Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Anzu, céramiste, se consacre intensément à son art, surtout depuis son divorce. Elle vit avec son fils et ne souhaite pas se remarier, ayant été déçue les deux fois où elle est tombée amoureuse. C'est alors que sa soeur aînée, célibataire et séductrice impénitente, annonce qu'elle s'est fiancée. «Suzuran» est le premier volume d'un nouveau cycle romanesque d'Aki Shimazaki, qui maîtrise à la perfection la saga familiale minimaliste, le mélodrame sous euphémisme.
Trente-cinq ans, divorcée, Anzu vit seule avec son fils. Elle est une artiste céramiste connaissant un début de succès. Seule ombre, sa vie amoureuse est un fiasco.
Son fils, Kiôko sa sœur aînée, ses amies, voudraient la remarier. Ces dernières organisent même des rencontres, qui sont autant d'échec.
Et c'est au moment où la vie professionnelle de son ex mari bascule dans le chaos qu'Anzu va rencontrer l'amour. Un amour, hélas, impossible...
J'ai profité d'un voyage au Japon, pour, dans l'ambiance, terminer la lecture d'une précédente pentalogie, "L'ombre du chardon", et commencer la lecture de celle-ci.
Dans les sept courts romans de l'autrice que j'ai lus, il y a une constante : elle nous fais partager, dans une narration à la première personne, les destins d'individu(e)s au sein de la société japonaise. Des destins souvent lumineux (c'est le cas ici), parfois plus sombres, mais toujours représentatifs des non-dits d'un fonctionnement encore très patriarcal.
J'adore l'écriture d'Aki Shamazaki, concise, précise délicate. En la lisant, on ne peut un instant imaginer que le français n'est pas sa première langue. Et pourtant, bien que née au Japon, elle a choisi de s'exprimer dans cette langue. Pari osé, mais plus que réussi.
De plus, la taille des romans se prête bien à une lecture de voyage. J'ai avalé avec délectation les tomes des pentalogies au fil de longs déplacements entre les principaux sites japonais.
Voilà des lectures qui vont imprégner durablement mes souvenirs de ce voyage.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/10/18/suzuran-daki-shimazaki-chez-actes-sud-ecriture-limpide-et-delicate/
Anku, divorcée, vit seule avec son fils. Elle donne tout son temps à son art : la poterie. L'annonce des fiançailles de sa sœur ainée, jusqu'alors célibataire endurcie va la perturber d'autant que la vie va y mettre son grain de sel.
Ce livre est le premier d'une série de cinq qu'il me tarde découvrir car j'aime beaucoup la sensation que le temps s'est arrêté. L'écriture y est d'une grande douceur mais une grande précision dans le choix des mots. L'auteur, avec peu de mots, parvient à dire plein de choses.
Il se dégage de ce roman une forme de plénitude, d'empathie au point d'avoir la sensation d'être aux côtés de Anku et de partager tous ces moments avec sa famille. J'ai apprécié la sérénité qui s'en dégage et ce malgré les coups de la vie.
C'est un livre qu'on ne lâche plus une fois ouvert.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/suzuran-aki-shimazaki.html
Un peu cousu de fil blanc mais , bon, comme tous les contes de fées...
Je découvre Aki Shimazaki avec ce roman, le premier de la 4ème pentalogie de cette auteure; aussi bizarre que cela puisse paraître, alors qu'elle a déjà écrit 15 romans, je n'avais jamais entendu parler de cette écrivaine québecoise d'origine japonaise; c'est grâce à Babelio et ses Babelionautes que j'ai eu envie de la découvrir. Quel bonheur!
Nous sommes immergés dans une petite ville japonaise, près de la mer du Japon. Anzu, 35 ans, divorcée, un fils, Toru, 10 ans, vit seule et se consacre avec passion à son art de céramiste; elle est une artiste reconnue,. Sa soeur aînée, Kyoko, femme libre, indépendante, présente son fiancé à toute la famille surprise car elle avait toujours affirmé ne pas vouloir se marier. Cet évènement va déclencher des bouleversements profonds dans la vie d'Anzu après la découverte de secrets dont sa soeur est la principale protagoniste.
La narratrice est Anzu; l'annonce des fiançailles de Kyoko lui rappelle les souvenirs de son enfance, les relations avec sa sœur, son premier amour qui l'a abandonnée pour une autre, son mari qui la trompait.
Ce qui frappe, c'est la sérénité dont Anzu fait preuve là où colère et amertume auraient été compréhensibles. Anzu pétrit sa vie comme elle pétrit la glaise, avec douceur, patience et sensibilité.
Suzuran, le muguet, est le symbole qui sublime ce roman : il est double, comme Kyoko, la sœur d'Anzu, née un 1er mai et dont c'est la fleur fétiche : beauté et délicatesse de ses clochettes blanches mais aussi poison vénéneux mortel si on l'ingère. Suzuran, c'est aussi le nom qu'Anzu donne à un vase qu'elle vient de créer et qu'elle considère comme un de ses plus beaux. Suzuran, c'est également un petit poème dans lequel Anzu se reconnaît et qu'elle récite souvent, comme un mantra, censé la protéger :
"Tu m'appelles sans voix
Comme une clochette sans battant
J'entends tout, Suzuran !
Je t'aime depuis toujours,
Depuis avant ma naissance".
J'avoue que je ne regarderai plus le muguet de la même façon à l'avenir et que chaque 1er mai, j'aurai une petite pensée pour Anzu.
Ce roman intimiste, minimaliste touche au cœur par son extrême sensibilité et sa grande humanité. J'aimerais tant faire preuve d'une telle sérénité, équanimité face à l'adversité, à la trahison! Il fait également découvrir, de l'intérieur, la culture et les traditions japonaises qui m'ont toujours fascinée.
Ce livre m'a enrobée d'une bulle de douceur qui fait du bien, le temps était comme suspendu et j'ai envie de retrouver ces sensations. Son roman suivant, "Semi", m'attend déjà.
Nouveau cycle de cette autrice japonaise et encore une fois, elle m’a charmée avec son côté tranquille et apaisant. Est-ce lié au fait de choisir des noms de fleurs, cette fois-ci le muguet, qui rend presque bucolique la lecture de ses livres ? Je ne sais !? J’aurai cependant appris au détour de cette lecture que le muguet est toxique et que même son eau est empoisonnée !
Dans le premier opus de cette nouvelle série, Aki Shimazaki met en scène Anzu, divorcée, maman d’un petit garçon de dix ans et jeune céramiste. Elle vit seule, rend régulièrement visite à ses parents, qui habitent à proximité de la mer du Japon. Comme souvent, l’autrice nous conte le quotidien d’un personnage en détaillant à la fois ses sentiments et en mettant subtilement en avant les petits détails raffinés des métiers traditionnels japonais, là la céramique.
Son grand-père paternel lui a transmis l’amour de cet art, art parfaitement maîtrisé qui vient contrebalancer une personnalité qui pourrait apparaitre un peu « fade » si on la compare à sa sœur aînée « intelligente, belle et séduisante ». Mais les apparences sont parfois trompeuses …
Avec beaucoup de sensibilité et de poésie, Aki Shimazaki nous livre ce qui pourrait s’apparenter à une tragédie, pas au sens shakespearien du terme, mais dans une version tendre et sage, un style qui lui est propre.
Alors envie d’une parenthèse enchantée ? Foncez chez votre libraire préféré.e et plongez dans cette bulle de sérénité !
Partons au Japon et suivons Anzu, une femme de 35 ans, divorcée, élevant son fils et passionnée de poterie. Anzu est douce, discrète, bienveillante et dévouée. Tout le contraire de sa sœur aînée, Kyôko, qui fait tourner la tête de tous les hommes. Ambitieuse, elle pense d’abord à son plaisir. C’est ainsi que Kyôko va voler le premier amour d’Anzu au lycée. Plus tard, Anzu va découvrir les manipulations et mensonges de Kyôko. Elle lui pardonnera toujours et lui trouvera des excuses. Elle la remerciera même intérieurement de l’avoir détournée d’un homme qui n’était pas fait pour elle. De toute façon, comme le dit très bien sa sœur, Anzu est mariée à sa passion, la poterie. Jusqu’au jour où Kyôko leur présente son fiancé, Yûji. Elle revient de Tokyo pour la « golden-week ». Anzu les héberge et se trouble à la présence de Yûji. Je vous laisse découvrir la suite de cette histoire ; Anzu va-t-elle oser avouer ses sentiments ? va-t-elle vouloir se venger de sa sœur ? En tout cas, la fin est très surprenante !
Le roman est parsemé de mots japonais. Ne vous inquiétez pas il y a un petit lexique à la fin. Le mot qui revient le plus souvent est « kamataki » : « processus de cuisson de la poterie dans un four à bois ». Et « suzuran » qui signifie « muguet » et qui est également le titre du roman. L’origine des prénoms des personnages est expliquée et leur idéogramme est reproduit.
Il est courant au Japon d’organiser des rencontres pour arranger des mariages. D’ailleurs lors d’une réunion d’anciens élèves, Anzu apprend qu’un quart de ses camarades sont divorcés.
Aki Shimazaki est une autrice québécoise d’origine japonaise. Un roman délicat, sensible, tout en douceur, formé de phrases courtes. J’ai beaucoup aimé les moments de création, lorsque Anzu réalise des pièces en céramique.
La poésie est très présente, notamment avec la récurrence d’un poème :
« Tu m’appelles sans voix
Comme une clochette sans battant
J’entends tout, Suzuran !
Je t’aime depuis toujours
Depuis avant ma naissance. »
Un moment de grâce ! Ah que ça fait du bien :)
Prendre un "Aki Shimazaki" pourrait dire "prendre le temps d'un.beau moment de poésie romantique en dégustant un thé" .
J'aime l'idée de ce temps suspendu ,de cette délicatesse toute particulière,de cette façon si singulière que cet auteur a de faire se croiser les destins .
Un petit biscuit de narration oû le croustillant n'est pas là oû on pense mais bien dans le bon goût de l'histoire.
Anzu, la trentaine, est une femme divorcée qui vit seule avec son fils de dix ans dans sa petite ville natale au bord de la mer du Japon. Déçue en amour, elle comble ce manque avec son travail de céramiste dans lequel elle s’épanouit pleinement.
Sa sœur aînée, quant à elle, réside à Tokyo et multiplie les conquêtes masculines. Lorsque cette dernière apprend soudainement à sa famille qu’elle a trouvé un fiancé, le quotidien paisible d’Anzu va s’en trouver bouleverser.
J’ai pris énormément de plaisir à retrouver la plume subtile et sans fioritures de la romancière Aki Shimazaki. Ce livre qui inaugure un nouveau cycle nous dépeint avec finesse les relations fraternelles au travers de cette très belle histoire. Un récit touchant autour de l’amour, de la famille qui nous offre un merveilleux moment d’évasion nippon.
Dans ce court mais délicieux roman, j’ai été bercée, conquise et emportée par les mots délicats de l’auteure québécoise.
Un bonbon qu’il faut prendre le temps de savourer pour la douceur et la tendresse qui se dégagent des pages. Une perle littéraire.
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