Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
On ne raconte pas Andrevon, on le cite, écrivait Michel Jeury dans la mythique revue Fiction en 1977. Dont acte:
J'écris avec, comme garde-fou, un synopsis préalable né, lui, au hasard: suite à un rêve vivace, à une actualité cocasse ou tragique, en tout cas singulière, une conversation, ou une phrase de cette conversation, parfois un passage, une séquence d'un livre ou d'un film que j'ai envie de revisiter à ma manière. En plus de quarante ans d'écriture, combien en ai-je capturé au vol, pour les épingler tels de brillants insectes sur mes planches entomologistes? Croyez-le ou non, des centaines et des centaines. Le problème, car au bout du compte il y en a un, se résume en une seule et courte phrase: que vont devenir tous ces synopsis? La réponse à ce dilemme torturant est venue toute seule, exactement comme un synopsis de hasard: pourquoi ne pas les publier tels quels? C'est ainsi que j'ai fait le grand saut sans élastique dans mes tiroirs, que j'ai nagé en brasse coulée dans mes chemises, pour en extirper 66 synopsis, nombre imposé par la beauté de l'assonance, et ce dans les genres littéraires les plus divers.
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