"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À deux reprises, et durant plus de six mois en 2005 et 2009, Géraldine Bérard et Valérie François ont recueilli le témoignage d'habitantes des confins de la Sibérie. Sur 8 000 kilomètres, du lac Baïkal à la mer d'Okhotsk, les deux voyageuses partagent bania et vodka dans les hameaux isolés de la taïga, écoutent la vie aventureuse des femmes de géologues ou de chercheurs d'or, partent cueillir baies et champignons avec leurs hôtesses ou découvrent leur face cachée de chanteuse ou de styliste à succès. Elles prennent aussi part à Yssyakh, la grande fête iakoute qui célèbre le solstice d'été. Au coeur d'une nature magnifique ponctuée de villes désolées, les héritières des « petits peuples du Nord » ou des pionniers venus défricher l'immense forêt boréale témoignent des traditions de chasse autochtones, du recul de l'État dans les campagnes, du désespoir des jeunes chômeurs ou de leurs rêves de Sibériennes. Ainsi, Natacha, Galina, Vera et Tatiana opposent à l'isolement et aux coups du sort un humour décapant et préfèrent évoquer, plutôt que l'histoire de la Sibérie, leurs amours, l'avenir de leurs enfants, l'évolution des mentalités et de la société russe.
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