Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Le bonheur d'Anton était fait " de chair, de muscles, de soleil et de bois, d'eau et de pierre ". Un bonheur concret, palpable : ses entraînements d'aviron dans un élégant deux sans barreur, avec David, son coéquipier. Nous sommes en 1939, pourtant, et Amsterdam, comme toute l'Europe, retient son souffle, mais Anton ne vit que pour ces longues sorties sur la rivière, pour cette entente parfaite avec un autre corps accomplissant les mêmes mouvements et gestes que lui, ces coups d'aviron parfaitement synchronisés, cette impression de glisser sur l'eau... Sur l'eau, roman sur l'amitié et le bonheur, frappe par l'élégance de son écriture. Les pages que van den Brink consacre à la beauté fascinante de l'eau, de même que ses descriptions des corps dans l'effort sportif, rendent compte, avec grâce, du plaisir d'être vivant.
Attiré par la rivière depuis sa plus tendre enfance, Anton a bravé la réticence de ses parents et le carcan de son milieu social pour intégrer le club nautique d’Amsterdam et pratiquer l’aviron. Après des débuts difficiles sur un huit avec barreur, il est repéré par le Doktor Schneiderhahn, un entraîneur allemand aux méthodes peu orthodoxes. Les entraînements commencent, dans un deux de pointe, avec David, plus grand, plus fort, plus sûr de lui, plus riche, mais qui devient un ami avec lequel il rêve de compétitions, de championnats et pourquoi pas, des prochains jeux olympiques. Le temps de l’été 1939, ils rament vers leur rêve…
Des muscles, de la sueur, de la discipline, des garçons qui rament dans l’amitié et l’harmonie et la menace qui plane.
De David on ne saura plus rien. De l’Allemand Schneiderbahn non plus. Et quand Anton revient quelques années plus tard, du club nautique il ne reste qu’une carcasse vide. La guerre a balayé les rêves de gloire du trio porté par l’eau.
Un roman court à l’ambiance nostalgique, porté par une écriture sensuelle qui a le goût de l’eau, l’odeur salé de la sueur, le toucher de la pelle qui fend l’eau, la vue des corps au travail, le bruit des ahannements de l’effort.
De belles descriptions de l’Amstel, une ode à l’effort, au sport et à l’amitié. Peut-être un peu trop bref.
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