Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Programme minimum, Programme maximum, Instructions aux combattantes : en trois volets, et en recourant exclusivement à de brèves phrases exclamatives, Maria Soudaïeva décrit un monde soumis au chaos et à la plus extrême violence. D'où viennent les voix barbares dont elle reproduit prières, slogans, appels, exhortations ? Les conflits évoqués par les combattantes mettent en péril des civilisations inconnues et embrasent des paysages qui semblent surgis d'un cauchemar.
Une fois admise cette plongée dans l'indéfinissable, on est saisi par le caractère familier des sentiments et des gestes que le livre met en scène. Ce chaos, cette cruauté, cette barbarie, c'est comme si on les avait portés en
soi depuis toujours. Car, finalement, c'est bien à nous que s'adressent ces murmures et ces cris : ils parlent de peur et de solitude, de guerres et de souffrances insupportables, de mort, mais aussi de beauté et d'espoir, allant avec constance vers l'ultime slogan : « Les mauvais jours finiront ! »
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