Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Ce fut un plaisir, François, de partager ce roman, qui continue sa route. Même si nous ne le disons pas de la même manière, nos ressentis sont tout de même très proches.
Rien ne semble pouvoir troubler le calme du grand-duché d'Éponne. Les accords financiers y décident de la marche du monde, tout y est à sa place, et il est particulièrement difficile pour un étranger récemment arrivé de s'en faire une, dans la capitale proprette plantée au bord d'un lac.
Accueillir chez lui un migrant, et rendre compte de cette expérience, le journaliste vedette Jean-Marc Féron en voit bien l'intérêt : il ne lui reste qu'à choisir le candidat idéal pour que le livre se vende.
Ailleurs en ville, quelques amis se retrouvent pour une nouvelle séance d'écriture collective : le titre seul du pamphlet en cours - Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste - sonne comme un pavé dans la mare endormie qu'est le micro-État.
Subtile connaisseuse des méandres de l'esprit humain, Diane Meur dévoile petit à petit la vérité de ces divers personnages, liés par des affinités que, parfois, ils ignorent eux-mêmes. Tandis que la joyeuse bande d'anticapitalistes remonte vaillamment le courant de la domination, l'adorable Hossein va opérer dans la vie de Féron un retournement bouleversant et lourd de conséquences.
C'est aussi que le pamphlet, avec sa charge d'utopie jubilatoire, déborde sur l'intrigue et éclaire le monde qu'elle campe. Il apparaît ainsi au fil des pages que ce grand-duché imaginaire et quelque peu anachronique n'est pas plus irréel que le modèle de société dans lequel nous nous débattons aujourd'hui.
Doublant sa parfaite maîtrise romanesque d'un regard malicieusement critique, Diane Meur excelle à nous interroger : sous ce ciel commun à tous les hommes, l'humanité n'a-t-elle pas, à chaque instant, le choix entre le pire et le meilleur ?
Dans le Grand Duché d'Eponne au cœur de l'Europe où se négocient des accords financiers et l'ordre de marche du monde, alors que quelques amis tentent d'écrire un pamphlet sur la société d'aujourd'hui et notamment sur la déraison capitaliste, un écrivain en panne d'inspiration décide d'accueillir un migrant chez lui pour en tirer matière à écriture.
En parallèle les différents protagonistes vont peu à peu se laisser découvrir. Va t-on apprendre à les connaître sous leur meilleur jour ? Que va-t-il ressortir de ces rencontres, de ces échanges ?
Ce Grand Duché, pourtant sans difficulté, envisage de prendre des mesures à l'encontre de l'arrivée de migrants, il va mettre en place tout un arsenal visant à limiter l'accès aux papiers officiels, comme être obligé de se connecter au réseau d'Etat pour justifier de l'intérêt que l'on porte au pays, mais comment faire quand on n'a pas d'existence légale ni même de domicile attitré ?
La société occidentale aurait elle atteint son apogée ? amorcerait elle son déclin ? comment envisage t-elle son avenir face à une migration accrue : migration de guerre, migration économique, migration climatique ? Dans cette société, l'être humain est-il vecteur de bienfaisance ? On rebondit sur l'écrivain accueillant : fait il cette démarche pour venir en aise ou pour se valoriser, pour retrouver sur lustre d'antan ? Quid des écrivains néophytes qui tentent de se rebeller contre la société dans laquelle ils vivent ? mais que font-ils à leur niveau et selon leur parcours de vis, ne s'en prennent ils jamais aux plus faibles ?
L'écriture de ce roman n'est pas vindicative mais fait plutôt état d'un constat. Elle met en exergue la personnalité de chacun d'entre nous selon notre positionnement dans tel ou tel groupe et de là notre rapport à l'autre: dominant/dominé ou force/faiblesse et nous montre à quel point l'être humain peut être vil lorsqu'il se sait en position de supériorité.
J'ai beaucoup aimé ce roman, cette façon d'écrire les choses tout en douceur mais néanmoins avec beaucoup de réalisme mais j'ai été partagé dans "ma relation" avec les différents protagonistes et c'est en ça que je me dis que l'auteur a réussi car elle m'a fait réagir.
Merci à la membre du café littéraire qui a proposé ce roman en lecture et qui de fait me donne envie d'en savoir plus sur cette auteur et de lire d'autres écrits de sa main.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/07/sous-le-ciel-des-hommes-diane-meur.html
Dans le Grand Duché d’Eponne la vie semble couler avec l’ennui calme d’un dimanche en province.
Jean-marc Féron, grand reporter, journaliste reconnu, a perdu l’inspiration et, sur la demande de son éditeur, accueille un migrant sans papier, Hossein. De cette co-habitation devrait naître un livre, à succès bien sûr. Comment se comporter, Féron ne sait pas, il est plus habitué aux scènes de guerre qu’à la proximité avec une réalité quotidienne, à être le seul. D’ailleurs, il ne réussit pas à créer un lien amical avec le jeune homme. Hossein, quant à lui, garde optimiste, fait tout pour ne pas être un poids. « Il a fallu que je construise mon image, puis que je reste à la hauteur de cette images, des attentes, … Tenez, vous savez ce qui m’insupporte chez Hossein ? Tout ce bagage réel qu’il traîne avec lui, cette épaisseur humaine » Il est confronté à un être humain et ne sait comment se comporter.
De l’autre côté, un groupe de personnes lancé, avec l’aide d’Eugène Waiser, un vieux professeur de philo et maître à penser dans la création d’un long pamphlet où chacun écrit un chapitre. « « Remonter le courant avec comme sous-titre, « Critique de la déraison capitaliste »
Gravitent dans le Duché des ombres, hommes et femmes migrants attendant leur sésame pour demeurer dans le Grand Duché. Tous essaient de trouver de petits boulots payés avec des lance-pierre et juste le droit de ne rien dire, de rester à leurs places, même s’ils n’en ont pas de place parmi les habitants.
Diane Meur réunit dans ce petit pays tout notre mode de vie et démontre, par des exemples de situations l’ironie de notre monde moderne. Il y a hiatus entre être, dire et faire.
Du côté des pamphlétaires, Jérôme a pour maîtresse Sylvie, cadre aux dents longues, mariée et mère de famille. Sylvie de son côté a pour femme de ménage Semira, une jeune femme sans visa, qu’elle emploie au noir. Tout déraille lorsqu’elle apprend que cette étrangère aide son fils Fabio dans ses devoirs de maths « Alors tu prends des cours particuliers avec notre femme de ménage – Elle dit qu’elle a un diplôme de comptabilité, intervient enfin Bernard (le mari) Comme si les femmes faisaient des études dans ces pays-là ! »
Tout est dit, chacun à sa place et les émigrés seront bien gardés !
Ghoûn est bien embêté, il doit faire sa demande d’asile sur le site officiel du Duché, mais un bug informatique l’en empêche et, après, il sera trop tard, le délai sera passé… Vive la dématérialisation
J’admire le travail d’écriture de Diane Meur qui met en abyme de façon ironique, les chapitres du pamphlet. Un livre très politique et non politicien. Ce petit Duché nous ressemble, très arrangeant avec les riches et les puissants mais si dur pour les étrangers, les faibles, les pauvres.
« Derrière le col, c’est le grand-duché d’Eponne. Nous on ne veut pas de vous ici » OK, mais ils sont nécessaires pour faire ce que personne d’autre ne veut plus faire et puis… une main d’œuvre qui ne peut faire grève, raisonner… C’est pratique !
Notre société actuelle de consommation y est parfaitement décrite, le pamphlet très éclairant nous met face à nos propres contradictions.
Les plus : Roman aux sujets actuels sur la société de consommation, la société et la vie quotidienne d'une ville, l'écologie, l'émigration, l'adaptation et l'accueil de l'autre... Les histoires des personnages se déroulent en parallèle avec des questionnements personnels bien différents mais qui vont intéragir dans cette société...
L'auteur cherche à transmettre des idées dans son roman, et la méthode est agréable.*
Les moins : Il faut dépasser le résumé de la 4ème de couverture, peu racoleur, et le 1er chapitre... et faire confiance à la maison d'édition qui a choisi ce roman, et oser le découvrir.
Dans son nouveau roman Diane Meur confronte un réfugié à un écrivain-journaliste installé dans un Grand-duché au cœur de l’Europe. Et il va s’en passer des choses Sous le ciel des hommes !
Notre société n’est-elle pas arrivée à un point de bascule? Le système sur lequel s’est bâtie la prospérité du Grand-Duché d’Éponne n’est-il pas en train de s’effondrer? Dans ce petit confetti du cœur de l’Europe le défi climatique et la question des réfugiés constituent les premiers signes d’un dérèglement que Diane Meur va scruter de près dans son nouveau roman construit autour de deux œuvres en gestation. Le livre-témoignage d’un journaliste qui, après avoir parcouru le planète, a l’idée d’accueillir un réfugié chez lui et retracer son expérience et la rédaction par un groupe d’intellectuels d’un pamphlet intitulé Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste.
Si le premier entend sortir de sa zone de confort et «dévoiler un peu l’homme Jean-Marc Féron, célèbre pour ses livres, ses articles et ses prestations médiatiques, mais dont on ne connaissait guère la vie privée, si ce n’est qu’il multipliait les conquêtes féminines.», les seconds sont nettement plus radicaux et entendent secouer la torpeur de ce micro-état. Jouant sur les contrastes, la romancière va faire des étincelles en montrant combien les uns et les autres sont bien loin de l’image qu’ils entendent projeter. Entre Jean-Marc et Hossein, qui fait preuve de plus d’humanité? Entre Sylvie qui travaille pour l’industrie du luxe et Jérôme, son amant qui la rejoint discrètement dans un hôtel après avoir peaufiné un nouveau paragraphe de son pamphlet intellectuel désargenté, qui est le plus honnête?
Alors que l’on voit s’ébaucher les livres dans le livre, on découvre l’ambivalence des personnages qui partagent leur hypocrisie, font le grand écart entre leurs aspirations et leur petite vie qui va croiser celles des autres de manière assez surprenante, comme par exemple lors de la Fête de la Dynastie qui célèbre tout à la fois la prospérité du pays et offre à ses habitants l’occasion de sortir d’un quotidien des plus conventionnels.
C’est à la manière d’une entomologiste que diane Meur scrute notre société et ses travers. Elle ne manque pas le petit détail qui tue. À coups d’anecdotes très révélatrices, elle va réussir son travail de sape des certitudes et des systèmes. Et si elle ne propose pas de solution – mais qui peut se vanter d’offrir le régime idéal – elle oblige le lecteur à se poser des questions, à revoir sa grille de lecture. Un travail salutaire mené avec une plume délicate qui ne fait que renforcer le propos. Bref, une belle réussite!
https://urlz.fr/eBKP
A Landvil, capitale imaginaire du Grand Duché d’Éponne se joue la farce du monde – les outrances de l’argent, la cruauté des utopies. Ce roman à facettes de Diane Meur est à lire comme une fable pleine d’ironie sur les hypocrisies de notre capitalisme décadent.ce roman facscine également car il traite des questionnements et des processus divers d’écriture. Il y a de subtils descriptifs sur la valse des émotions générées par l’écriture, le travail de parole et le vrai. Les chapitres se suivent, nourris de débats d’idées qui ouvrent des fenêtres de réflexion. C’est aussi que le pamphlet, avec sa charge d’utopie jubilatoire, déborde sur l’intrigue et éclaire le monde qu’elle campe. Il apparaît ainsi au fil des pages que ce grand-duché imaginaire et quelque peu anachronique n’est pas plus irréel que le modèle de société dans lequel nous sommes et c’est précisément ce jeu de miroir à facettes qui donne toute la saveur de ce roman.
Tel un migrant, nous débarquons dans un pays imaginaire, inspiré par l’Est de l’Europe, où les apparences et les façades sont parfois trompeuses. A propos de migrants, il en est question dans ce roman qui, comme souvent avec Diane Meur, foisonne de personnages qui vont finir par se croiser à un moment donné du récit.
Il y a Jean marc, un journaliste très médiatique qui va accueillir chez lui, pressé par son éditeur, un jeune migrant dûment sélectionné pour les besoins de son futur livre. Démarche cynique, dépourvue de sens qui va déclencher chez lui une véritable crise morale l’empêchant d’écrire la moindre ligne.
Il y a aussi un groupe de journalistes qui a pour ambition de rédiger à plusieurs mains un pamphlet qui dénonce les travers du capitalisme.
Sylvie, la jeune cadre dynamique, tellement happée par son travail qu’elle en oublie sa vie et le sens qu’elle lui donne et devient insensible, égoïste et centrée sur sa seule réussite.
Et enfin les migrants, Hossein, Semira et Ghoun, tous d’une humanité incroyable qui essaie de s’en sortir dans ce pays qui n’existe pas mais qui ressemble tant à ceux qui composent notre grande Europe.
Meme si j’avoue m’être un peu perdue dans les personnages, il est arrivé un moment où la bascule s’est faite et où toutes les pièces du puzzle se sont mises en place.
C’est un roman doté d’une vraie construction littéraire où les chapitres se font parfois échos, c’est un livre qui parle d’exil, de domination et qui nous amène à réfléchir sur ces thèmes et tous ceux qui sont évidemment connexes.
Rentrée littéraire 2020 En marge des Explorateurs...
« Sous le ciel des hommes », dernier titre de Diane Meur, autrice belge qui mérite d’être davantage connue pour son regard subtil et sa capacité à mettre le doigt sur ce qui coince. Sous le ciel des hommes, sans ponctuation peut se lire et s’interpréter de différentes manières. J’aime cela. Est-ce le ciel des hommes, celui qu’ils ont construit au-dessus d’eux, parement cosmétique à leurs égarements dans les différentes trajectoires de vie qu’ils choisissent, se donnent ou subissent ? Ou est-ce la triste vérité que sous le ciel qui devrait sublimer une élévation, l’Homme debout tiré vers le haut, il n’y a que des hommes finis, parfois même avant d’avoir commencés ?
Sous ce ciel commun à tous les hommes, l’humanité n’a-t-elle pas, à tous moments, le choix du meilleur ou du pire ? » C’est bien la question posée par Diane Meur. Elle n'est pas nouvelle. Elle reste d'actualité.
Dans ce livre, elle développe, en parallèle, des petites vies d’un écrivain, reporter autrefois, qui poursuit l’idée, soufflée par son éditeur, d’accueillir chez lui un migrant pour observer, disséquer et transcrire les interactions entre le paumé qui se révèlera un cœur pur et l’homme de lettres connu et reconnu qui est en panne de plume. Elle nous donnera aussi de suivre un groupe de joyeux refaiseurs de monde occupé à rédiger à plusieurs mains un pamphlet contre l’économie et la gestion de notre monde. Et puis, semblant apparaître au hasard, on suivra Semira, sans papier mais pas sans cœur, son ami Ghoûn qui rêve encore à une régularisation possible. Et encore Fabio, adolescent chargé de ses deux parents dépassés dont Sylvie qui ne sait où placer ses ambitions et encore moins comment les servir…
Tout cela semble un peu brouillon et si chaque histoire se tient, est habillement posée sous les yeux d’un lecteur qui ne peut que s’interroger à propos de tous les dysfonctionnements du monde, l’ensemble n’est pas toujours évident à appréhender. Beaucoup de situations différentes, parallèles mais avec des incursions de l’une dans l’autre, beaucoup de personnages et beaucoup d’idées, le plus souvent pertinentes, à traiter.
Mais, peu à peu, la mayonnaise prend. La consistance est là, les questions aussi.
Plus qu’un roman, « Sous le ciel des hommes » est un essai. Essai d’un regard lucide sur le monde d’aujourd’hui, sur la perméabilité entre nos bulles de vie et sur l’importance, à tous moments, de choisir. Non pas ce qui m’arrange ici et maintenant, mais ce qui convient à l’Humanité. Et dans ces choix, tout le monde à une même place à tenir, une même posture, celle de la conscience du temps présent et du modèle de futur qu’on peut se donner tous ensemble.
Sans mièvrerie, sans fatalisme, sans moralisme dicté par un quelconque politiquement correct, ce titre de Diane Meur est un miroir de nos existences. A nous de décider si nous aurons le courage de nous y mirer.
J’ai pu découvrir ce livre en marge des Explorateurs de la rentrée 2020 de Lecteurs.com grâce à Geneviève Munier qui, l’ayant reçu en lecture, me l’a envoyé une fois sa chronique rédigée. Joyeux partage ! Merci Geneviève.
Ce fut un plaisir, François, de partager ce roman, qui continue sa route. Même si nous ne le disons pas de la même manière, nos ressentis sont tout de même très proches.
Le grand-duché d’Eponne et son lac sont-ils vraiment cet endroit idyllique que nous décrit l’auteur au moment où deux de ses personnages, conspirent sur canapé en partageant un « quinze ans d’âge » ?
Jean-Marc journaliste et Georges son éditeur, discutent d’un enjeu. Ce dernier n’est autre que l’hébergement d’un migrant dans un but précis.
Dès les premières lignes le lecteur est séduit par le décalage qu’il y a entre l’écriture policée et le propos décalé, audacieux et totalement irrévérencieux.
Le lecteur se promène dans ce duché en fin observateur entre la fête annuelle et ses rituels ancestraux, le train-train des habitants et le foyer d’accueil des migrants.
J’y retrouve le bonheur des fables de La Fontaine qui avait l’art de tracer des tableaux pour montrer les travers d’un monde.
C’est déjà pour moi un roman jubilatoire, renforcé par une maîtrise palpable et un humour d’une extrême finesse. Diane Meur croque et pas seulement des portraits !
Sous le ciel des hommes offre une analyse des travers de notre monde au cordeau par le prisme d’un groupe se réunissant pour écrire des textes ensemble. Le duo de départ s’est transformé en une pluralité des plus intéressantes, avec trois migrants d’âges différents et de problématiques diverses.
Diane Meur montre combien la technologie est avilissante et déshumanisante, elle va du pire au meilleur, toujours en montrant plusieurs facettes qui donnent à réfléchir.
Si autrefois la solidarité consistait à l’entraide en prêtant, aujourd’hui beaucoup ramènent l’opération dans le monde marchand.
Si les autochtones sont installés dans une routine plutôt désincarnée, les migrants eux doivent se réinventer pour survivre avec le plus de dignité possible. Ce sont les arrivants qui doivent se hausser, tendre à mais vers quoi et pourquoi ? « Distribuer des prospectus dont personne ne veut… Il ne savait pas que ça existait, un travail qui ne sert à rien. »
Dématérialiser, c’est complexifier en vidant l’humain de sa spécificité de son unicité et le rendre insensible à ce qui n’est pas lui.
Je laisserai la conclusion à Diane Meur : « Pour penser l’utopie, il faut être en exil. Il faut avoir été arraché aux lieux, avoir perdu sa place, au sens propre ou au sens figuré, pour concevoir autre chose, imaginer ce qui pourrait être et n’existe encore nulle part. »
©Chantal Lafon-Litteratum Amor pour Les explos 2020.
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Effectivement, très proches. Plus j'y pense, plus je me dis que j'ai aimé ce livre. Mais, comme tu le dis, il a fallut un peu (trop) de temps pour rentrer dedans.