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Swiss paradise ; une chronique autobiographique

Couverture du livre « Swiss paradise ; une chronique autobiographique » de Rolf Lyssy aux éditions Presses Universitaires Romandes
Résumé:

Prononcez le nom de Rolf Lyssy en Suisse et vous obtiendrez souvent un grand sourire suivi d'un : ah oui, Les faiseurs de Suisse ! Cette satire de l'étroitesse d'esprit helvétique n'a hélas pas pris une ride et un fil ténu relie ce film à cette journée de février 1998, vingt plus tard, où le... Voir plus

Prononcez le nom de Rolf Lyssy en Suisse et vous obtiendrez souvent un grand sourire suivi d'un : ah oui, Les faiseurs de Suisse ! Cette satire de l'étroitesse d'esprit helvétique n'a hélas pas pris une ride et un fil ténu relie ce film à cette journée de février 1998, vingt plus tard, où le cinéaste fut foudroyé puis paralysé par cette peur atroce qu'on appelle faute de mieux dépression. " Un jour, une boule de feu pulvérisa ma tête et d'un seul coup, embrouilla toutes les connexions de mon cerveau. " Sa maladie durera six mois et ne sera qu'un long voyage à travers les enfers. À peine sorti de son calvaire il décide de rédiger, comme il le dit joliment, " le rapport autobiographique de ce voyage ". Il cherche à remonter aux sources de cet horrible sentiment de panique et à comprendre comment cette dépression - qu'il compare à une pieuvre surgie des profondeurs pour s'emparer de lui, âme, corps et esprit - a pu s'installer aussi brutalement. Ce voyage l'entraîne non seulement à une introspection, mais à exposer les conditions dans lesquelles la création cinématographique se déroule en Suisse et comment elles entravent, souvent et de manière absurde, des projets qui peinent à trouver des financements ou des soutiens. Ironie du sort, ce voyage se terminera par la réalisation d'un film : " le portrait d'un vieil homme modeste, charmant et extrêmement gentil qui avait découvert le Librium et le Valium, et je me suis dit que parfois, le destin faisait preuve de beaucoup d'ironie pour se jouer de nous. "

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