Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
1853. Au Palais des Habsbourg, à Vienne, l'empereur François-Joseph Ier peut s'enorgueillir de la puissance de son empire, dont le pouvoir s'étend de l'Autriche à la Russie, en passant par l'Allemagne et la Hongrie.À la tête de la famille la plus puissante d'Europe, François-Joseph est riche, jeune, et prêt à se marier.Elisabeth, qu'on surnomme Sissi, duchesse de Bavière, n'a que quinze ans quand elle est introduite à la cour des Habsbourg en compagnie de sa soeur aînée, promise à l'empereur.Mais ce dernier, attiré par la beauté saisissante de Sissi, son charme rafraîchissant et son esprit vif, décide que c'est elle, en réalité, qu'il veut épouser...Sissi doit d'abord faire face à un dilemme avant d'être brusquement mise sur le devant de la scène royale. Mais la jeune fille n'a aucune idée des épreuves qui l'attendent...Le premier volet d'un dyptique retraçant le destin tragique de Sissi, impératrice à 16 ans, mère de quatre enfants, souveraine dépressive assassinée à 60 ans.
Parmi mes nombreuses obsessions télévisées enfantines, les incontournables films Sissi, avec Romy Schneider dans le rôle principal, font indiscutablement parti de ceux qui ont été revisionnés le plus souvent. Je connaissais absolument tous les dialogues par cœur, et avec l’intonation bien sûr : un peu plus et je pouvais faire un doublage en live de l’intégralité de la saga ! J’étais fascinée par absolument tout : les grandioses paysages de Bavière, la grandiloquence de Vienne, et surtout … les robes. A ce moment-là, je ne rêvais que d’une seule chose pour l’avenir : posséder une robe comme celle de Sissi. Car oui, à cette époque, j’avais en réalité encore un peu de mal à comprendre le concept de « films » : je pensais fort naïvement que c’était comme les documentaires animaliers, que ça avait vraiment été filmé à l’époque … Ouais. Il m’a fallu longtemps pour saisir que Romy Schneider n’était pas Sissi mais Romy Schneider, et que c’était une fiction plus qu’une vraie biographie … Ca m’avait quelque peu déçue, mais ça ne m’a pas empêché de continuer à le regarder en boucle !
D’aussi loin qu’elle se souvienne, la jeune Sissi a toujours vagabondé dans les vertes montagnes de sa Bavière natale, courant après les chevreaux, caracolant dans les champs, se glissant au village avec sa sœur ainée Hélène … Elle est duchesse, oui, mais seulement de titre. Mais voici qu’une missive arrive au Château de Possenhofen : le jeune empereur François-Joseph s’apprête à prendre épouse, et c’est sur Hélène que le choix de sa mère Sophie s’est porté ! Mais la jeune femme est loin d’envisager ce mariage avec joie et sérénité : elle n’aspire qu’à la solitude et aux pieuses études … Afin de la soutenir, Sissi accompagne Hélène à la cour. La jeune duchesse sauvageonne a le sentiment de vivre un rêve éveillé : pourquoi diable son ainée refuse-t-elle de se réjouir de la chance qui lui est donné d’épouser le beau et charmant François-Joseph, dont elle-même est tombée follement amoureuse au premier regard ? Mais voilà que l’empereur, lui aussi, s’est épris de la cadette plutôt que de l’ainée … C’est ainsi que Sissi, du haut de ses seize ans, se retrouve impératrice d’Autriche. Impératrice malgré elle.
Ce qui m’a toujours « rebutée » dans les romances historiques, c’est bien la difficulté pour le lecteur de distinguer ce qui provient de la réalité historique et ce qui relève de la fiction romantique … Où s’arrête la première, où débute la seconde ? Difficile de faire la part des choses, et c’est parfois un peu dommage, comme si l’utilisation de grandes figures historiques n’était qu’un prétexte pour inventer un récit à l’eau de rose. Au point que je préférerai des récits mettant en scène d’illustres inconnus inventés plutôt que de véritables « faiseurs d’histoire » … Il n’empêche que ce roman retrace plutôt fidèlement les grandes lignes de la vie d’Elisabeth de Bavière, mieux connue sous son surnom, Sissi. Une jeune fille qui, dans les premiers temps, est particulièrement attachante : toujours enjouée, un brin rêveuse, souvent indisciplinée mais toujours pleine de bonté, on comprend aisément qu’elle ait représenté un vrai rayon de soleil et une vraie bouffée d’air frais dans la vie du jeune François-Joseph, vingt ans et déjà à la tête d’un immense empire, et visé par une tentative d’assassinat il y a peu … Lui qui n’a connu que les strictes règles en vigueur à la cour, une éducation militaire depuis le plus jeune âge et le poids des devoirs ployant ses épaules d’ancien timide, ne peut que s’éprendre de sa cousine, si insouciante.
Tout commence donc comme un conte de fée, celui que nous présentent déjà les fameux films évoqués plus haut : une balade romantique à cheval, et voici que François-Joseph s’oppose pour la première fois de sa vie à l’autorité maternelle pour épouser Sissi et non sa sœur ainée ! Et voilà que notre petite duchesse sauvageonne se retrouve du jour au lendemain obligée de se plier aux exigences infernales et interminables de la vie à la Cour. A ce moment-là, nous plaignons encore profondément cette enfant à qui l’on a placé une couronne sur la tête, et qui a le devoir impérieux d’offrir un héritier à l’empire, et le plus vite possible. Entre sa belle-mère tyrannique et son mari débordé, la jeune fille habituée à vagabonder en pleine nature se sent plus seule et enfermée que jamais dans ce palais doré. Et c’est le début de la fin. Non seulement parce que la dépression s’installe, doucement mais sûrement, mais surtout parce que Sissi perd toute cette douceur pour laquelle son peuple l’aimait et l’admirait tant. Elle devient peu à peu aigrie, ce qui peut certes se comprendre sur certains points, mais bien plus égoïste et capricieuse. Par conséquent, de plus en plus agaçante, et donc de moins en moins attachante. Certes, ce qu’elle vit est difficile, mais ça ne l’autorise pas à devenir cruelle à l’encontre de sa fidèle camériste ou de ses fidèles amis …
Alors certes, ce n’est pas la faute de l’autrice si la véritable Sissi s’est comportée ainsi … mais le problème, c’est que ce livre la présente vraiment comme la seule et unique victime, alors qu’en prenant un peu de recul, elle est bien loin d’être la seule à souffrir. La narration se veut omnisciente, mais ne l’est finalement seulement quand ça arrange l’autrice : le reste du temps, c’est à croire que la jeune Impératrice est le centre de l’univers, l’unique personne à avoir le droit d’exister et imposer ses états-d’âme. Et c’est sans doute ce qui m’a empêchée d’être véritablement happée par l’histoire : il manque cette complexité qui n’apparait que quand les autres personnages cessent d’être de simples pions gravitant autour de l’héroïne. Ici, Sophie n’est présentée que comme la vilaine belle-mère tyrannique. François-Joseph comme l’époux qui ne s’occupe pas du bonheur de sa femme. Agatha comme la gentille camériste dont on peut se débarrasser d’un revers de bras car elle est heureuse en mariage … C’est bien, on a coché toutes les cases dans « type de personnages », mais en réalité, ils sont creux. Et du coup, ça fait décor en papier carton, et l’intrigue perd un peu en puissance … Et donc, il manque un gros petit quelque chose !
En bref, vous l’avez bien compris : j’étais un petit peu méfiante au moment d’entrer dans l’histoire, et même si j’ai globalement passé un agréable moment de lecture, je reste un petit peu sur ma faim en refermant l’ouvrage. D’un côté, j’ai apprécié cheminer au côté de cette jeune fille, propulsée du jour au lendemain dans les plus hautes sphères du pouvoir alors qu’elle en était encore à jouer à cache-cache dans la forêt la veille, mais de l’autre, j’ai trouvé la narration trop « froide », et je n’ai finalement pas réussi à m’attacher totalement à cette jeune impératrice trop vite aigrie par cette rude vie. Peut-être qu’à vouloir aller « trop vite », à vouloir survoler en un seul volume un pan immense de son existence, le récit se transforme en une sorte de documentaire grande vitesse enrobé de romance, alors qu’en allant plus doucement, en nous faisant vraiment vivre au quotidien avec Sissi plutôt que de présenter seulement les grandes étapes de sa vie, le lecteur se serait senti plus en harmonie avec elle … C’est loin d’être un mauvais roman, mais j’ai vraiment ressenti ce « manque » qui m’empêche de le trouver vraiment bon : il est sympathique, mais aurait pu être meilleur …
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/03/sissi-imperatrice-malgre-elle-allison.html
Aujourd'hui, on va s'attaquer à du costaud, à savoir : le mythe de l'Impératrice Sissi. Dans un premier temps, je tiens à remercier du fond du cœur les éditions L'Archipel pour ce premier service de presse avec eux. Ils ne se sont pas moqués de moi (en même temps, ce n'est jamais le cas, peu importe la maison d'édition) avec ce superbe ouvrage reçu une semaine avant la sortie nationale, très souple et agréable à tenir en main, de l'objet-livre comme je les aime,-où on se retrouve aimantés à cette couverture raffinée, romantique, très princière et royale. En clair, mon petit cœur de lectrice fana de romans historiques saupoudré de drame et d'une pincée de romance aurait dû être gâté. Sauf que cette savoureuse mayonnaise n'a pas très bien prise avec moi et j'en ressors troublée, confuse. Je tiens à préciser qu'avant de plonger dans ces pages très aérées et aux caractères à la proportion parfaite (alléluia pour mes yeux à lunettes), je n'avais pas vu la fameuse trilogie Sissi qui a rendu Romy Schneider et le couple impérial Sissi/Franz iconique. J'avais juste vu en des temps forts reculés un Secret d'histoire consacré à l'Impératrice bavaroise, et mes épars souvenirs, ainsi que la passion de ma maman chérie pour la trilogie cinématographique qu'elle a vu une quarantaine de fois au moins (dont une en italien durant ma lecture, c'est fou ça !), m'ont permis de ne pas patauger dans la semoule.
Cependant, malgré le fait que Sissi et François-Joseph soient résolument des figures historiques, j'ai essayé au mieux durant ma lecture de me placer dans l'optique que cette oeuvre était un roman, c'est-à-dire qu'elle pouvait à une échelle plus ou moins large (et ici, il s'agit de BEAUCOUP) de la réalité. Néanmoins, cela reste un roman soit une oeuvre de fiction qui nous présente le point de vue de l'auteure sur ses connaissances, son imagination, et comment elle remanie ce qu'elle sait à sa sauce afin de créer quelque chose de nouveau, d'inspiré, et qui inspirera ensuite l'imaginaire de quelqu'un, en premier lieu le lecteur. Cela n'a pas été facile, mais j'ai su me prêter au jeu et me laisser conter l'histoire légendaire.
Celle de l'esprit sauvage d'Elisabeth en Bavière sous un éclairage nouveau. Seulement voilà : si la sauce était onctueuse, de par l'écriture et le talent (nos régions en ont aussi) bien affirmé d'Allison Pataki, de par le matériau historique qui me fascine, l'époque de l'intrigue (19ème siècle mon amour), elle m'a aussi laissée un goût doucereux et amer à la bouche. Je m'excuse d'avance si ma critique va vous sembler décousue, mais ce roman m'a fait perdre pied, voilà. Quand je termine un livre qu'il me tardait de lire, j'en pousse la plupart du temps un soupir de contentement, car on m'a fait chavirer le cœur, on m'a apporté des valeurs, un message, des émotions, des expériences, qui m'ont fait grandir et qui ont également agrandi mon esprit. Et je quitte le livre comme je dirais au revoir au plus cher de mes amis,-le regard tendre et la larme à l'œil. Or, je me suis retrouvée une moue boudeuse aux lèvres, contenant ma frustration, avec le simple sentiment de Voilà, c'est fini. Ce livre avait tout pour me plaire, et pourtant j'ai l'impression d'être une vraie Grumpy Cat, boule de poils insatisfaite. D'un côté, je ne regrette pas cette lecture qui m'a bousculée, m'a fait sortir de mes idées préconçues et défié mes attentes. J'admire l'audace de l'auteure qui a amené son histoire là où elle le voulait, sans perdre en cohérence, dans un mouvement fluide sans égal.
Offrant ainsi à notre Impératrice avide de liberté et d'amour poétique le désir le plus cher de son âme et de sa sensibilité violentée, de son cœur meurtri. Face à cette tournure totalement imprévue des événements, au lieu de me laisser porter par la plume de l'auteure, de me laisser mener par le bout du nez jusqu'à adhérer complètement à son parti, j'ai érigé comme un mur de protestation. Ma volonté et ma vision des choses faisaient barrière hermétique à ce qu'Allison Pataki me proposait, ce qui se révélait au fur et à mesure des pages, et je suis restée en dehors du drame qui se jouait. Cette flèche de Cupidon n'a pas accédé à sa cible, et je me suis sentie comme trompée, trahie. Mes espérances ont été déçues et ce que j'ai trouvé navrant, c'est que les quelques pages entre les chapitres, qui constituent un flashforward, me l'ont tout de suite indiqué, tel un gros warning. J'aurais pu ainsi arrêter mon cheminement avec Sissi dès les cent premières pages, vu que je sentais venir gros comme une maison ce qui allait suivre et que je ne souhaitais pas que cela se produise. Cependant, Allison Pataki a accompli l'exploit de me garder avec son récit jusqu'à la dernière ligne, jusqu'à ce que la boucle soit bouclée. J'avais envie d'entendre cette auteure s'exprimer jusqu'au bout, de ne pas lui mettre un gros vent. Ce qui aurait été fort ingrat de ma part.
J'avais l'intense volonté d'être compréhensive et à l'écoute, même si je n'étais pas d'accord. Je ne doute pas une seconde que ce livre saura trouver son lectorat, partisan de l'amour interdit, des héroïnes enflammées qui font fi des règles et des traditions trop rigides et périmées, des drames qui feront pleurer dans les chaumières, et qui s'indigneront face à une société trop patriarcale où le désir de Monsieur est roi et où tu te dois d'être belle et de te taire. Enfin, j'extrapole un peu mais je pense avoir bien résumer ce contre quoi ce livre se bat et ce qu'il véhicule. Ce que je reproche à l'héroïne dans ce livre, c'est d'avoir baissé les bras, de s'être in fine mis en retrait, avec pour maxime Vivons heureux, vivons cachés. Certes, son mari, son premier amour, se ment à lui-même, en pensant qu'un empereur se doit d'avoir une certaine virilité (bandes de machos, va), en se montrant distant, occupé par des affaires politiques à longueur de journées, en étant "trop fatigué" pour assouvir les désirs sexuels de son épouse la nuit (alors que lui l'a eu son orgasme) et en étant un gentil fils à maman par-dessus le marché.
Cette dernière, n'en parlons pas ; elle va tant abuser de ses droits à "SA" cour (humhum) que c'en était indignant, insoutenable. Néanmoins,-l'amour et la tendresse de Franzi (appelons-le par son petit nom lui aussi) pour sa sublime Elisa était authentique et l'on sentait qu'il voulait se battre pour cela, qu'il l'a fait depuis le premier jour. Mais comment vous battre quand votre épouse a baissé les bras, et ce dès le départ ? Sissi était un esprit indiscipliné, charmant certes, mais je me suis in the end plus identifiée et attachée à son époux, bien qu'on nous en donne l'image d'un homme fatigué de son existence et qui se conforme à l'image peu flatteuse qu'on pourrait avoir d'un monarque/homme politique. Mais il est bien meilleur qu'il ne semble l'être.
Dans ce livre, Sissi n'a jamais fait le moindre sacrifice pour vivre à la cour avec l'élu de son cœur, elle ne s'est pas battue de toutes ses forces comme sa mère va le faire à un moment donné. Je pense que c'est pour cela que je n'ai pas adhéré à la nouvelle romance que lui prête Allison Pataki, quand bien même celle-ci est passionnée, réelle et relie deux kindred spirits. Sissi n'a pas cette foi intérieure qui lui aurait permis de s'imposer en tant qu'impératrice, en tant qu'épouse et en tant que mère, et je lui en ai beaucoup voulu pour cela. Le majeur point positif, c'est que j'ai désormais envie de m'enrichir d'informations, de documentaires, sur cette histoire d'amour qui a marquée l'Histoire, sur ce destin tragique (Sissi est morte assassinée à l'âge de 60 ans *SPOILER*), même si j'ai déjà trouvé des sources qui se contredisent entre elles. Et je n'abandonne pas Allison Pataki. Sa plume est entraînante et possède une véritable voix. Cela ne m'a convaincue pour cette fois mais je suis sûre qu'avec d'autres romans de sa plume enflammée et vivace, mon cœur et mon âme pourraient s'emballer. Vous concernant, à vous de décider si un petit voyage en Autriche-Hongrie du XIXème vous siérait. Je vous promets un décor dépaysant, qui sent bon la montagne, et une douce musique aux oreilles, ça va valser. Je ne peux que vous recommander de vous donner les moyens d'émettre votre propre jugement.
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.be/2017/12/sissi-imperatrice-malgre-elle.html
Je pense que tout le monde connaît l'histoire de Sissi. Vous savez également que je ne suis pas une fan des histoires historiques sauf exception et c'est le cas pour Sissi.
Elle n'avait que 15 ans quand elle a su qu'elle allait être impératrice d'Autriche, mais elle ne savait pas ce qu'il attendait par la suite. Son prince souvent absent, Sissi et ses enfants sont entre les mains de sa belle-mère qui ressemble fortement à la belle-mère de cendrillon. Malheureusement, ce n'est pas le grand amour avec sa belle-mère qui ne se gêne pas à élever ses propres enfants.
Un peu plus tard, elle deviendra Reine d'Hongrie. Il faut savoir que notre Sissi n'a pas de chance dans sa vie et pour se réconforter, elle a un ami là-bas, le comte Andrassy qui la soutiendra jusqu'au bout. De plus, les habitants de ce pays l'adorent tellement qu'ils vont la choisir comme reine. Elle aime tellement ce pays, qu'elle ne refusera pas ce titre.
L'auteure nous offre un récit un peu plus sombre sur la princesse Sissi est surtout un récit nouveau. On suit la belle histoire, mais souvent triste de notre chère impératrice, mais nous avons également droit au point de vue de Franz et de la cour qui nous donne encore plus de détails sur leur histoire.
Pour moi, c'est un livre très réussi, très bien écrit et surtout très prenant. Ma mère étant une grande fan, je lui ai prêté mon livre et elle a également adoré ce livre.
Pour conclure, si comme moi vous aimez Sissi, je pense que vous allez adorer ce livre et surtout la plume de l'auteure. Elle est fluide, détaillée et agréable à lire. L'auteure nous offre un récit complet et touchant de cette belle impératrice. Vous l'avez compris, je vous recommande "Sissi, impératrice malgré elle".
8/10
Le roman est un joli petit pavé de 500 pages en grand format, mais je me suis nullement laissé décourager et je me suis lancée à l'assaut. Chose que je ne regrette absolument pas ! Après avoir tourné la dernière page, je suis totalement conquise par cette histoire et par cette héroïne. Les pages défilent les unes après les autres, poussée par la curiosité et par l'envie d'en apprendre plus. La construction du récit est particulière mais c'est ce qui fait tout son charme et nous pousse justement dans cette lecture. D'habitude le présent peut être entremêlé de flash-back, or ici c'est le passé qui s'entremêle avec le présent, ou le futur. Ce que je veux dire par là, c'est que nous suivons tout le récit de Sisi, du commencement jusqu'au dénouement et qu'entre les chapitres, nous découvrons des morceaux du présent qui finiront par se rejoindre dans les derniers chapitres. Cette double temporalité a eu son effet sur moi puisque j'avais envie de comprendre les sous-entendus qui se cachaient.
Le roman est découpé en deux parties. Dans la première nous découvrons Sisi et sa famille bavaroise et ses premiers pas dans la haute aristocratie et son couronnement et dans la deuxième c'est la fin du rêve, une sorte de descente aux enfers dans lesquels va sombrer notre belle Sisi.
Les deux sont très intéressantes. La première, nous faisons la connaissance de Sisi, une adolescente de 15 ans pleine de vie, joyeuse, qui aime les balades en forêt, sa liberté. Sa rencontre avec le prince et futur empereur François-Joseph va être un tournant dans sa vie. J'ai adoré cette Sisi, fougueuse, naïve, belle et croyant au grand amour. Elle m'a donné le sourire et elle est totalement en décalé avec la cour et c'est ce qui la rend encore plus attachante. Tandis que dans la deuxième, nous retrouvons une Sisi brisée, mal dans sa peau, détruite par les événements qui ont chamboulé sa vie, par les manières de la cour qui la ronge de plus en plus. Elle n'est plus l'ombre d'elle-même. Cette partie a ravagé mon cœur. J'étais malheureuse pour elle, en colère contre les autres personnages surtout deux en particulier. Pour rien au monde, je n'aurai voulu sa vie. L'amour de son peuple, l'amour d'un homme, un nouveau combat la ramènera à la vie et lui rendra son feu d'antan.
Indéniablement, je me suis attachée au personnage de Sisi. Je ne pouvais pas rester insensible à elle et à sa vie. J'ai adoré sa famille bavaroise, sa camériste ainsi que Marie, une de ses plus fidèles amie à la cour. Cependant, la mère de Franz, Sophie est le personnage que j'ai le plus détesté. Bien que Franz je ne l'ai pas toujours porté dans mon cœur. J'ai eu du mal à concevoir certaines actions de sa part avec mes yeux du XXIème siècle.
Allison Pataki a réussi à retranscrire à merveilles les mœurs et les mentalités de cette époque. C'est d'ailleurs pour cela que certains actions ou esprits m'ont énervé. Dans ces années-là les mentalités étaient très ressérés mais dans la cour de l'Empereur les coutumes sont encore plus difficiles et les libertés très restreintes.
En conclusion, je me suis laissée emporter dans l'histoire de part son écriture fluide et addictive, que part ma curiosité à découvrir la véritable histoire de cette impératrice. En plus de m'être évadé durant quelques heures à la cour de Vienne, j'ai appris beaucoup de choses sur cette période historique. C'est donc une lecture à la fois divertissante et enrichissante. J'ai adoré et je vous conseille cette histoire pour les amoureux de romans historiques.
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