On pourrait bien vivre sans sport : les Jeux Olympiques, le Mondial, la Coupe Davis, etc., ne semblent pas nécessaires à l'histoire de l'humanité. Pourtant ça existe et ça passionne tous les peuples de la planète ; et comme rien n'existe longtemps sans nécessité, il faut bien s'interroger sur la nécessité d'un spectacle né au XIXe siècle et devenu au XXe la première religion (laïque) de l'humanité.
Ce livre avance l'idée que la nécessité du sport relève des valeurs politiques de ces derniers siècles : le Progrès, l'État de droit, la Démocratie électorale. Le sport soutient, illustre et relance ces valeurs afin de les rendre aussi évidentes que l'air qu'on respire.
Cette thèse paradoxale est développée dans une première partie théorique (« La question du sport ») suivie d'une seconde partie polémique (« Les questions du sport ») qui répond aux interrogations du monde sportif : le dopage, la morale, l'argent, la beauté, la violence, etc., sous forme d'entretiens, conférences et courtes réflexions.
Ce livre est une reprise de Sport et philo paru au Temps des Cerises en 2000, de Sur le sport paru aux PUF en 1992 et d'un ensemble de textes inédits.
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