Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Sociologie du changement. dans les entreprises et dans les organisations

Couverture du livre « Sociologie du changement. dans les entreprises et dans les organisations » de Philippe Bernoux aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782020639835
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 310
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ce livre montre que les changements dans les entreprises et les organisations ont lieu à la jonction des contraintes et de l'acceptation de ces contraintes. Le discours dominant aujourd'hui valorise le changement par les contraintes et la domination. Il a l'avantage de désigner clairement... Voir plus

Ce livre montre que les changements dans les entreprises et les organisations ont lieu à la jonction des contraintes et de l'acceptation de ces contraintes. Le discours dominant aujourd'hui valorise le changement par les contraintes et la domination. Il a l'avantage de désigner clairement l'adversaire, souvent stigmatisé comme le méchant, en l'occurrence le système financier, le capitalisme, la mondialisation, etc. Mais ce discours a le grave inconvénient d'occulter la capacité de réaction des acteurs, la réalité de cette réaction et le fait que l'acteur-institué est aussi celui qui crée l'institution. Cette capacité et ces réactions ont une place tout aussi importante que la domination et, d'un point de vue théorique tout autant que pratique, ne peuvent être passées sous silence. Théoriquement, l'affirmation de la toute puissance de la domination est erronée, je le montrerai. Pratiquement elle revient à démobiliser les acteurs. C'est pourquoi, on ne peut parler du changement qu'en le situant à l'interaction entre les contraintes venues de l'environnement, les institutions et les acteurs. La question à laquelle cet ouvrage répond est donc celle des conditions posées à l'acceptation puis à la mise en oeuvre du changement. Il montre que les acteurs, à l'intérieur d'une organisation, ne sont jamais passifs, qu'ils ne sont pas seulement des objets de la domination, mais qu'ils demeurent actifs, que sans leur implication et sans l'appropriation des outils, les changements ne peuvent tout simplement pas avoir lieu. Ces acteurs - les salariés - peuvent jouer le jeu ou le refuser et, dans ce cas, les changements, même les mieux
préparés, n'aboutiront tout simplement pas. Les salariés peuvent toujours ou bien résister ou bien contribuer.
Soumis aux décisions des directions, ils peuvent non seulement les freiner mais les empêcher de se réaliser ou au contraire les faire advenir. Le sens qu'ils donnent à leur propre action et leur attitude face aux décisions sont définitifs. Ce sont eux qui font aboutir ou échouer le changement.
La première partie (Des acteurs et de leurs interactions) fait un exposé didactique et critique des grands courants de la sociologie du changement (chaps. 1 et 2).
La deuxième partie (D'où vient le changement oe) s'appuie sur les résultats des études empiriques et enquêtes de terrain pour dresser l'état de nos savoirs sur le rôle et le poids des différents déterminants du changement : les contraintes économiques et technologiques (chap. 3), les institutions (chap.4), la volonté des acteurs et le sens qu'ils donnent à leurs actions (chap.5). La troisième partie (Le changement en acte), décrit ensuite les transformations en cours dans les entreprises et les organisations contemporaines et expose les conclusions pratiques de l'auteur quant à la conduite du changement aujourd'hui (chaps. 6 et 7).

Donner votre avis