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Ce volume porte sur les penseurs «conservateurs et réactionnaires». De Luther à Fukuyama, de Burke à de Gaulle, n'est-ce pas là un inventaire à la Prévert ? Qui est réactionnaire en France sous la Restauration ? Les républicains pour les monarchistes, et inversement. Et dans la Russie post-soviétique ? Les libéraux ou les communistes, selon le «sens» qu'on insuffle à l'Histoire. Nous avons regardé les systèmes de pensée depuis le lieu du peuple, de la populace, de la multitude, des laissés pour compte, des sans-voix, de ceux dont les souffrances et les vexations exigent qu'ils soient émancipés, qu'ils aient droit à la parole, à la reconnaissance, au partage, au pouvoir même. On pouvait alors appeler «conservateurs» ou «réactionnaires» ceux qui refusent l'émancipation du peuple et le remettent à «sa place», quittes à le mettre à mal.
Cette optique a des accents de «morale politique», certes, mais l'exigence morale est aussi une force qui peut devenir politique. Elle est l'un des accès du peuple à la politique, l'autre étant les besoins matériels. Dire que les réactionnaires traitent le peuple de façon indigne, qui engendre «l'indignation», c'est aborder la théorie politique du point de vue de la «politique populaire».
Ont participé à ce quatrième volume : Blaise Bachofen -Stéphane Bonnet - Jean-Claude Bourdin - Gérard Bras -Emmanuel Chubilleau - Jean-Pierre Cléro - Michel Cochet -Daniel Dauvois - Hélène Desbrousses - Marie-Paule Dhaille-Hervieux - Christain Ferrie - Juliette Grange - Jean-Luc Guichet -René Lacroix - Aina Dolores López-Yañez - Eduardo Mahieu -Éliane Martin-Haag - Claude Morilhat - Pierre Pasquini -Éric Puisais - Pierre Roche - Christiane Silliau - Christophe Van Staen - Yves Vargas - Elisabeth Zyssman.
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