"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le matin du 25 décembre, alors que le spectacle de Noël bat son plein sur la place de la ville de M, Rose Rivières, une jeune femme, est assassinée au beau milieu de la foule. Le comble est que sur les cinq cents personnes présentes, aucune n'a vu ni entendu quoi que ce soit. Sauf peut-être, cet insolite témoin, abrité sous le parapluie d'Adélaïde...
Romain Puertolas est décidément un maître des coups de théâtre. De fausse piste en rebondissement, tel un Sherlock Holmes, il poursuit une enquête littéraire qui vous mènera là où vous ne vous y attendiez pas !
Une jeune femme, Rose, est assissinée sur une place de la ville de M, un 25 décembre et en plein milieu de la foule. Personne n'a rien vu. Pourtant, sur l'une des photos prise ce jour-là, on voit deux mains noires serrer la gorge de Rose. On a vite fait d'accuser Michel, le seul noir de la ville. On est dans les années 20 et les étrangers étaient peu nombreux. Son avocate, Martine, va tenter de démontrer son innocence mais on s'acharne contre lui et d'autres faits prouvent que Michel et Rose se connaissaient intimement, au grand désarroi de Martine qui est tombée amoureuse de Michel ... Entre doutes et espoirs, elle continue alors à enquêter.
Ayant déjà lu Puértolas, j'ai deviné avant la fin qui étaient les fameux Basile et Bruno, Basile étant un possible témoin. Facile à deviner aussi que l'alibi du véritable assassin ne tenait pas et pourquoi.
Cela reste sympathique à lire même si le sujet s'avère grave (notamment la place de la femme à cette époque) mais traité avec beaucoup de naïveté. Décue par la fin, car l'injustice et la bêtise des hommes sont restées les plus fortes.
Une fin inattendue
Récit rondement ficelé
Très belle lecture
J’achève ma première lecture de Romain Puértolas et ce fut une très belle découverte!
L’histoire nous raconte le meurtre d’une femme au milieu d’une foule. Mais personne n’a rien vu. Comment est-ce possible? Sommes-nous absolument sûr que personne n’a rien vu? Tout le travail d’enquête part de là.
Même si le narrateur est toujours le même, la même en l’occurrence, nous suivons les vies de plusieurs protagonistes au fil des chapitres.
Nous sommes baladés d’une découverte à l’autre, ce qui met le doute dans nos esprits quant au fin mot de l’histoire.
Le travail d’écriture est remarquable, tout est fait pour que le lecteur tombe des nues à la fin du roman. Je me suis bien entendu faite avoir et j’ai adoré la fin tellement elle est inattendue!
Le suspens est bien présent tout au long de l’histoire, des éléments venants démêler certains fils arrivent au fur et à mesure des pages. On en vient à suspecter tout le monde.
J’ai adoré me faire surprendre par les toutes dernières pages du livre et j’ai trouvé l’enquête, et la façon de la raconter, très originales!
Très bonne lecture, je vous la recommande plutôt deux fois qu’une!
http://monmondedevasions.com/romain-puertolas-sous-le-parapluie-dadelaide/
Lors d'un spectacle de Noël, une femme est assassinée en plein milieu de la foule.
Le seul noir de la ville est aussitôt arrêté.
Son avocate tombe sous son charme et met tout en œuvre pour
prouver son innocence.
Un roman qui coule tout seul, se lit sans interruption.
Pas de temps morts..
Des rebondissements.
Malgré la situation, ça rafraîchit.
C'est plein d'humour et de sensibilité, et ça ne manque pas de profondeur sous des allures légères.
A l'insu de tous, Rose Rivière est étranglée au milieu de la foule, rassemblée sur la place de la ville de M. pour assister, sous la pluie, au spectacle de Noël. Seul indice : les deux mains noires qui enserrent le cou de la jeune femme, sur l'un des clichés d'ensemble pris par le journaliste qui couvrait la manifestation. Il n'en faut pas plus pour faire inculper l'unique homme à la peau noire résidant à M. Persuadée de son innocence, son avocate commise d'office mène l'enquête.
Quel plaisir de retrouver le ton et la manière de La police des fleurs, des arbres et de la forêt, dans un tout aussi impeccable numéro d'écrivain-illusionniste. Nous voici donc à nouveau dans la tête d'un enquêteur, en l'occurrence une enquêtrice, pleine de l'assurance enthousiaste et optimiste de la jeunesse, et bien déterminée à conclure une investigation il faut le dire menée avec brio. Sauf qu'encore une fois, aussi brillant soit-il, aucun raisonnement ne tient sans les bonnes données d'entrée. De fausses pistes en multiples péripéties, le récit cueillera tout le monde par la surprise de son twist final, pour la plus grande joie du lecteur et aux pires dépens de la narratrice et de son client.
Romain Puértolas nous offre un nouveau et très réussi moment de légèreté facétieuse, où il semble prendre autant de plaisir que ses lecteurs à les promener dans un jeu de dupes aux imparables coups de théâtre. En même temps, sous l'irrésistible mascarade, perce une terrible pointe d'amertume : celle de la désillusion d'une narratrice cruellement dessillée quant à la féroce roublardise du destin, qui aura emporté ses victimes avec la plus grande injustice. Il ne faisait pas toujours bon être femme ou avoir la peau noire dans ces années vingt... Coup de coeur.
Entre le roman et le polar, Romain Puertolas surprend par son style totalement différent de ses premiers romans. Moins déjanté mais très agréable, cette enquête se lit d'une traite.
Si vous pensez encore à Romain Puértolas comme l’auteur du Fakir qui écrit des romans loufoques, vous êtes certes dans le vrai, mais la vérité est ailleurs et si vous connaissez un peu l’auteur, vous devez savoir qu’il a fait mille métiers, traducteur, magicien ou encore policier avant de devenir écrivain et ses romans sont comme lui, ils changent, ils évoluent avec le temps et restent toujours inclassables tout comme il est impossible de ranger Romain dans un style. Romain Puértolas fait du Puértolas et réussit toujours à vous surprendre.
Si vous aviez un doute avec La Police des fleurs, des arbres et des forêts, avec Sous le parapluie d’Adélaïde confirme que Romain Puértolas ne fait plus du roman loufoque mais s’est lancer avec encore un succès indéniable dans un nouveau genre de romans, je ne dirais pas qu’il s’agit de polar, mais d’intrigue policière, un peu a la Sherlock Holmes ou bien encore Rouletabille.
Du moment que vous avez internet, vous saviez avant même d’ouvrir le livre qu’il y aurait un twist final, manière moderne et anglophone de parler d’un coup de théâtre, ce n’est pas un mystère que le mystère demeurera jusqu’à la fin, jusqu’au coup de théâtre final. Et l’auteur tient son lectorat en haleine jusqu'à la fin, tout prend sons sens, encore un coup de maître pour Romain.
Ce que je retiendrais de ce roman, ce n’est pas temps le don de l’auteur pour nous surprendre, mais ce qui m’a le plus marqué, c’est l’histoire de Rose Rivière autre victime de la violence conjugale et ce n’est qu’a la fin, en lisant les remerciements que Romain donne un autre nom à Rose : Tatie Gisoux.
Sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2021/02/sous-le-parapluie-dadelaide-romain.html
Pour la rentrée littéraire 2020, Romain Puértolas propose « Sous le parapluie d’Adeläde« , une enquête particulière au dénouement imprévisible, loin des codes du roman policier. Changement de style depuis l’extraordinaire voyage de son fakir, et pourtant le début du roman lui ressemble bien dans sa désinvolture et sa drôlerie !
Adélaïde Kriesten a 44 ans. Elle est bavaroise, « solide et fiable » et travaille comme « accompagnatrice de vie ». Adélaïde ne s’exprime qu’à l’impératif lorsqu’elle s’occupe de Basile Boneteau. Elle conduit son fauteuil devant le spectacle de la crèche ce 25 décembre.
Mais, Rose Rivière est retrouvée morte à 11 h 31 ou alors 11 h 30 ce 25 décembre devant le spectacle et à côté de Basile et d’Adélaïde.
Grand, mince aux grandes mains noires, Michel Pandanyila est accusé. Il est défendu par une avocate commis d’office. A peine 20 ans, elle est jolie et brillante. Et, elle s’empare de cette situation et enquête elle-même pour sauver son client. Y arrivera-t-elle ?
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/12/14/romain-puertolas/
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