Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un élève de terminale est retrouvé mort un dimanche à l'aube, pendu par les pieds à une branche de platane, au milieu de la cour de son lycée. 980 élèves suspects, sans compter le directeur, les profs et le reste du personnel, l'enquête s'annonce complexe. Pourquoi le meurtrier a-t-il pris le risque fou de cette mise en scène ? Y a-t-il un lien entre ce meurtre et le suicide d'une élève de seconde, victime d'un harcèlement brutal sur les réseaux sociaux quelques mois plus tôt ? Pour la commissaire Clara Di Lazio et son équipe, aucun indice ni aucune piste ne sont à négliger.
J’attendais avec impatience ce roman de Sylvie Allouche, J’avais adoré « Stabat Murder » car il avait un sujet assez particulier et le personnage de Clara du Lazio avait un passé émotionnel intéressant alors qu’elle joie de la retrouver dans une enquête.
La couverture et le titre sont un reflet de ce qu’on retrouve à l’intérieur, cela nous mets d’entrée dans l’ambiance.
Snap Killer est un roman qui est ancré dans notre époque. C’est un thriller jeunesse qui n’y va pas avec le dos de la cuillère. Les sujets développés touchent malheureusement notre jeunesse. Une fois de plus on voit comment les progrès de la science sont détournés pour faire du mal.
Sylvie Allouche joue avec les montées d’adrénaline. On voit les personnages aller crescendo vers le crash, on se demande comment elle va tenir le rythme jusqu’au bout du roman et « paf » on reçoit un ultime coup au cœur qui nous laisse pantelant. Puis on repart vers une autre suite de coups. Ce qui m’a plu cette impression qu’on part du bas vers le haut pour une chute dramatique et qu’ensuite on repart sur une dynamique inverse, d’un drame à une résolution.
C’est difficile de parler d’un thriller sans rien dévoiler. Sylvie Allouche joue avec les fausses pistes pour désorienter les lecteurs et maintenir leur attention, le passé de la commissaire vient aussi semer le trouble. J’avais trouvé le coupable mais comme elle joue avec l’inconcevable on se dit ce n’est pas possible. On ne veut pas que ça soit ça, comme dans « Stabat Murder ».
Ce que j’aime c’est qu’elle nous montre des ados un peu à part, dans « Stabat Murder » c’était des passionnés de musique, ici c’est la poésie qui fait qu’on se focalise sur un jeune un peu à part.
Ce roman nous montre des milieux sociaux pas trop défavorisés mais où la violence n’est pas pour autant absente. On va avoir une panoplie assez vaste de souffrances en tout genre. On voit comment on peut vite basculer du mauvais côté. Un petit rayon de soleil au milieu de toute noirceur les réactions des policiers dans certaines circonstances. J’espère que cela existe dans la vraie vie !
Sylvie Allouche ne lésine pas avec les rebondissements, je me demande si elle a fait un plan de l’histoire en ponctuant de chocs qui donnent le rythme.
L’amour, l’amitié, la jalousie, la haine, trahison tout est dans l’excès à l’adolescence et on le retrouve dans ce roman. Ne croyez pas qu’il n’y ait que de la souffrance et de la violence, il y a des belles histoires qui contrastent avec les drames. C’est ce côté chaud-froid qui donne encore plus de frissons.
La famille et les relations parents/enfants, frères/sœurs sont la clé de la confiance, de l’amour et de la protection… ou pas ! On est dans un milieu urbain. On est sur des relations sur deux générations, il n’y pas de grands parents pour permettre un autre type de dialogue, cela aussi contribue à la dynamique du drame. Il n’y a pas d’adulte tiers pour que par exemple pour que Garance puisse se soulager du fardeau qu’elle porte. Il y a bien Clara qui va jouer un peu se rôle de « désamorceur » avec sa nièce.
Parler des personnages dévoilerait trop les ressors de l’intrigue, cependant je tenais à dire que cette partie d’échec est rondement menée grâce aux déplacements des personnages et à leurs apparitions ou disparitions.
J’ai découvert « les sentinelles et les référents » que je ne connaissais pas. Le harcèlement scolaire devient de plus en plus une priorité. Les profs reçoivent des formations plus régulièrement et c’est une bonne chose car ils sont assez démunis face à ce qui se passe actuellement. Et cela ne touche pas que les milieux urbains…
Vous l’aurez compris ce roman est coup de cœur et j’ai hâte de revoir la commissaire Clara Di Lazio !
Ce nouveau roman n’est pas un simple thriller jeunesse, c’est un livre engagé qui parle de notre société. Je le conseille aux ados mais aussi aux adultes, car la fiction n’est malheureusement pas toujours loin de la réalité.
Ce roman policier pour ados est un vrai page-turner!
Garance est une lycéenne tranquille et amoureuse. Mais, victime d'un cyberharcèlement dont l'auteur reste anonyme, elle perd goût à la vie et finit par se suicider. Six mois plus tard, Gabriel, son petit copain, est retrouvé mort, pendu à un arbre du lycée.
Un meurtre dont la commissaire Clara di Lazio est en charge. A elle de faire le lien entre les différents évènements et l'entourage des victimes.
Le style est simple, clair, limpide. le rythme est entrainant, on a envie d'en savoir plus à chaque page.
De plus, le récit pointe du doigt le problème du cyberharcèlement chez les jeunes et du terrible mal qu'il génère. de par cette thématique et sa rapidité de lecture, il est sur la prochaine commande du CDI.
Ce roman traite de la question du harcèlement scolaire et de ses répercussions, le tout a travers une enquête policière menée par une commissaire et ses coéquipiers tous dévoués à leur chef. Des ressorts déjà utilisés en fictions et séries qui campent déjà la lecture dans des éléments connus.
Un élève d’un grand établissement scolaire est retrouve pendu dans la cour de son école. Clara Di Lazio et son équipe sont chargés des investigations approfondies sur la scène du crime.
Clara Di Lazio va vite découvrir la personnalité de cet élève qui ne faisait pas l'unanimité auprès de ses camarades de classe.
Cette intrigue parle du projet « Sentinelles » qui permet en France, de proposer à des élèves volontaires et formés de constituer un groupe capable de repérer les situations de harcèlement et d’agir en conséquence. La part d’ombre de chacun, les difficultés de la vie en groupe lorsqu’on sort du schéma classique, les relations familiales, amicales, tout est abordé avec subtilité et selon le point de vu culturel très actuel.
Très vite des liens sociaux peuvent être noués avec une fille : Garance, s’est suicidée quelques mois plus tôt et qu’elle était solarisée au même endroit. Est-il possible qu’il existe un lien entre ces deux actes ?
La commissaire suit son intelligence émotionnelle et creuse cette piste, qui va l’amener à débusquer des tabous et venir la questionner jusque d’en sa vie personnelle.
L’auteur a parfaitement intégré son sujet sur le harcèlement et l’utilisation des réseaux sociaux, au contexte général de son écrit. Loin d’être simpliste, l’enquête dégage plusieurs pistes, que la commissaire et ses collègues suivent dans la mesure de leurs possibilités puis vient le temps du débriefing où chacun a une place.
L’écriture est fluide, le rythme maintient le suspense et l’attention de lecture. Sylvie Allouche parvient une fois de plus à proposer un roman social qui mène à la réflexion par les fils du polar plutôt que les ressorts classique de l’identification. Nul doute que le message passe ainsi de manière plus perspicace auprès du public ados.
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