est vivant ». C'est en ce sens qu'elle peut donc dire : « Ta vie est éternelle... »
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