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Sociologie politique (4e édition)

Couverture du livre « Sociologie politique (4e édition) » de Catherine Rouvier aux éditions Lexisnexis
  • Date de parution :
  • Editeur : Lexisnexis
  • EAN : 9782711006823
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Chacun de nous a un rêve.
Chacun de nous porte en lui, comme Platon, sa " République " idéale. Le moment du vote est celui où, caché du reste du monde, le citoyen exprime sa vérité. Tel est en tout cas le fondement de cette formule politique " inventée " il y a 25 siècles, appelée depuis lors "... Voir plus

Chacun de nous a un rêve.
Chacun de nous porte en lui, comme Platon, sa " République " idéale. Le moment du vote est celui où, caché du reste du monde, le citoyen exprime sa vérité. Tel est en tout cas le fondement de cette formule politique " inventée " il y a 25 siècles, appelée depuis lors " démocratie ". La sociologie s'est donné pour but, dès sa naissance, au XIXe siècle, de découvrir, par-delà les apparences, les réalités de la vie sociale en se fondant sur l'observation des faits.
Deux directions récentes de la recherche contemporaine sont particulièrement adaptées à la compréhension du suffrage, et donc des systèmes politiques d'aujourd'hui : - La sociologie des idées qui ne s'attache pas seulement à répertorier les idées politiques qui sont au fondement de la culture politique, mais aussi à en observer la transmission, et à en repérer la trace dans les idéologies contemporaines ; - La sociologie du vote qui analyse les déterminants des opinions, comportements et attitudes politiques des citoyens, notamment les interactions au sein des groupes, en particulier les groupes d'action politique que sont les partis politiques.
Ces deux directions correspondent aux deux parties de cet ouvrage. Dans la seconde partie, Catherine Rouvier, auteur dès 1986 d'une thèse sur Gustave Le Bon, père de la psychologie des foules, introduit une dimension trop longtemps ignorée et devenue incontournable, celle d'un électorat qui est aussi un " public " et qui, du fait de l'omniprésence contemporaine des " médias ", est susceptible de réagir comme une " foule " à telle ou telle information.
Le dernier chapitre, consacré aux résultats électoraux en France de 1945 à nos jours, et la conclusion, qui commente le " non " au référendum sur la Constitution européenne du 29 mai 2005, illustrent le propos.

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