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Vicente, fils d'un anarchiste catalan, mort au combat pour la liberté, rencontre dans l'aéroport de Madrid Rodrigo, fils de phalangiste. Un dialogue singulier s'instaure entre « l'héritier de la défaite » et « l'héritier de la victoire » autour de la mémoire oubliée. Le fascisme et ses conséquences sont au c?ur de leurs échanges, amenant l'un et l'autre à prendre conscience de la nécessité de liquider un passé qui empoisonne les rapports entre les enfants des vainqueurs et les enfants des vaincus.
Dans ce roman, au travers de l'évocation des « oubliés » et des « exclus », anciens et actuels, dont on a dit un jour qu'ils n'avaient pas d'âme, l'auteur aborde la question des racines du fascisme en faisant remonter les motivations des fascistes et la construction de leur personnalité, à un « événement raté » au cours de l'enfance : le rapport tronqué au « père imaginaire », et l'impossibilité d'accéder au « symbolique ». Pour l'auteur le fascisme est une réalité qui dépasse le mode d'organisation politique d'une société. Il l'analyse comme une forme d' « existence négative » susceptible de se manifester de multiples façons, aussi bien dans la vie quotidienne que dans la vie politique, y compris dans la démocratie ou dans les associations humanistes.
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