80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
1966. La famille Pelletier habite Longueuil depuis un peu plus d'un an. Pourtant, à l'exception de Michel, le père, tous regrettent encore leur ancienne vie dans l'est de Montréal. Ici, pas d'Anglais à insulter ou à cogner. Pas de rats dans les ruelles non plus, pas de bruits de klaxon au milieu de la nuit. Ici, c'est le calme plat... et la fin de la liberté pour certains membres de la famille, dont Sonia, la seule fille. Alors que son mari travaille à la construction de l'île Notre-Dame qui accueillera bientôt l'Exposition Universelle, Sylvie élève leurs sept enfants sans s'en laisser imposer. Contrairement à Michel, vivre en banlieue était loin de faire partie de ses rêves. Femme de son temps, elle a gardé ses humeurs pour elle et a tout fait pour encourager ses rejetons à embrasser leur nouveau quartier, alors qu'au fond elle donnerait bien le peu qu'elle possède pour respirer à nouveau l'odeur de la grande ville. Entre les trop nombreuses nouvelles recettes de Sylvie, les visites soudaines de tante Irma, la peur bleue des chiens de Luc et les mauvais coups des jumeaux, la vie de résignation des Pelletier n'a pourtant rien d'ordinaire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année